Une passionnante histoire de musique et du combat de deux jeunes sœurs prodiges et passionnées dans un monde exigeant et très très dur. Un casting de qualité pour interpréter merveilleusement une jeune Chef d'Orquestre très déterminée. La fin est très bien travaillée et pleine de sens, bravo !!
Inspiré d’une histoire vraie, le film relate le combat d’une jeune fille de 17 ans (maghrébine et vivant en Seine-Saint-Denis) à devenir cheffe d’orchestre. Elle fait face à toute la misogynie où il lui est répété qu’être cheffe d’orchestre n’est pas un métier de femme. L’histoire se déroule dans les années 1995-1996. Le film montre aussi la difficulté des femmes à devenir professionnelle dans la musique classique, sa sœur jumelle excelle au violon. Les jumelles sont toujours vivantes.
La partition est très bien réalisée, aucune fausse note. Ce film est bouleversant, prenant et le très bon jeu des actrices et des acteurs fait que nous nous attachons aux personnages. Pour ma part, j’ai ressenti une profonde empathie pour Zahia, j’avais envie de l’aider, de la soutenir dans son combat. Les parents, de Zahia, Fettouma et le petit frère, sont touchants et ont une place déterminante auprès de leurs enfants. À l’image de notre société patriarcale, le monde de la musique professionnelle ne laisse pas la place aux femmes surtout lorsqu’elles souhaitent être cheffe.
Grâce à ce film j’ai appris que seulement 6% des femmes sont cheffes d’orchestre dans le monde et seulement 4% en France. Je vous recommande ce film !
Très beau film sur une histoire vraie qui fait chaud au cœur. Aucune caricature dans l'attitude des chefs ou musiciens. Les acteurs sont touchants et le film est porteur d'espoir.
Inspiré d’une histoire vraie, le récit d’apprentissage audacieux d’une lycéenne de banlieue déterminée à devenir chef d’orchestre, noyé hélas dans un océan de clichés, malgré la prestation sans fausse note d’Oulaya Amamra, bien drivée par le maestro Niels Arestrup.
Inspiré de l’histoire des jumelles Ziouani, le film de Marie-Castille Mention-Schaar se concentre davantage sur Zahia (magnifique Oulaya Amamra) qui se rêve en cheffe d’orchestre que sur sa sœur violoncelliste Fettouma (Lina El Arabi, très bien également). Ne tombant jamais dans le pathos, ce biopic n’évite cependant pas les clichés mais sait toucher son public aussi bien aux oreilles qu’au cœur.
Ce film fait un bien fou et montre une humanité positive forte et pleine de générosité Vive le regard féminin dans le cinéma Merci Marie-Castille Mention-Schaar
Quand le film était en salles, j'étais un peu dubitative au vu de nombreux films récemment sortis sur l'ambition dans la musique classique et l'opposition qu'il en est souvent fait avec la culture dans les banlieues. Le film étant sur canal + et ayant vu Zahia Ziouani dans les médias, j'ai eu envie de laisser une chance à ce film. Et quelle révélation ! On est tout de suite embarqué dans cette magnifique histoire entre deux soeurs jumelles passionnées de musique classique grâce à l'héritage culturel de leur père (excellent Zinedine Soualem) et les deux actrices sont absolument formidables. La fin m'a émue aux larmes, c'est dire... Un très joli film qui donne le sourire, sans scènes trop pesantes, et un message d'espoir pour tous les jeunes qui veulent s'en sortir, quel que soit leur milieu.
Bon film avec un rythme intéressant. Néanmoins, à l'image de nombreux films français actuels, on a presque l'impression d'avoir déjà vu le film tellement le scénario est à certain moment plat.
Depuis "les héritiers ", le cinéma de Marie Castille Mention Schaar vaut toujours le détour, parce que la réalisatrice choisit des sujets forts et qu elle a un talent certain de conteuse. Cela dit, elle n'évite pas quelques clichés sur les banlieues : le message est simple (pour ne pas dire simpliste) ; Quand on vient de banlieue, on est forcément génial et on a la niaque, quand on vient d un milieu plus aisé on est forcément un peu plus con. La réalité est un peu plus complexe, non ? Cette petite tendance à la simplification est bien dommage dans la mesure où, dans "Divertimento", au détour d'une scène remarquable entre un père et son fils, la cinéaste est capable d'une certaine finesse.
Très attendu comme film. Mécaniques classiques, rien de bien surprenant même si les thématiques abordées restent intéressantes. L'essentiel du film reste parachuté, la lutte sociale est un peu bâclée. Ressemble beaucoup au Brio mais en moins bien amené et bien moins drôle ... un peu déçu.
Le schéma narratif en vogue (la banlieue, à force de talent, parvient à trouver sa place dans les milieux plus huppés) dans le cinéma français actuel… est ici dans une dimension humaine qui tend vers la sobriété et tente d'éviter au maximum la caricature, même si le film n'échappe pas aux quelques gimmicks habituels, propres à la confrontation des mondes. Sans doute parce que le film est inspiré d'une histoire vraie, on parvient à les laisser de côté pour s'intéresser à ces deux formidables protagonistes, dont le lien indéfectible lié à leur juméllité est parfaitement tenu de bout en bout du film. Certes, malgré les obstacles rencontrés par les héroînes; le film propose une vision fantasmée, idyllique, du pouvoir de la musique qui - comme dit dans le film : "si elle ne peut pas changer le monde, elle peut changer les gens. on a bien-sûr envie d'y croire… tant qu'on ne se branche pas sur une chaine d'infos. Quoi qu'il en soit, Divertimento est sans aucun doute l'un des films sur la musique qui m'a le plus touché. Whiplash par exemple était brillant mais un brin répétitif à mon goût, heureusement sauvé par un final spectaculaire ; Divertimento est beaucoup plus modeste dans la forme, moins original dans son déroulement… et pourtant, il aura sans doute une empreinte plus forte sur moi.