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    Guermantes
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    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2021
    Guermantes à l'eau ! En juillet 2020, Christophe Honoré dirige les répétitions d'une pièce, tirée de l’œuvre de Proust, qui ne sera jamais jouée devant des spectateurs, pour cause de pandémie. Guermantes est donc devenu un film mi-documentaire, mi-fiction, entre extraits théâtraux, états d'âme des comédiens devant un spectacle fantôme, moments de spleen et d'ivresse d'une troupe tout juste déconfinée. En vérité, l'impression est celle d'assister à un grand déballage d'égos (plus ou moins réels), un "du côté de chez soi" qui ne nous concerne qu'à moitié, comme si les sentiments de ces professionnels de la profession valaient davantage que ceux des soignants, des restaurateurs ou des étudiants, trois des populations parmi d'autres, touchées de près ou de loin, par la pandémie. Et comme l'on oscille entre vérité et mensonge, au sein d'un trop grand nombre de protagonistes, qui empêche que l'on s'attache à l'un ou à l'autre, l'ensemble devient de plus en plus foutraque et soporifique, à l'exception des scènes où le texte de Proust reprend le dessus ou quand des intermèdes musicaux apportent un vent de fraîcheur. Le film est un beau cadeau, sans nul doute, pour les pensionnaires de la Comédie française et pour tous ceux qui ont participé à l'aventure. Le spectateur, lui, aurait préféré une captation de la pièce elle-même, sans devoir supporter cette interminable démonstration narcissique.
    dujean2
    dujean2

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    Appeler cela un film est une escroquerie. C'est long et ennuyeux. L'idée de départ était pourtant bonne mais pour faire un film il faut de la matière. Que voit-on ? Une succession de scénettes sans relations entre elles. On n'arrive pas à comprendre si les comédiens jouent un rôle ou si c'est du pur direct, de l'instantané. Quel intérêt de montrer une actrice qui a du mal à retirer sa robe de scène pour se retrouver poitrine à l'air ? Quel intérêt de montrer lors d'en repas en commun en extérieur l'état d'ébriété d'une autre actrice ? Les acteurs de la comédie Française ne sortent pas grandi de ce pseudo film mal monté. Quand on ne sait pas quoi faire, il est parfois préférable de ne rien faire.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Nombrilisme, narcissique et vain ce documentaire ne nous montre rien, ce film ne nous raconte rien.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    On peut être cinéphile et amateur de théâtre, et en particulier des spectacles de la Comédie-Française. Aussi, le dispositif de mise en abyme proposé par Christophe Honoré était séduisant le papier. Mais le film a bien soixante minutes de trop. Passée la première demi-heure, il s'enlise dans la redondance, le verbiage, l'adecdote ou la pose.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2022
    J'adore Christophe Honoré, j'adore Proust, mais là je ne suis pas certain de suivre la démarche.

    En fait j'ai beaucoup aimé tout le début du film que j'ai trouvé formidable où on suit une troupe de théâtre, qu'on comprend être la comédie française et qui a voté pour ne pas jouer le spectacle Le côté de Guermantes mis en scène par Christophe Honoré. On comprend les questionnements vis à vis de la situation sanitaire, sur le fait que c'est vain de répéter un spectacle qu'on ne va pas jouer (il me semble que dans la vraie vie du monde véritable ils l'aient tout de même joué). Et puis on a tous les questionnements sur la mise en scène d'un type qui vient plus du cinéma que du théâtre, les doutes des comédiens, etc.

    En plus on a quelques lectures/réinterprétations de Proust qui sont délicieuses, ça me donne, encore une fois, envie de continuer à lire La Recherche.

    Et puis on se rend compte que ce qui intéresse Honoré c'est pas forcément tant les répétions que les personnages, leurs questionnements amoureux, leur vie, leurs désirs... je dois dire que moi je m'en contrefous. Alors oui, voir un vieil homosexuel explique que le rapport au corps de l'autre durant la pandémie, avec ce corps de l'autre qui est un danger potentiel, lui rappelle l'épidémie du Sida lorsqu'il était plus jeune, ben ça dit quelque chose et sans doute que Honoré touche quelque chose d'assez juste et il y a quelques fulgurances comme ça dans ce film qui est beaucoup trop long. Mais la majorité du temps, ben c'est juste inintéressant ces vies de grands bourgeois dont je suis bien incapable de comprendre le comportement.

    Je m'explique...

    Ils répètent dans un théâtre, le soir, ils mangent ensemble et va savoir pourquoi ils décident de dormir tous sur place... pourquoi ? ils n'ont pas tous un appart à Paris (un pied à terre comme ils aiment dire) ?
    Et je n'y crois juste pas à ces gens qui plutôt que de prendre un taxi vont dormir par terre sur la scène du théâtre.

