Derniers Avis : Vanilla Sky - Page 7

Quand on a vu l'original, Abre Los Ojos, on ne PEUT PAS aimer ce film.

Rien de nouveau, à part quelques idées pas vraiment bonnes, un casting finalement pas très adapté(sauf pénélope cruz... lol...) et trop tape à l'oeil, pour un film finalement qui ne fait que plagier à l'américaine...
Si le film avait été une production originale il aurait eu un bon 3.5 pour le scenar, mais il ne fait que reprendre en plus mauvais ce qui a déjà été fait.

Inutile.
2.5 pour la mise en scène, elle aussi sans âme. Mais je vais foutre 2 étoiles au score final parce que j'aime pas le principe, encore moins la façon dont le film a été repris.

Je l'avais vu à sa sortie, sans en garder un souvenir transcendant. Le revoyant aujourd'hui, je trouve que Tom Cruise offre, comme d'habitude, une très belle prestation dans un rêve qui devient un cauchemar. Le casting est très bien, particulièrement Cameron Diaz qui incarne parfaitement la femme jalouse. Le film pose de bons jalons, mais perd son spectateur dans la dernière demi-heure dans la résolution des énigmatiques problèmes de Tom. On est loin de Mulholland Drive, mais ça reste très sympathique.

Magnifique! Tout simplement et en tout points. Les acteurs et actrices, les décors, les couleurs, la BO, rien à dire.

"Vanilla sky" est un long métrage étonnant, déroutant, qui torture l'esprit de son spectateur. Les interprètes sont tous très convaincants. Cependant le final déçoit, le dénouement tiré par les cheveux intrigue mais fini par fatiguer. Pourtant l'avancée du long métrage, les enchaînements des péripéties promettaient un grand final. Le spectateur reste transporté par "Vanilla sky" qui apparaît un peu comme un "Mr Nobody", l'ostentatoire en moins.

Un film dramatique à la fois assez originale mais assez complexe. Le scénario est vachement bien ficelé même si il se montre des fois ardu de comprendre entre deux versions des faits : La réalité ou le rêve. Un casting impeccable avec un Tom Cruise souriant, deux actrices renversantes comme Cameron Diaz et Penelope Cruz et un acteur sérieux comme Kurt Russel. Le film se montre assez aisément. Le début n'est pas ennuyeux et on voit bien le contexte du scénario au fil de la lecture. Ce film nous captive à un point si on se demande si c'est la réalité ou un rêve que nous voyons. Une fin totalement inattendue. De l'amour plaisant. Des costumes et des décors soignés. Un excellent film dramatique.

L'histoire de "Vanilla Sky" est relativement intéressante si l'on raccourcit le film de moitié en supprimant les longueurs. Les scènes sont inutilement longues et le rythme trop lent pour nous captiver. En plus de cela, le scénario n'est pas aussi subtile et intelligent qu'il devrait être et Tom Cruise n'a pas le talent nécessaire pour incarner ce personnage torturé. Dans d'autres mains et avec plus de travail, "Vanilla Sky" aurait pû se montrer captivant et développer intelligemment de multiples réflexions autour de la mort ou des sciences futures. Au lieu de cela, on a un long métrage en demi-teinte.

Peut-être le meilleur Tom Cruise, pour moi. Vu comme ça, le film semble se présenter comme une simple romance, marquant le souvenir du relativement éphémère couple Cruz-Cruise qui se forme sur le tournage. Mais pas à pas, le scénario bascule dans la démence, qui nous entraîne dans la paranoïa d'un Matrix. A la différence, par rapport à ce dernier, qu'il faut attendre la fin du film pour y voir un peu plus clair et que la tension métaphysique se maintient d'un bout à l'autre de la séance. Avec à la clé par ailleurs, un twist beaucoup plus intéressant pour moi que dans le film des Wachowsky, car plus plausible. Vanilla Sky donne vraiment à s'interroger sur certaines évolutions technologiques. Tom Cruise dans un rôle qui colle parfaitement à sa personnalité. Jeune trentenaire américain beau gosse et brillant, mais qui cache derrière les apparences une profonde part d'ombre. Le film, et c'est difficile de ne pas y revenir un instant, accorde beaucoup de place à la musique. La séance est quasi saturée en références de qualité dans la musique Pop. Certaines dans le lot sont utilisées de façon particulièrement intelligente. Je pense notamment au "Everything in its right place" dans la scène du réveil au début, au "Good Vibrations" au moment où tout part vrille peu avant la fin, ou au "Agaetis Byrjun" de la scène finale. Enfin, Dieu sait si je ne suis pas un grand sentimental en général, mais pour le coup, je trouve assez touchante la vision de l'amour (car oui, ça reste quand même aussi un film d'amour) que donne le film, telle que la fin nous la révèle. Du tout bon, quoi.

J'ai vu ce film il y a une semaine et j'en ai déjà peu de souvenirs. En général, ce n'est pas très bon signe. Il faut dire que les premiers qualificatifs qui me viennent à l'esprit pour parler de Vanilla Sky ne sont pas très flatteurs: c'était laid, peu inspiré, long, et pas très intéressant. Comme souvent avec ce genre de truc que je trouve un peu raté, je saisis l'idée mais ça ne fonctionne pas pour plusieurs raisons: manque d'esthétique, de subtilité, et de pertinence. Tant pis pour moi.

