Je suis mitigé sur ce film, il y a de bonnes choses innovantes et intrigantes, mais l'œuvre reste ennuyante. De plus elle est assez confuse. Toutefois esthétiquement c'est assez original, et l'ambiance intéressante. Il manque du dynamisme pour être porté dans le délire de "Cronenberg", puis c'est bien trop déjanté à mon goût. Après ça ne m'étonnerait pas qu'il y ait ce genre d'ignominie dans le futur.
Personnellement j'ai adoré ce film. Je le trouve très bien réalisé, écrit et joué. Quel plaisir de retrouver un réalisateur comme David Cronenberg. On retrouve la patte de l'artiste, on plonge dans cette univers absurde malaisant parfois glauque mais tellement jouissif. N'en déplaise à certains, le scénario, le parti pris sont bien présents. Ce film est une belle réussite et montre que Cronenberg n'a pas tout dit.
C'est vraiment dur à regarder... Rythme lent, ambiance glauque, l'histoire met du temps à être compréhensible et certaines scènes sont visuellement dérangeantes.
Comme souvent chez D.Cronenberg le scénario est relativement alambiqué et la mise en scène très froide, voire même baroque. Ce film n'échappe pas à cette règle. Intéressant dans l'ensemble et surtout dans le propos qu'il dénonce. Mais l'intérêt ne dure pas jusqu'au bout car c'est assez décousu et on peine à comprendre toutes les subtilités. Vous êtes prévenu, il n'est pas certains que chaque spectateur termine le film.
Terrible ! Un film d’une nullité affligeante… mais un casting qui donnait plein d’espoirs, tous déçus ! Mais alors tous ! Ne cherchez pas de sens autre que de pâles théories parapsychologiques sur un trans humanisme pseudodystopique… comment ce type de navet peut il prétendre à un quelconque festival, et pire encore, à une projection à un autre publique que son réalisateur déséquilibré… mystère ! Fuyez, il n’y a pas grand chose à comprendre et encore moins à voir, tout est à jeter ! Même le doublage de L Seydoux par elle même est à pleurer… mention spéciale pour Mortensen, un acteur immense, qui arrive à ne pas être misérable dans un rôle pourtant pitoyable, ce que n’atteignent pas les autres grands noms du cinéma qui se sont perdus sur ce plateau et dans ce décors digne des pires nanards un peu gores des annnees 80.
Très friand du cinéma de Cronenberg, je l'avais laissé sur Cosmopolis, une énorme déception. Avec Les Crimes du Futur, il renoue avec ses thématiques fétiches et se lâche complètement dans ce film d'anticipation tordu. Au croisement de Crash et Existenz, il nous livre une vision du futur peu ragoûtante avec quantité de déviances improbables. En s'appuyant sur un solide casting dont son chouchou Viggo Mortensen, il nous emmène aux confins de l'esprit humain dérangé avec une mise en scène intrigante et des scènes difficilement supportable pour le non initié. C'est étrange du début à la fin, on a l'habitude avec lui, mais pas dénué de sens, il pose pas mal de questionnements sur l'Homme et son rapport au corps et au sexe notamment et bien plus encore. L'exercice de style est périlleux et ne plaira pas à tout le monde, pour ma part j'ai apprécié cet essai dérangeant et ça m'a même donné envie de me refaire la filmo du monsieur.
Exclusivement réservé aux fans de Cronenberg... dont je ne suis pas... Chairs maltraitées, volonté évidente de choquer à partir d'un discours fumeux parfois incompréhensible. Images violentes, parfois dégueulasses. Le réalisateur canadien ressasse, radote ses obsessions. On est pas obligé de perdre son temps avec de telles complaisances.
C'est long et ennuyeux, on cherche en vain le scénario ... je suppose que de faire dans la succession de scènes glauques qui ont mis mal à l'aise certains est supposé être suffisant ... personnellement ces scènes je les ai trouvées ridicules ou grotesques, il n'y a pas l'amorce d'un début du pourquoi ou comment on en est arrivé là ce qui aurait nécessité d'écrire un scénario, au lieu de se contenter de tourner à vide. Il faut arrêter avec les soi-disant cinéastes cultes encensés systématiquement même quand ils sortent un film d'une affligeante nullité que même des nanards pourraient concurrencer.
Les thèmes de Cronenberg sont la, son film parle du corps, de l art de sexe, d évolution , de rapports humains, de paranoïa et j en passe. Mais c est comme si l’envie n’y était plus. Comme si la maîtrise de son art l avait dépossédé de sa capacité à créer de l’émotion. Car ce fut pour moins le principal soucis devant « les crimes du futur » : il ne m a rien provoqué, ni rejet, ni tension, ni attraction. Je l ai suivi d un ennui poli en me disant qu il passait à côté du potentiel créatif de son histoire. Pourtant les acteurs s’en sortent bien et il bénéficie d une belle partition musicale. Mais la flamme semble éteinte et ça fait peine à voir.
