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Christoblog
827 abonnés
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2,0
Publiée le 20 janvier 2022
Commençons par les points forts du film de Marie Amiguet et Vincent Munier : les paysages du Tibet et les magnifiques images d'animaux.
Ce n'est pas rien de voir les renards, panthères, chats, ours et oiseaux évoluer dans le camaïeu de beiges, de gris et de rouges des incroyables paysages des hauts plateaux tibétains.
Pour tout le reste, j'ai trouvé que les idées qui nourrissaient le film n'étaient pas convaincantes. La voix off de Philippe Tesson annonant des banalités fumeuses, les chuchotements sans contextualisation, le manque d'informations sur ce qu'on voit, le mélange aléatoire de photo et d'images filmées, la niaiserie des séquences dans les familles tibétaines, la chronologie erratique du montage : tous ces éléments m'ont progressivement amené à rejeter le film, à chaque fois que les animaux n'en étaient plus les vedettes.
Mitigé au début car je ne suis pas amateur de documentaire animalier, j'ai très vite été emporté par cette aventure, aux images et paysages magnifiques, une musique très belle, le tout accompagné des échanges entre Sylvain Tesson et Vincent Meunier et également les extraits du récit de cet aventure, écrit par S. Tesson. J'ai été happé par ce documentaire et j'en suis ressorti avec une forte envie de montage Tibétaine. A voir sans se poser de questions
Un film fabuleux. Des images incroyables, de très beaux messages, et une amitié très touchante. Très très inspirant. Vu en avant-première, je le reverrai a sa sortie.
Antithèse des films aux images léchées d' animaux en liberté dans les grandes réserves africaines, Munier nous propose de cheminer dans la nature à l'état brut, et avec lui de jouir de l'attente durant l'affut dans des conditions hostiles, la rencontre espérée n'étant qu'une hypothétique récompense. A ses cotés, Sylvain Tesson réfléchit au lieu de courir sans cesse et questionne le rôle de l'homme dans ce Tibet quasiment désert, et pourquoi celle de notre place sur Terre. En bref, à condition de se laisser aller, voilà une parenthèse salutaire dans un monde à la dérive. Le tout porté par la musique planante de Warren Ellis. cinéma décembre 2021 PS il parait que j'ai lu le livre, mais franchement je n'en avais pas de souvenir. Ce ne sera pas le cas du film.
" La panthère des neiges" bien reçu par la critique est un documentaire qui finit par séduire. En effet même si j'ai noté que l'ensemble à un rythme lent , les merveilleux paysages tibétains ou cohabite les humains et les animaux vaut le détour de ce documentaire, certains moments sont emprunt de mélancolie, humanité et de poésie devant l'émerveillement de deux hommes pour une espèce rare (la panthère des neiges), une belle surprise.
Le monde est beau. Merci à Vincent Munier de le rappeler. Et, décidément, Sylvain Tesson est tellement plus agréable et moins pesant en accompagnateur drôle et impatient, qu'en faux philosophe moralisant. Ce film donne envie d'aimer la beauté. C'est déjà ça.
L’écrivain Sylvain Tesson a accompagné le photographe animalier Vincent Munier sur les hauts plateaux tibétains pour y traquer la panthère des neiges. Il en a ramené un livre couronné en 2019 par le Prix Renaudot et un film éponyme.
Déjà, il y a quelques années, son journal de voyage "Dans les forêts de Sibérie" avait été transposé à l’écran. Le parti retenu était celui d’en faire une fiction et de confier son rôle à un acteur professionnel, Raphaël Personnaz. Ici, le parti est différent : il s’agit d’un documentaire où les deux explorateurs sont filmés de front (par une camerawoman, Marie Amiguet, silencieuse et invisible, dont l’identité n’apparaît guère qu’au générique). Le dispositif soulève d’ailleurs quelques interrogations : quelles sont les scènes qui ont été captées telles quelles ? Quelles sont celles que la réalisatrice a dû demander aux deux hommes de rejouer pour elle ?