    Si on voulait raconter la proximité entre ces acteurs, les faire répéter dans un lieu reculé, lors d'une retraite ou que sais-je, où il était prévu qu'ils dorment sur place aurait eu plus de sens. Je veux dire on voit quand même des trucs totalement déconnectés du monde, avec des bourgeois se réjouir de dormir sur des bancs publics. Les SDF chics.

    Révulsant.

    Le film dure quasiment deux heures trente, il fallait couper une heure, se recentrer sur ce qui fonctionne : le théâtre.
    Et puis vraiment un truc qui m'a marqué, c'est qu'à aucun moment ils ne se posent la question de l'argent. Ils ne vont pas jouer, mais ils ne se disent pas qu'ils ne vont pas être payé. C'est quand même un sacré luxe, encore plus en période de pandémie de n'avoir pas du tout à se poser la question de l'argent alors qu'on est au chômage technique.

    Alors on me répondrait, sans doute à raison, que c'est un côté proustien, plongé dans cette bourgeoisie, qu'on se surprend à apprécier et dont on embrasse finalement les passions, mais là ça ne prend pas. C'est trop artificiel. Disons qu'il manque vraiment un côté crédible pour se prétendre être un film "naturaliste" sur une troupe de théâtre, tout semble trop écrit.

    Bon j'avoue que je me suis bien marré à la passion d'Honoré de foutre tout le monde à poil, surtout les mecs, mais malgré tout je ressors de là partagé, entre des moments de grâce qui fonctionne vraiment bien (Lafitte est exceptionnel dans toutes ses scènes, notamment une où il joue un Cyrano de Bergerac totalement gay) et d'autres qui rallongent inutilement un film déjà trop long et qui n'a pas grand chose à dire.

    Je crois que c'est ma première déception chez Honoré depuis Non ma fille tu n'iras pas danser. Triste.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Ai vu "Guermantes" le film doc-fiction de Christophe Honoré avec une partie de la troupe de la Comédie-Française. Je ne peux que crier haut et fort mon admiration, mon grand attachement aux comédiens de cette sublime institution, dont je suis le travail très régulièrement et qui m'ont fait délaissé l'Opéra de Paris. Mars 2020 : comme chacun sait tout le monde se confine... et à la Comédie Française à trois semaines de la première du grand spectacle attendu de l'année "Guermantes" d'après Proust, la production se retrouve à l'arrêt pour être reportée en Juillet suivant... puis annulée tout simplement... Christophe Honoré tout déçu et blessé fera donc un film sur cette aventure qui intègre des moments de répétition, des à-côtés, des digressions, des longueurs et du rien. Evidemment l'on comprend bien qu'en si peu de temps il n'y ait pas eu le temps d'écrire un réel scénario, donc la place à l'improvisation est grande, intéressante, surprenante et "questionnante". Entre les répétitions intenses et bordéliques nous voyons la troupe parlementer sur l'arrêt net de la production, pique-niquer dans les jardins de Marigny, dormir et rire dans les loges et entre les rangées de fauteuils, téléphoner et confier leur soulagement que la production ne se fasse pas (ce qu'on peut comprendre quand on voit les quelques extraits du spectacle...) ou quitter leur psy avec fracas, flirter, dessiner (avec un immense talent) chanter (avec un talent tout aussi grand)... et ce pendant 4 jours. Alors oui, quel bonheur de voir et d'entendre l'émouvant Stéphane Varupenne camper Marcel et jouer de la guitare si parfaitement, la pétillante Julie Sicard fumer un joint, la solitaire Anne Kesler qui croque au fusain de loin des moments de vie, l'impériale Elsa Lepoivre aussi rayonnante dans la vie que sur scène, le si drôle et touchant Serge Bagdassarian, le nombrilisme et maladroit Laurent Lafitte, le magnétique Sébastien Pouderoux dont la caméra complaisante d'Honoré colle aux fesses dans tous les sens du terme, avec grande insistance... Mais pendant 2h20 ce n'est pas possible. C'est encore plus long et répétitif que les séances diapos de mon enfance. On ne sait jamais si les comédiens jouent un rôle où si c'est vraiment du documentaire.... on en ressort en concluant que c'est probablement un mélange des deux, mais il se dégage comme un malaise. Qu'à voulu vraiment faire et dire le metteur en scène ? La réponse restera énigmatique. L'idée est très intéressante même si ce n'est pas nouveau ; filmer de l'intérieure cette troupe de théâtre au travail et dans la vie de tous les jours... mais pour dire quoi ? Les petites histoires du quotidien sont amusantes et touchantes mais s'évaporent comme des bulles de savon dont il ne reste rien après 5 secondes. Je ne peux cacher mon plaisir d'avoir vu ces grands comédiens sur un grand écran et au naturel, de vivre un petit bout de leur confinement, de leurs angoisses, de leur fraternité renversante nimbée de petits coups bas qui font mal... mais comme j'avais suivi sur le site de La Comédie Française tout le travail journalier et passionnant de toute l'équipe à travers des discutions et des lectures, je n'ai pu qu'être aussi déçu de ce film qui ne relate que de l'anecdotique. Christophe Honoré se retrouve bien seul face à une troupe relativement soudée... d'ailleurs sous la contrainte de répéter pendant plusieurs jours alors que le spectacle n'aura pas lieu, la troupe se fédère de plus en plus jusqu'à une soirée au Ritz très amusante... et le metteur en scène quitte le navire petit à petit ne participant plus que de loin et puis plus du tout aux soirées et aux moments collégiales pour se retrouver chez lui à draguer un jeune comédien (le seul à ne pas être dans la troupe ...gros malaise du spectateur). Est-ce cela le sujet du film ? Un metteur en scène connu qui a été choisi et désiré par une troupe quadri-centenaire et qui se sens petit à petit délaissé, désillusionné et abandonné ? On ne peut que reprocher au réalisateur son manque de rigueur quand on montage (mais y en a t il vraiment un, tant on a l'impression de voir l'intégralité des rushes). J'ai tout de même été très touché entre deux moments de léthargie par ces personnalités si fortes, ces acteurs si généreux et entiers qui ne sont pas toujours filmés à leur avantage. Mais à part à quelques parisiens qui suivent régulièrement le travail de cette institution à qui s'adresse ce film ?
    Maite.ferhat
    Maite.ferhat

