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Hulufo
7 abonnés
66 critiques
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4,5
Publiée le 25 mai 2023
"Sommes nous frappés d'obsolescences ?" D'une bizarrerie autobiographie au renouveau physionomiste. Cronenberg sexualise l'insexualisable et met en mouvement le simple fait d'exulter. Intarissable éloge de sa vie, son œuvre : la photographie affective du sexe en difformité.
Ce nouveau Cronenberg en divisera plus d'un. De part son scénario très atypique et son ambiance très lugubre. Quand le film commence on a du mal ou ce placer, on est entre fascination et perplexité car on est directement lancé dans un scénario qui ne nous explique rien mais qui malgré tout nous donne envie d'en savoir plus. Le film a un rythme assez lent ce qui en dissoudera certain même si à mes yeux cela n'est pas dérangeant. Certaines scènes sont très viscérale et sanglante ce qui pourra en dégoûter certains. Le casting est très bon même Léa Seydoux dont je ne suis pas fan habituellement m'as bien convaincu dans le fond et dans la forme. Un deuxième visionage serait utile pour capter tout les subtilités du scénario car la fin est assez abrupte mais nous laisse réfléchir après le visionage.
Avec "The crimes of the future", Cronenberg nous offre un long-métrage intriguant par moments et lassant pour d’autres. Le scénario est plutôt bien écrit, nous plongeants dans une époque future, où la métamorphose d’organes devient objet à la fascination. La réalisation est fidèle à Cronenberg, avec des décors simplistes sublimés par un jeu de lumière sobre. L’histoire est lente à se mettre en place, nous sommes dès les premières minutes mis devant un univers qui nous est inconnu, ce qui ne facilite pas la compréhension de celle-ci. De plus, un enchaînement d’événements avec des personnages dont le background très peu développé accroît l’incompréhension. Le casting est convenable, Viggo Mortensen ne tient pas le rôle de sa vie mais reste convaincant avec un duo comprenant une agréable Léa Seydoux, Kristen Stewart est également honorable. La B.O de Howard Shore est classieuse, accompagnant avec merveille les différents plans.
"The crime of the future" est un bon film, dommage pour l’histoire qui aurait mérité un éclaircissement pour une meilleure immersion et compréhension.
Si on se borne à "l'autopsie" des corps on serait tenté de voir un film d'épouvante. Mais il n'en est rien. Ce film est beau au sens artistique et profond tout comme le sont enfuis ces nouveaux organes porteurs d'espoir. Il est également très sensuel. Léa Seydoux est sublime tant dans le jeu que dans la plastique. Cela mériterai presque une suite ... Merci
A l’énoncé du nom du cinéaste David Cronenberg les superlatifs fusent et son souvent mérités. Brillant, visionnaire, dérangeant, il a également réussi à faire d’œuvres exigeantes des succès en termes de fréquentation en salles. Je me suis donc rendu avec un mélange de gourmandise cinéphilique et de révérence pour sa carrière à la première projection publique de son dernier opus « Les Crimes du futur » auréolé de l’étiquette cannoise « CHOQUANT ». Quelques mots de présentation s’imposent : Alors que l’espèce humaine s’adapte à un environnement de synthèse, le corps humain est l’objet de transformations et de mutations nouvelles. Avec la complicité de sa partenaire Caprice, Saul Tenser, célèbre artiste performer, met en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles d’avant-garde. Timlin, une enquêtrice du Bureau du Registre National des Organes, suit de près leurs pratiques. C’est alors qu’un groupe mystérieux se manifeste : ils veulent profiter de la notoriété de Saul pour révéler au monde la prochaine étape de l’évolution humaine… Le terme choquant faisant référence à des performances chirurgicales qui ne cachent rien des entrailles des cobayes est un peu forcé, comme l’ensemble du film. Avant-gardiste ? Je vous invite à visionner le travail (et les opérations filmées) de la plasticienne française ORLAN qui avait déjà posé les bases artistiques du « body art ». Ici tout est un peu « survendu » et les dialogues à l’encan semble une compilation des pires punch line des attaché de presse des expositions d’Art Moderne. Rien n’est suggéré ni amené avec subtilité, le discours un peu lourd sur le signifiant et le signifié nous est laissé en pâture avec peu de fond ou de relief. La choix d’une actrice au « non jeu » revendiqué comme Léa Seydoux trouve toute sa justification, en espérant que ce n’est pas juste un « placement de produit » de LVMH qui s’est acheté les publicités diffusées avant le démarrage du film. Seconde « non performance », le ratage à l’écran d’une Kristen Steward qui soit continue à joueur comme la Lady Diana de « Spencer », soit avait un pistolet braqué vers elle et une pancarte lui demandant de « mal jouer » pour que Léa semble bonne à l’écran. C’est vain, c’est daté, ca ne fait ni peur, ni réagir et encore moins réfléchir. On passe son temps à repérer les « ratés » du film, avec en bonne position des machines qui semble avoir été « mal copiées » sur le travail de HR Giger. Je suis vite retourné caresser mes films de Cronenberg conservé sur DVD dans mon salon.