Le livre de Sylvain Tesson a eu un grand succès. il ne fait guère de doute que ses lecteurs seront les premiers attirés et séduits par ce film qui, sans surprise, lui ressemble. Il donne d’abord à voir des paysages majestueux, que la seule lecture du livre laissait imaginer. Il montre ensuite deux hommes unis dans un même idéal sympathique : celui d’une communion intime avec la nature dont ils observent la vie sauvage grâce à de longs affûts silencieux. Il est enfin efficacement construit autour d’un suspense que, hélas, son affiche divulgâche : réussira-t-on ou pas à débusquer la mystérieuse panthère des neiges et à en ramener l’image ? Oui nous répond d’ores et déjà l’affiche
"La Panthère des neiges" est toutefois handicapée par deux défauts à mes yeux rédhibitoires. Le premier est le bavardage assourdissant et paradoxal de ses protagonistes pourtant censés nous faire partager le silence des hauts plateaux tibétains. On les aurait aimés plus réservés, d’autant que les aphorismes qu’ils enchaînent sont autant de perles qu’ils enfilent. Le second, plus inquiétant, est l’idéologie qui se devine derrière cette passion revendiquée pour la faune sauvage. Une idéologie volontiers conservatrice sinon rétrograde qui postule que tout était mieux avant, que la nature était parfaite et que l’intervention de l’homme en a perturbé l’équilibre et altéré la beauté. Une idéologie hors sol qui filme longuement les plateaux tibétains sans dire un mot de la région dans laquelle on se trouve ni de la répression coloniale que l’occupant chinois y mène.
Le photographe animalier Vincent Munier entraîne l’écrivain et explorateur Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges sur les haut plateau Tibetin. Vont ‘ils réussir à photographier ce ce mystérieux animal ? La réponse, pourtant bien présente sur l’affiche, est quasiment accessoire et devient presque un prétexte pour une ode à la beauté de la nature et au temps suspendu. La qualité des images est tous simplement époustouflante et devient sur grand écran tous simplement magique.
En enseignant la technique de l’affût, et à travers les dialogues entre les deux protagonistes V. Munier et Sylvain Tesson nous invite à réfléchir sur notre monde. « tout, tout de suite de l'épilepsie moderne » . Ou cette citation qui pourrait résumé la pensée de Tesson « La terre avait été un musée sublime. Par malheur, l'homme n'était pas conservateur. »
Le tous avec une BO impeccable interprété par Nick Cave avec une magnifique chanson « we are not alone »/ nous ne sommes pas seul.
Pour être honnête je suis allé voir le film sans grande conviction, n’étant pas grand fan des documentaires sur grand écran. J’en suis ressorti subjugué. LA PANTHERE DES NEIGES, est tous simplement un chef d’œuvre, ce que le cinéma Français fait de mieux
Grosse perplexité : comment peut on vanter les merites du silence et de l’observation de la nature et passer tout un film à perorer , commenter, philosopher ? Ça étouffe la beauté des images … Donnez nous un véritable reportage animalier, et l’on pourra alors parler de la panthère des neiges
Ce documentaire est d'un ennui ! Quel dommage lorsqu'on aime les animaux de voir pendant 1h30 2 hommes dans des montagnes qui sont loin d'être les plus belles sur notre planète en plus .... A 2 ou 3 reprises vous voyez des animaux attendrissants les 5 dernières vous voyez la panthère c'est tout. Dommage de sortir un documentaire au cinema pour voir ca.
pour être honnête ce film il n'a pas le niveau pour sortir au cinéma c'est plutôt destiné à la télévision c'est là que est sa vraie place en effet , narrateur qui a une voix pour tous sauf être narrateur, amateurisme dans pleins de domaine même en réal, et aussi ils font la moral dans le films piur la protection de l'environnement alors que eux même dans leur comportement et leur façon de travailler on vois dans ce documentaire qu'il ne protège pas vraiment, on et également surpris par leur stupéfaction lors de scène logique et que tout le monde saurait comment faire on trouverais ça normale à certain moment mais eux sont presque ignorant. Les paysage du Tibet sont magnifiques, avec animaux aussi magnifique même si la encore on apprend rien du tout sur les animaux cedt triste de payer sa place pour ça ! Des animaux magnifique, certains connue d'autre moins voire pas du tout , le Tibet et se peuple au rendez vous .
J'aimais le photographe et l'écrivain séparément alors réunir les images de Vincent Munier avec les mots de Sylvain Tesson, un vrai régal... Vincent Munier choisit volontairement de ne montrer que le "beaux" et pas "l'empreinte" humaine. Même si c'est présent en filigrane tout le long du film et que les paroles de Sylvain Tesson évoquent la déconnexion de totale de l'homme sur son environnement.
Un voyage dépaysant mais un peu trop contemplatif, aux images sublimes mais au discours assez pompeux, qui suit au plus près deux passionnés, l'écrivain Sylvain Tesson et le photographe animalier Vincent Munier, dans leur quête insaisissable d'un animal mythique et majestueux de l'Himalaya.