N’en Déplaise à Certain, J’ai trouver ce film excellent ! Autant au niveau de la musique, que des acteurs (Tom Cruise, Cameron Diaz, Pénelope Cruz, Kurt Russel…), que du scénario…
Je n’avais pas été aussi chamboulé à la fin d’un film depuis mon premier visionnage de « Le Sixième Sens » ! Mon appréciation du film baisseras peut-être en voyant « Ouvre Les Yeux » qui est le film dont « Vanilla Sky » est le remake, mais bon… Par contre ne lisez pas de résumer avant de voir le film parce que, justement, c’est comme de se faire spoiler « Le Sixième Sens » de se faire spoiler « Vanilla Sky », ça gâche le film !
Allez voir cette critique en vidéo, sur ma chaine Youtube :

Une comédie romantique dramatique sur fond de thriller psychologique avec une pointe de fantastique. Voilà comment qualifier ce film, difficilement qualifiable car doté d’un scénario quasi-unique. Pourtant le début du film est tout ce qui il a y de plus banal et puis au fur et à mesure Tom Cruise devient fou. Mais il n’est bien sûr pas fou. Il se cache finalement une intrigue plus subtile et complexe que ce que le synopsis laissait entrevoir. Cette dernière partie et cette fin sont très bien mais arrivent un peu tard après quelques longueurs au milieu. Ce film reste intéressant et doté d’une certaine morale et d’un Tom Cruise très frais et agréable à suivre.

Puisque je n'ai pas vu "Ouvre les yeux" d'Amenabar, le film d'origine, je me contenterai de juger ce film pour ce qu'il est purement et simplement. Pour ceux qui connaissent le film d'Amenabar, il est bien évident que la comparaison s'impose et à en voir les remarques, il paraît bien mieux que ce remake. Pourtant, avec mes yeux vierges de cette histoire, j'ai découvert un film assez plaisant. Pas fan de Tom Cruise et de Cameron Diaz, le défi semblait insurmontable mais le trio d'acteurs - Pénélope Cruz en plus des deux autres - est assurément la grande qualité de "Vanilla Sky". Leur jeu est excellent et très investi, c'est agréable. Je n'oublie pas Kurt Russel mais son rôle lui permet moins de flamber. A part cela, l'intrigue, curieuse dès sa première scène, à de quoi dérouter, mais les incessantes questions que l'on se pose deviennent un vrai plaisir à tenter d'élucider. On a ici, en-dessous de la surface romantique - toute à la fois terrible et émouvante - une plongée fantastique (au sens littéraire du terme) dans les méandres de l'esprit et des rêves. Le concept est remarquable et assez bien mené, jusqu'à nous livrer quelques belles scènes très prenantes. L'interrogation est totale pendant près d'une heure et demie et le dénouement est malheureusement pour moi le gros défaut du film. Déjà, parce qu'il s'envole vers un propos bien trop invraisemblable pour espérer rester crédible. Qu'est-ce que c'est que cette entreprise fumeuse et ces histoires de cryogénisation ? Ensuite, parce cette fin est trop explicative. Aucun mystère ne subsiste (à tel point que les personnages inventés par l'esprit de David surgissent comme un cheveu sur la soupe en criant au scandale et disant : "je suis réel, je suis réel !" Hilarant). quitte à nous délivrer un propos que j'ai personnellement trouvé un peu étrange, tiré par les cheveux... Non vraiment, cette fin - même si elle reste émouvante (les adieux à Sofia) - ne m'a pas plu. Pour autant, je ne déconseillerai pas aux curieux de le voir, il y a bel et bien quelque chose de captivant là-dedans et, sans parler de la bande-son entraînante mais un peu passe-partout, de très belles interprétations.

Le scénario est d'une complexité époustouflante. Les acteurs sont très bon, le suspense nous tiens en haleine du début jusqu'à la fin. Ma chute finale est imprévisible.

Ce film est un véritable voyage ! Il m'a littéralement transporté, je me suis lancé dans le film sans rien savoir sur l'histoire et je m'attendais à une comédie dramatique.. j'ai été incroyablement surpris, et dans le bon sens du terme !! La réalisation est parfaite, elle arrive (avec l'aide du grand jeu d'acteur de Tom Cruise !) à nous mettre en totale immersion dans la tête du personnage David Aames, vraiment avec brio et il y a un très bon rythme ! Le film est tellement grandiose qu'après l'avoir vu, je n'arrivais pas à me remettre de ce que j'avais vu, et le retour à la réalité a été "dur" (tout est relatif bien sûr), j'avais l'impression que tout le reste est superficiel. Je n'avais pas éprouvé de tels sentiments après un film depuis 'Le Procès' d'Orson Welles ou 'Fight Club' de David Fincher. Un film qui s'inscrit dans ma lignée des classiques.