Alors là c'est un changement par rapport aux derniers films de David Cronenberg..mais c'est très graphique scène de membre du corps exposé âmes sensibles s'abstenir on est comme dans une salle d'opérations dans un hôpital avec un chirurgien..c'est très cru comme David Cronenberg sait le montrer..on pense à Crash ou Existenz...métaphore sur notre société et le rapport avec le corps et son importance comment dans une société future notre relation a changé sur le sexe, le corps, l'art mais à la fin le rapport entre l'être humain , son créateur et la relation avec sa mortalité et son corps...Curieux à découvrir et surtout cela met du temps à digérer...quelque jours au moins..
: un vrai bon Cronenberg ! En fait on est dans la symbiose parfaite entre son cinoche cérébral (depuis une vingtaine d'années) et celui plus viscéral des débuts (d'aucun dira que Dead Ringers peut choper ce titre). Ici on est grosso modo dans la continuité thématique et stylistique de Videodrome, Crash et eXistenZ, dans une dystopie bio-cyberpunk où l'homme a annihilé la douleur. L'humain ne se modifie plus de l'exterieur mais carrément de l'intérieur, tandis que la chirurgie est un art public destiné au plaisir de la chair (se rappeller que nous sommes vivants donc). Un nouveau type d'humains semble emerger egalement, aux organes complètement différents.
Bref le film synthétise enormément d'éléments thematiques que l'on avait dans Videodrome (the new flesh, le rapport à l'art et l'avancée technologique comme pivot pour l'humanité) ou Crash (les paraphilies déviantes). Le cast est top (Vigho et Seydoux en tête), on retrouve un Howard Shore aux sonorités typiques de son association a Cronenberg, et surtout ce que j'ai le + apprécié : la construction de son univers (formel et theorique) et la manière de progressivement amener le spectateur dans ce délire qui aurait pu tourner a l'abscons ou le guignolesque.
Au final pas de reel choc ou d'élément polémique (c'est ma seule mini réserve dans le sens où le real aurait bien pu lâcher les vannes), mais du wtf en totale adequation avec le fond.
porte le même titre que l'un de ses premiers films sorti en 1970, il n'a aucun lien avec ce dernier. Le cinéaste canadien n'avait plus réalisé de film depuis Maps to the Stars (2014)Le tournage débute le 2 août 2021, , à Athènes. Il se déroule également au Pirée david cronenberg retrouve aussi son compositeur fétiche qui est howard shore
Après 8 ans sans film du réalisateur, Cronenberg fait son retour. Un retour mi-figue mi-raisin tant de bonnes idées sont présentes dans le film et que l'œuvre a son propre univers (et un univers très spécial). Malheureusement, le film souhaite perdre le spectateur et le perd un peu trop, faisant que je n'ai pas pu être totalement emmené par la proposition.