    73 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    J'ai assisté à la Première de GUERMANTES, au Festival du Cinéma Américain de Deauville dans la sélection "Fenêtre sur le Cinéma Français", et que dire ...
    Ce film ne se raconte pas, il se vit. Christophe Honoré réussit, une fois encore, à nous emporter dans le sensible de l'être humain. Il n'y a rien à intellectualiser, juste à ressentir. Nous débarquons dans la Comédie Française, comme une petite souris, pour y observer les impacts des mesures sanitaires du COVID dans une troupe de théâtre. Les sentiments sont complexes ; mettez dans un blender l'envie, le rejet, la colère, l'amour, la tendresse, l'égo, l'instabilité, l'humour, et vous aurez ce mix final qu'est Guermantes et qui nous tient pendant 2h.
    Christophe Honoré nous livre à travers ce film son intimité et celle de la troupe de la Comédie Française avec laquelle il a travaillé, et c'est un pari réussi.
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Ce film est un non sens total: pas de scénario, prétentieux, inintéressant... Un conseil : lisez le livre.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    137 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2021
    Je me suis délectée de ce film. Comme lorsque l'on s'amuse avec des vieux amis. Ayant la chance d'aller souvent à la comédie française. J'avais vraiment l'impression de retrouver une bande de potes. Et leur talent l'ébloui toujours. Cependant j'ai bien peur que cela soit un film un peu nombriliste . Dommage il y avait un merveilleux film à faire sur le théâtre. Le désir de jouer malgré tout. L'essence de la passion de jouer, de transmettre, de se perdre. Un beau film sur l'effet de troupe etc... ici il n'y a qu'un petit film fort sympathique mais qui n'amènera personne de novice dans les théâtres.
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    La troupe de la Comédie-Française apprend que "Guermantes", qu'elle est en train de répéter sous la direction de Christophe Honoré, ne sera pas représentée à cause de la pandémie de Covid. Elle décide néanmoins, après quelques tergiversations, de poursuivre les répétitions pour le plaisir de rester ensemble.

    Le sujet de "Guermantes" et sa bande-annonce m'inspiraient quelques réticences. J'appréhendais un film-concept, en roue libre, sans scénario, figé dans la contemplation narcissique d'une troupe d'acteurs sans boussoles. Mes préjugés étaient confortés par les premières scènes du film qui démarre après que la troupe a décidé de suspendre les représentations. Je trouvais qu'on ratait un épisode qui aurait pu être passionnant et qui résonnait diablement avec les temps troublés que nous traversons : les débats au sein d'une collectivité sur la meilleure façon de répondre à l'épidémie. Faut-il suspendre les représentations au nom du principe de prudence, pour éviter qu'elles provoquent des contaminations parmi les acteurs ou parmi les spectateurs ? Ou faut-il les maintenir, avec les précautions idoines, pour que la culture continue à vivre et que le lien social ne disparaisse pas ?

    Sevré des réponses à ces questions là, j'ai donc pris l'intrigue en route, dans une direction qui ne m'intéressait pas vraiment, celle-là même qui constitue le sujet du film : la vie d'une troupe placée dans la situation un peu surréaliste de répéter une pièce qu'elle ne jouerait pas.