Ce remake de "Abre los ojos", réalisé par Cameron Crowe et sorti en 2001, est vraiment très moyen ! J'avais déjà vu le film une première fois et j'avais apprécié mais sans plus, n'en ayant gardé aucun souvenir. Mais cette fois, j'ai regardé l'original espagnol au préalable et ainsi, ce remake américain m'a paru encore plus fade que dans mes souvenirs ! Pourtant, j'ai remarqué que beaucoup de spectateurs préfèrent ce remake, le trouvant notamment plus poétique. Et je dois avouer que je pense complètement l'inverse ! En effet, nous retrouvons donc la même histoire que dans le film original, quelques scènes ou dialogues étant même repris au mot près. On se demande alors, au premier abord, quel est l'intérêt d'un remake de la sorte, sinon éviter une nouvelle fois au public américain de lire des sous-titres sur un film étranger. L'intérêt de ce remake est donc finalement le changement de pays évidemment mais donc de contexte. Effectivement, le réalisateur en profite ici pour y glisser une critique du fameux rêve américain. Si, dans l'original espagnol, le personnage principal est juste un riche fils à papa, ici, il doit gérer une grande entreprise et a donc de grosses responsabilités. Il n'est de plus pas plus enchanté que ça par son travail et ses collaborateurs rêvent de le mettre dehors. Il suffit alors que le héros soit défiguré pour le destitué de son trône, le rêve américain s'écroulant ainsi en un claquement de doigts. C'est un sujet très américain forcément puisque cela touche directement le mode de vie par excellence du pays (quoique de plus en plus remis en question ces dernières années) mais du coup, je trouve que cela enlève une part de poésie au film. Je trouve en effet notamment que toutes les scènes dans lesquelles David, le héros, se trouve au siège de son entreprise ou avec son pote Tommy renvoient directement à cette critique de la société du paraitre qui n'est que trop peu subtile. Dans le premier, nous avions également cette critique du paraitre (notamment avec le thème du masque, omniprésent dans le film, qu'il soit physique ou figuratif) mais elle était dix fois plus subtile, rendant le film beaucoup plus poétique. Alors c'est peut-être car je connais la fin mais j'ai tout de même trouvé ce remake beaucoup plus prévisible que l'original dans le sens où le film ne prend pas vraiment le temps d'installer le mystère. J'ai l'impression que l'on devine très vite la fin à partir d'un certain moment, fin qui est d'ailleurs, encore une fois, beaucoup moins subtile dans ce remake. Concernant les acteurs cependant, nous retrouvons Penélope Cruz dans le même rôle et puis Tom Cruise, Cameron Diaz et Kurt Russell qui jouent très bien. "Vanilla Sky" apporte donc un discours intéressant sur l'american dream mais ce qui a malheureusement pour effet de rendre l'ensemble beaucoup moins poétique et subtil que l'original.

Lorsque l’on parle de films ayant pour sujet le rêve, « Vanilla Sky » est une œuvre qui ressort régulièrement. C’est une thématique intéressante ayant justifié mon intérêt pour ce film. Il aura pourtant fallu s’accrocher pour ne pas abandonner « Vanilla Sky » dès la première demi-heure. Pourtant, l’intrigue est mystérieuse, bien que non présentée sous son meilleur jour à cause d’un découpage en flash-back où David raconte des bribes de son passé. Un passé où Tom Cruise est Tom Cruise, un mâle puissant qui a à ses pieds toutes les femmes qu’il souhaite, qui est riche, qui snobe tout le monde mais que tout le monde aime parce qu’il est riche et du coup parce qu’il a réussi sa vie. Whaou. Mais Tom Cruise est un romantique. La bombasse Diaz ne le comble plus, le voilà amouraché dès le premier regard de la sublime et douce Penelope Cruz. Du coup Tom Cruise n’est plus snob, il devient niais grâce à l’amour. Même entrecoupés des passages se situant dans le futur avec Kurt Russel, ces scènes de romaniaiseries sont pesantes. Le récit de David Aames n’est cependant pas foncièrement dénué d’intérêt puisqu’on se doute bien que cela va aboutir quelque part. Force est de constater que du côté de l’interrogatoire avec le gentil flic, je me suis beaucoup interrogée sur le sens de ce que Cameron Crowe nous donne à voir. McCabe veut aller dîner avec ses enfants ? C’est bien, mais VAS-Y ! Ce type-là est trop gentil, aucune faille n’en ressort, c’est agaçant. Et puis enfin, grâce à l’apparition de Noah Taylor et Tilda Swinton, le mystère se laisse enfin percer. Un dénouement intelligent, mais pas non plus un de ceux qui donne envie de revoir le film en entier pour faire les liens, maintenant que l’on est au fait de la conclusion. Une petite explication est donnée par rapport à tous les points qui clochaient (le côté lisse de McCabe, le revirement d’opinion de Sofia envers David après la soirée en boîte de nuit...), une fin toute propre est trouvée. Finalement, même si on ne peut que congratuler Cameron Crowe et son équipe pour le concept, pompé sur le film espagnol « Ouvre les yeux », l’ensemble ne me marquera pas. Une semaine plus tard, je commence déjà à l’oublier.