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Jean-Pierre Legros
24 critiques
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2,5
Publiée le 25 juillet 2022
Cronenberg a pour but de réaliser l'oeuvre la plus malsaine du 7ème art. Sans doute insatisfait de ses tentatives précédentes, il va plus loin. Il réussit à imaginer une humanité devenue vermine rampante et psychotique dont la disparition ne peut que réjouir. Une solution personnelle à la catastrophe écologique qui nous guette ?
Aussi beau, que ridicule, aussi poétique que sans intérêt, aussi bizarre que passionnant, ce film ne laisse pas indifférent. Malheureusement je suis totalement passé à côté. Trop irréaliste, même si au bon d'un moment on trouve ça normal. Mais pourquoi, pourquoi avoir fait un film comme ca ? Film à voir ? je ne sais même pas. Peut être que dans quelques jours, après avoir DIGÉRÉ le film, je me dirais que c'était un chef-d'œuvre... On peut s'attendre à tout.
Huit ans après le remarquable Maps to the stars, sorti en 2014, David Cronenberg nous plonge avec Les crimes du futur dans une atmosphère de SF à l’étrangeté de chaque instant. Dans un futur indéterminé, nous suivons Saul Tenser et sa compagne Caprice, incarnés par Viggo Mortensen et Léa Seydoux, deux artistes spécialisés… dans la production et l’extraction de nouveaux organes du corps humain. Alors que la sensation de douleur a été supprimée de la surface de la terre, le plaisir sexuel s’obtient désormais en se charcutant mutuellement les peaux. Synthétisant les obsessions développées par David Cronenberg depuis de nombreuses années, Les crimes du futur fascine autant qu’il ennuie de par son verbiage vain qui prend définitivement trop de place. À réserver aux inconditionnels du cinéaste canadien.
David Cronenberg nous concocte là, un EXISTENZ bis, en nous immergeant dans un monde futuriste inconnu et dérangeant ou les règles de vie et les rapports humains ont changés en replaçant la science et l'art dans un nouveau concept, les personnages ambiguës et troublant se croisent dans une folle farandole ou, science, douleur et philosophie s'entremêlent, s'adressant à un public avertis qui font de leur névroses une fable des temps nouveaux. Si vous êtes sado-mazo vous allez apprécier grave!
Le transhumanisme rarement représenté au cinéma l'est ici.
Il est artistiquement représenté et devient une performance artistique, visuellement belle, je ne parlerai pas de film contemplatif, mais il est difficile de ne pas juste apprécier ce qu'on regarde au delà d'y trouver un sens plus ou moins fort et sa pertinence associée.
Je ne comprend pas l’intérêt de faire un film sur le plaisir par la douleur sans avoir ouvert la boite de Pandor. L’art, le sexe, pour amadouer les bobos qui n’ont jamais été capable de regarder Hellraiser jusqu’au bout et de comprendre comment la roulette de ta dentiste pouvait te procurer du plaisir. Mr Cronenberg, en s'inspirant des Monthy Python pour la déco, aurait mieux fait de réviser ses classiques avant de se lancer dans ce mélo qui n’a rien de futuriste sinon le titre.
Cronenberg a réalisé des chefs d'oeuvre (La mouche étant mon préféré), mais à un certain moment, il faut savoir ranger la caméra au placard. Cronenberg n'a plus l'inspiration de sa jeunesse, pourquoi continuer et tomber dans le ridicule ? C'est le cas avec ce film incompréhensible, mal joué, Seydoux (et son faciès de poisson mort) Kristen Stewart entre deux joints et Mortensen pourtant excellent acteur d'une débilité affligeante ! Bref, Cronenberg prenez votre retraite et restez sur votre aura.
En temps normal j'aime plutôt les films de Cronenberg, ils sont toujours spéciaux et originaux. Mais ce film m'a horripilé, même les acteurs m'ont déçu, l'histoire, les raclements de gorge toutes les 10 secondes de Vigo Mortensen sont insupportables. Je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout tellement ça m'ennuyait. Grosse déception.
VIsuellement, c'est du Cronenberg, aucun doute là-dessus. Par contre, le scénario se traîne, n'évolue pas, les personnages non plus, et au final ce qui apparaît comme une bonne idée se révèle un effet de style sans préparation, dépourvu de développement ou de conclusion. Ca a bien changé depuis ExistenZ ou le Festin Nu.
Malgré le casting de qualité, Cronenberg ne parvient pas à dépasser l'idée initiale : une société futuriste où les gens produisent de nouveaux organes, et accessoirement font des performances artistiques basées sur ces nouveaux organes. Viggo Mortensen est toujours accroupi, couvert d'un costume noir, sans que ça soit vraiment expliqué. En fait, il n'y a presque pas d'explications dans ce film. Pourquoi la chirurgie est le nouveau sexe ? Pourquoi les gens ont besoin d'un lit spécial ? Si personne ne ressent la douleur, pourquoi les gens n'ont pas de blessures d'inattention ? Pourquoi quelqu'un meurt en essayant d'avaler une barre de plastique ? Il pensait que c'était du chocolat ? Pourquoi Viggo est constamment agonisant, alors qu'on peut retirer avec aisance n'importe quel organe ?
