Film de science fiction auquel on n'adhère pas. Il ne suffit donc pas de beaux décors et d'effets spéciaux pour pondre un chef d'œuvre. Encore faut-il un bon script. Ce qui n'est pas le cas ici.
Film atypique qui nous offre une figure assez progressiste de la race humaine. Un film qui malgré tout ne va pas plaire a tout le monde. Je conseille de lire le synopsis avant, car c'est assez difficile a comprendre. Félicitation a David Cronenberg qui a su nous montrer une vision utopique, fantaisiste de l'humain dans sa folie inéluctable.
Mon avis est plutôt mitigé, peut-être que certains éléments m'ont échappé. J'ai aimé le concept, la mise en scène et surtout la musique. Le scénario m'a laissé un goût d'inachevé, car le début était pourtant bien parti, très captivant. Cependant il manque quelque chose pour en faire un film marquant.
Quand Cronenberg devient Kronenbourg....Alors qu'il fut un immense réalisateur, tout comme une grande bière artisanale d'abbaye, ce truc pseudo inspiré d'ExistenZ ou encore des relans de Videodrome, 2 chefs-d'œuvres, Cronenberg est au bout du bout, ce truc est un navet sans queue ni tête. David, il est temps que t'arrêtes le cinéma, tu n'y comprends plus rien en essayant de recycler certains thèmes géniaux que tu as eu...mais il y a 20 ou 30 ans de cela. Et quand je lis certains commentaires façon les cahiers du cinéma, expliquant que c'est un bijou, il ne faut vraiment pas connaître le travail de Cronenberg d'il y a 30ans au moins pour sortir des inepties pareilles. C'est une immense daube, et j'ai mal pour Viggo, qui a voulu rendre service à son pote. Et Léa Seydoux...mais quel désastre ! Elle va parfaitement avec le film, Zéro. Arrêtes le cinoche David !!! Amuses toi dans tes trucs d'arts bizarres que seuls les gens qui ont du cash valident. Une vraie bouse.
Souvent perçu comme un provocateur, amateur de viscères ou de perversions sexuelles (Crash avait suscité le scandale à Cannes), David Cronenberg a tissé sa toile en faisant de son obsession pour le corps et ses mutations le motif majeur de sa filmographie. Pourtant, face à ceux qui le qualifient de maître du body horror, le cinéaste originaire de Toronto répond beauté intérieure, ce qui nous renvoie à son chef-d’œuvre Faux-semblants (1988) dans lequel des jumeaux gynécologues (Jeremy Irons) fantasmaient un concours de beauté dédié aux organes internes.
Si dans sa forme, le film tombe dans le recyclage de l'iconographie cronenbergienne, le fond du propos est bien plus convaincant. Le corps humain est-il frappé d'obsolescence ? spoiler: Faut-il l'adapter à un environnement devenu hostile ? Le body art extrême et la chirurgie sont-ils une nouvelle forme de sexualité ? Autant d'interrogations troublantes anticipant l'avenir d'une humanité qui ne ressent plus la douleur physique... ni le plaisir.
Les protagonistes espèrent rallumer la flamme de leur désir à travers des pratiques masochistes, tout comme les personnages de Crash (prix spécial du jury à Cannes, 1996). Ce que nous dit Cronenberg, bis repetita, c'est que la chair est triste. Dans le processus méthodique de destruction du corps, les émotions s'évaporent. Provocateur Cronenberg ? Le cinéaste se fait ici moraliste spoiler: et pourfendeur d'une idéologie transhumaniste qui séduit et contamine une humanité sombrant peu à peu dans une nuit éternelle.
Mes autres critiques ici : https://cinebulles.blogspot.com
C'est mou, c'est ennuyant, Seydoux... On accroche pas à cette histoire sans queue ni tête. Le Public le lui rend bien, 1ère séance, 1 spectateur, 2ème séance, 1 spectateur...
Le film n'est pas mauvais, mais ce casting avec Seydoux détruit tout. Encore une fois cette mauvaise actrice réduit à néant le jeu des autres acteurs. Comment cette Dame, se retrouve dans tout ces films... COMMENT ??
Film touchant qui ne sort jamais du méta. Du gore qui se veut artistique, mais qui masque un certain moralisme dont on a du mal à sortir : l'anti-eugénisme. Ce film est un éloge de la normalité.