Film de science-fiction, écrit et réalisé par David Cronenberg, Les Crimes Du Futur est un long-métrage hélas plutôt moyen. L'histoire se déroule dans un futur proche ou le corps humain est l'objet de transformations et de mutations nouvelles, et nous fait suivre un artiste performeur mettant en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles, accompagné de sa partenaire. Ce scénario, pourtant aguicheur sur le papier, n'est malheureusement pas à la hauteur des attentes pendant un peu plus d'une heure et demie franchement ennuyeuse. Si les premières minutes nous plongent dans une ambiance mystérieuse, la suite de l'intrigue peine à donner satisfaction et il est difficile d'être impliqué dedans. En effet, celle-ci ne décolle jamais réellement et la promesse de voir un final impactant n'est pas respectée. L'intérêt fini par baisser, voir totalement disparaître avec le temps, la faute à un manque d'enjeu flagrant et un propos inabouti. Si les thématiques abordées questionnent, celles-ci sont hélas mal exploitées et limitées à un univers restreint ce qui est dommageable. De plus, le côté malsain et immoral ne parvient pas à atteindre à cause de scènes marquantes finalement peu mises en avant au détriment de discussions sans consistances et un aspect organique pas assez repoussant. Cela est notamment du aux personnages peu inspirants, pourtant interprétés par une distribution comportant quelques jolis noms. Malheureusement, le rôle de Viggo Mortensen fini par assez vite lasser à cause de sa façon d'être. Léa Seydoux et Kristen Stewart sont elles trop peu approfondis pour êtres réellement intéressantes. Les autres protagonistes étant eux sans réelles utilités. Avec de tels individus, difficile de créer des relations procurant de l'émotion. Le ton se veut donc particulièrement neutre et ce ne sont pas les dialogues amorphes qui améliorent tout cela. Là ou le long-métrage se rattrape un peu c'est sur sa forme. La réalisation de David Cronenberg est de bonne facture et offre quelques jolis plans, même si elle manque de créativité et de prises de risques. Cependant, sa mise en scène évolue dans des décors agréables et l'aspect des objets des technologies à venir est franchement réussi. Néanmoins, il est regrettable que les effets spéciaux ne soient pas à la hauteur quand il s'agit d'inciser les corps. Ce manque de réalisme flagrant a pour effet de ne pas rendre l'œuvre dérangeante et abjecte. Le visuel reste tout de même globalement convenable et est accompagné par une b.o. dans le ton mais aux compositions insignifiantes et vites oubliables, à l'image de la fin insatisfaisante. En conclusion, Les Crimes Du Futur possède trop peu de qualités pour en faire un film méritant d'être visionné et s'avère être un projet mineur dans la filmographie du cinéaste canadien.
Agé de presque 80 ans, David Cronenberg réalise un nouveau film abordant le thème de l’évolution du corps humain. Sorti en 2022, ce long-métrage demeure très difficile d’accès. La trame complétement barrée du scénario transpose dans une société futuriste des sujets aussi variés que la mutation génétique, la création artistique ou le désir sexuel. Au-delà de son caractère glauque et parfois vomitif, le schéma narratif reste tellement abstrait qu’il en devient insipide. Dans ce tourbillon décadent, Viggo Mortensen et Léa Seydoux tentent de rendre crédible ce délire onirique. Bref, une œuvre entièrement conceptuelle dont on ne parvient pas toujours à comprendre le sens.
En sortant du champ de la science fiction avec des chefs d’œuvre comme « History of Violence » ou « Les promesses de l’ombre », Cronenberg avait touché un plus large public. Revenant à ses obsessions de début de carrière (on pense fortement ici à « Existenz » pour le décorum, « Crash » pour les métaphores sexuelles très dérangeantes et même « Faux Semblant » pour la chirurgie, entre autre), il ravira ses fans de la 1ère heure et déconcertera certainement bon nombre d’autres. Reste que ses questionnements multiples sur le transhumanisme ainsi que sur la place de l’Art et de sa fascination, se révèlent souvent passionnants. Crépusculaire (par ses décors et la belle composition de Mortensen) et charnel (les séquences d’exposition des corps féminins dont celui de Léa Seydoux, jamais gratuits mais toujours signifiants), hypnotique et troublant, ce dernier film, aux allures de testament d’un auteur si singulier, ne laissera pas indifférent. C’est conceptuel, ça secoue, c’est du Cronenberg pur jus.