Les conversations sur l'art ne sont pas inintéressantes mais ne suffisent pas non plus à créer du rythme.
Le bureau d'enregistrement des organes, la brigade des moeurs, tous ces éléments relèvent de la création d'univers, autrement dit, ils sont dépourvus de narration. Le temps que Cronenberg mette en place son univers, le film se termine, et on reste sur sa faim. La vague symbolique écologiste (l'humain s'adapte pour manger du plastique) ne suffit pas.
La perversité sexuelle des personnages est complètement gratuite, sans doute pour séduire le spectateur. Le pire Cronenberg en ce qui me concerne.
Je dois pas assez être intelligent pour comprendre ce film ou pas assez bizarre, parce que j'en ai vu des film bizarre mais je crois que celui-ci bas tout les records de bizarrerie.. Pourtant j'apprécie les film complexe d'habitude mais là je n'ai pas accroché du tout .. Si vous n'aimez pas le gore n'essayez pas de le visionner il est quand même assez flippant pour le coup, peut etre le seul truc qui m'a plus...
David Cronenberg nous sert une sorte de best-of de sa filmographie, reprenant l'esthétisme d' Existenz, les thèmes de Crash, même la mouche y passe avec cette histoire de plastique digéré par de l'acide. Le problème c'est qu'il n'y'a pas de fil conducteur au scénario, et l'histoire patine sévèrement pour ne rien raconter, d'autant que le film aime s'écouter en s'épanchent dans des discussions bavardent pseudo-philosophiques, le côté malsain et immoral fait son petit effet au début puis s'estompe assez rapidement pour faire place à l'ennuie. Côté acting c'est plutôt correct même si sa paraît surjoué en fonction des scènes. Ce n'es pas complètement inintéressant mais il faut adhérer à l'univers du réalisateur.
Film sans queue ni tête, totalement dichotomique dans lequel modernisme rime avec des technologies ''avancés'' et bâtiments insalubres. Le film est chargé d'incohérences (spoiler: machine de formes squelettiques qui aide à digestion en faisant bougé jusqu'aux bras, un service gouvernementale à la pointe de la technologie ''des années 50'' dans des locaux délabrés, une chirurgie sans anesthésie qui procure du plaisir, sans compté que le film fait apologie de la scarification comme un acte sexuel...) spoiler: Tout ça pour que à la fin le mec bouffe du plastique . ne perdez pas votre temp à regarder ce film ''sauf si vous avez certaines déviances ça peut vous donnez des idées.''
Un Cronenberg plutôt bien et qui aurait même pu être un très bon film, mais non. Cela touche beaucoup d'éléments, peut-être trop. Par exemple, l'idée de confondre sexualité et chirurgie devenue en quelque sorte récréative n'est pas sotte, de plus elle est filmique, mais cela n'est pas assez développé, ce n'est que caressé sans déboucher sur rien. L'idée d'évolution de l'humain qui tient une grande place dans cette histoire fait penser aux utopies transhumanistes sans que ça n'aille bien loin. Il y a aussi une réflexion sur l'art, en particulier celui du spectacle vivant, mais cela n'aboutit pas davantage à grand-chose... D'où l'un des défauts du film qui, avec un scénario aux implications un peu tortueuses, en vient à essayer de faire tenir tout ça ensemble en abusant d'explications données dans des dialogues pesants. La société futuriste rappelle ici celle de Brazil par son ringardisme, mélange de technologies de pointe dans un environnement vieillot et sale. L'image est belle, bien typique de Cronenberg. Rien à dire de l'interprétation des acteurs qui est professionnelle. C'est bien sans plus.
J'en attendais beaucoup mais les extraits me faisaient craindre le pire. Malheureusement ce pire est arrivé, le grand Cronenberg vient de se vautrer, et la gamelle n'est pas belle à voir. Ni intéressant, ni vraiment choquant, le film déroule une torpeur et un ennui particulièrement tenace. Les acteurs n'ont pas l'air de comprendre le film plus que le spectateur, Kristen Stewart en tête, qui livre une prestation totalement hors sol et mémorable de médiocrité. Tout est cheap et moche et certains personnages ont des comportements qui ne seront jamais vraiment expliqués. De temps en temps Viggo Mortensen s'accroupit au sol avec un autre type pour parler, rares moments ou l'intrigue avance un peu. Mais l'éléphant au milieu de la pièce que personne ne semble voir, c'est le manque criant de budget. Tous les décors sont moches, les effets sont cheap, les costumes médiocres et même la réalisation est indigne d'un grand réalisateur comme Cronenberg. Un long pensum indigeste, absurde et ennuyeux qui prétend vaguement mettre en garde contre le transhumanisme avec du carton, du plastique, des chaises chelous et des acteurs assez mauvais.