    J'aurais pu ne pas accrocher et faire miennes les critiques, certaines assassines, qui descendent "Guermantes" en règle : un film long (2h20) brouillon, narcissique, qui s'épuise dans une succession de scènes anecdotiques... Miraculeusement il n'en fut rien. Le visionnage de "Guermantes" fait partie de ces expériences étonnantes qui me font tant aimé le cinéma : j'y ai pris un plaisir que je n'escomptais pas (la réciproque hélas est vrai et je suis tout aussi souvent déçu par un film qui aurait dû m'enthousiasmer).

    Je me suis laissé emporter par la fougue, par l'énergie de cette brochette d'acteurs exceptionnels que, faute de fréquenter assidûment le Français, je n'identifiais pas, à quelques célèbres exceptions près (Laurent Lafitte, Dominique Blanc...). Comme Proust se plaisait dans "La Recherche" - et tout particulièrement dans son troisième tome - à décrire avec une lucide ironie les moeurs de la haute bourgeoisie qu'il fréquentait, Honoré se fait l'entomologiste de cette haute société qu'il connaît bien : les gens de théâtre. Certes, les histoires que "Guermantes" raconte sont minuscules : untel a peur de vieillir, un autre de ne plus séduire, une autre encore hésite à quitter la troupe... mais elles s'entrelacent avec une telle fluidité, elles sont présentées avec une telle intelligence qu'il n'est pas excessif de parler au sujet de "Guermantes", même si les mots semblent galvaudés et exagérés, de grâce voire de génie.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    C'est une belle troupe avec des comédiens "nature". Les liens qu'ils créent dans cette nuit au théâtre sont ineffables et troublants. La scène lugubre de l'agonie dans les dix premières minutes pourrait nous refroidir. Mais on ne sait pas si c'est joué, improvisé, si c'est du PROUST. Alors on continue et on se prend au jeu!
    Certaines saynètes sont marquantes : chuchotement d'une scène au milieu du plateau en pleine nuit pendant que d'autres dorment dans les recoins, craquage de comédienne dans les toilettes du jardin Marigny, fumette à 3 les uns dans les autres, envahissement d'une chambre au RITZ en mangeant une sole en souvenir de PROUST, pose d'un acteur nu autour de la fontaine,...
    Cette nuit-là les a soudés, les a rendus complices.... Merci le COVID pour ce film hors-normes!
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2021
    En 2021 en pleine crise sanitaire, après plusieurs semaines de répétition de "Le côté de Guermantes", l'administration de la Comédie Française décide de ne pas jouer la pièce. Le metteur en scène, Christophe Honoré et les comédiens de la troupe choisissent de poursuivre les répétitions dans un théâtre Marigny désert et dans une ambiance entre spleen et ivresse.

    Claude Mathieu, Anne Kessler, Eric Genovese  Florence Viala, Elsa Lepoivre, Julie Sicard, Loic Corbery, Serge Bagdassarian, Gilles David, Stéphane Varupenne, Sébastien Pouderoux, Laurent Lafiitte, Dominique Blanc, Yoann Gasiorowski jouent leur propre rôle de comédiens se trouvant dans la situation inédite d'impossibilité de jouer et de comédiens interprétant Proust. Honoré joue son propre rôle et prend un malin plaisir à créer le trouble en mettant en scène le presque réel. Son film dessine un beau portrait de la vie d'une troupe de théâtre, ses complicités, ses disputes, ses doutes individuels et sa force collective. La Comédie Française, sous la direction d'Eric Ruff, s'acoquine régulièrement avec le cinéma, invitant des réalisateurs, adaptant des films, installant des écrans sur la scène de la salle Richelieu. Les admirateurs des talentueux comédiens de la Comédie Française ne seront donc pas surpris de les voir se prendre au jeu que leur propose Christophe Honoré.
    sanscrierart.com
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Un film magique et audacieux sur le collectif, l'importance de la culture. Totalement immersif, on en sort avec l'envie de rejoindre nous aussi une troupe de théâtre.
    Nico290782
    Nico290782

    12 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2022
    Ce film est d'un ennui total. Et bien sûr comme tout film français qui se respecte, on met en avant des corps nu et la cigarette au bec, comme si fumer donnait un air "intelligent". (Les américains ont arrêté depuis 20 ans je pense). Ce n'est tant pas les acteurs qui sont mauvais mais la réalisation de ce film. Amateur de bons films, passez votre chemin.
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2022
    Un film qui donne envie de faire partie d'une troupe de théâtre...un éloge à la créativité et à la liberté.
    Les meilleurs films de tous les temps
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