Pour moi David Cronenberg est le plus grand réalisateur de films d'horreur. S'il y a sûrement des films indépassables dans le genre (Massacre à la tronçonneuse en tête), le réalisateur canadien a enchaîné dans les années 80 et 90 une brochette de films exceptionnels : Chromosome 3, Vidéodrome, La Mouche, Faux-semblants pour ne citer que les plus célèbres. Sa fascination pour la trinité chair/esprit/technologie s'est déployée sous de nombreuses formes, comme un cinéma mutant obsédé par sa propre transformation. Hélas, cet immense cinéaste a perdu considérablement de son attrait avec ces deux derniers films (Cosmopolis et Maps to the stars), jumeaux glacés et pédants qui incarnent un étrange snobisme avant-gardiste. La bande-annonce de Crimes of the Future laissait augurer d'un furieux retour à la chair et à ses transformations. Film-testament dans le sens où l'on retrouve différents motifs de sa filmographie (Crash, Le festin nu, eXistenZ), Crimes of the future, malgré ses promesses, est une immense déception. On a vraiment l'impression de voir un film Chanel pour amateurs d'horreur (l'inverse marche aussi). La désincarnation du long-métrage aurait pu être fascinante, mais elle ne fait qu'ennuyer. On reste de marbre devant ce cinéma bourgeois qui ne propose rien de neuf. Heureusement, pour sauver les meubles, Howard Shore, encore lui, nous livre une incroyable composition sonore sombre, futuriste et mystérieuse, qui nous invite à la réécoute à imaginer ce qu'aurait pu être ce film-somme.
Un futur étrange où la douleur a disparu et où des mutations génétiques apparaissent. Certains y voient des dégénérescences qui doivent être traquée, d'autres une évolution, d'autres des évènements qui doivent être performés au sens artistique.
Compliqué a raconter mais superbe la vision performance, installation dans son acceptation artistique, se traduit par une superbe image un formalisme. Il est question de corps, de déformation, de chirurgie alors il y a une dureté, une violence qui fait que ce film doit être vu par un public dirai je averti et un peu âgé.
Un film sur le rapport au corps et d’éventuelles limites.
Cela fait huit ans que David Cronenberg ne nous avait pas donné rendez-vous dans les salles obscures et pour son retour avec "Les crimes du futur", il y a des choses que j'ai adhéré dans son nouveau film et d'autres moins !! Commençons par le début ou une femme tue son fils qui mangeait une espèce de vase avec un coussin en l'étouffant, bon. La suite ou l'on suit un couple dont l'homme a plus d'organes dans le corps changé par la science de sa compagne, la scène est horrible quand on y regarde et pendant un moment, je me demandais ou ce long métrage nous mènerait ? Après, c'est pour ma part plus intéressant car beaucoup de femmes sont attirés par les chirurgies traités à l'écran de façon bizarrement érotique et installe une dimension au récit diaboliquement sensuelle. Et puis, la fin que je ne raconte pas. Je n'ai pas vu toute la filmographie de David Cronenberg à part "A History of violence" et "Les promesses de l'ombre", il a fait des oeuvres de sciences fictions comme ici surement meilleur. Les comédiens quant à eux sont excellents comme Viggo Mortensen, la belle et talentueuse Léa Seydoux, la charmante Kristen Stewart et un acteur qu'on n'a pas vu sur grand écran depuis longtemps qui fait plaisir a revoir, Scott Speedman. Mon avis est partagé.
Je n ai pas accroché du tout. Très déçu par le scénario,même en situation futuriste,j ai trouvé une grande pauvreté dans les dialogues.quand à la mise en scene,Georges Melies aurait fait mieux..très surpris et déçu, j ai quitté la salle à mi film.pourtant de bons acteurs étaient présents mais..
Un très grand film de Cronenberg, une réflexion sur l'art, l'humanité, l'amour... C'est intelligemment construit, l'esthétique est très intéressante. Le film fourmille d'hommages à des chefs d'oeuvre du 7e art. Léa Seydoux, qui m'énerve souvent, est très crédible, Kristen Stewart est magique, Vigo, rien à dire. Presque tous les couples de personnages sont excellents. Merci David. See you soon.