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Anne-Sophie Boixière
1 critique
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1,0
Publiée le 30 mai 2022
Quelle déception, quel ennui je n'ai pas ressenti ! C'est esthétique et il y a des idées de réflexion mais Cronenberg n'est pas arrivée à m'emoustiller une seconde. Quant aux acteurs, seule Léa Seydoux imprime son jeu.
Un film tout juste bon à rentabiliser l'abonnement ciné. Une véritable purge à regarder. On ne peut pas écarter ExitenZ de son esprit en voyant les designs mais la comparaison avec cet autre œuvre d'anticipation s'arrête là. Cronenberg déverse du malsain, de l'automutilation et du sexe dans un fil scénaristique qui n'en avait absolument pas besoin quand on on comprend le seul enjeu final du film. Tout le décorum de la chirurgie, le plaisir sexuel de l'auto-mutilation etc, ne sont que des ajouts malsains et cachent le caractère inabouti et à peine travaillé du propos principal. On prend le spectateur pour un imbécile. Le Festival de Cannes 2022 ne s'est pas laissé duper.
Quelque chose se passe véritablement à l'écran. On est pleinement dans du cinéma ésotérique, le gore joue à plein, sans pour autant verser dans le choquant inutile. Au-delà d'être une parfaite incarnation du genre, Les Crimes du Futur sort du lot du paysage cinématographique du moment en jouant avec les thématiques de l'art, de la maladie, du libertinage et de la rébellion sans jamais se perdre dans un intellectualisme nombriliste et vain. Le scénario est certes assez simpliste mais là n'est pas véritablement le coeur de l'oeuvre. Ce nouveau Cronenberg brille surtout par ses décors loufoques, son approche intimiste et son trio d'acteurs qui perce l'écran. Grand moment de cinéma.
La première partie du film peut paraître décevante : le film manque absolument de crédibilité, on reconnaît quelques objets ou thématiques proche d existenz, on n'entre pas dans l'histoire, on a un sentiment mitigé, j'ai cru que ce serait le film de trop d'un réalisateur qui a beaucoup produit. Après se développe une espèce d'histoire policière, qui pourrait faire penser à Blade runner 2049, tous les personnages semblant jouer des doubles jeux, tous dans une histoire collective auquelle ils semblent participer motivé par des désirs, pulsions ou intérêts purement individuels. A partir de là le film prend de l'ampleur, on peut voir de la poésie partout dans les décors, les chirurgies diverses, les rapports des personnages, on ne sait plus vraiment si on voit l'histoire ( peu crédible ) du film, ou si l'on voit une projection du désir ou pensée des personnages, points de vue de ces derniers ou du réalisateur. A partir de ce moment la crédibilité du film n'importe plus vraiment; la réalité est distordue, les acteurs évoluent dans un rève, dans une histoire, dans une réalité, un de leur fantasme, dans un mélange de tout celà... En sortant du film, la réalité paraît moins stable, on a le sentiment que la la pensée peut la transformer.
Film incroyablement ennuyeux, des bons acteurs qui jouent mal, film sans âme qui ne dégage aucune émotion, très froid et mal écrit. j'ai quitté la salle avant la fin, chose qui m'arrive très très rarement...
Les fantasmes de Cronenberg commencent à nous fatiguer qqe peu: comment croire à ce gloubi -glouba concernant les délires masochistes du héros, les complots plus ou moins fumeux, l'assassinat d'un enfant par sa propre mère des les 5 premières minutes, j'en passe et des pires! Ils ont du bien rigoler à Cannes, d'ailleurs le film n'a rien eu, heureusement !
je ne sais pas si j'ai trouvé le film nul parce que je n'ai rien compris, mais je pense simplement que c'est que rien n'a été expliqué au spectateur, c'est difficile de comprendre où se trouve la beauté et l'intérêt de l'intrigue
Lorsqu'on est au Festival de Cannes, il y a des films qu'on s'autorise à aller voir alors qu'on n'aurait pas été jusqu'à les voir en salle. C'est ce qui s'est passé pour "Les crimes du futur" et, sans aller jusqu'à considérer qu'il s'agit d'un chef d'œuvre, ce film n'a pas usurpé sa place dans le compétition officielle. Cette histoire basée sur un monde qui ne connaitrait plus la douleur et où l'art s'intéresse à ce qui se passe à l'intérieur des corps n'est pas sans intérêt et le jeu des interprètes permet de la rendre intéressante quand bien même elle n'est bien sûr pas crédible. Quoique !
Saul (Viggo Mortensen) et sa compagne Caprice (Léa Seydoux) se produisent lors de shows présentant le tatouage des organes de Saul (avec scènes de dissection), celui-ci en produisant de nouveaux régulièrement. La première scène est très forte et j’ai cru pouvoir m’intéresser à cette histoire originale. Malheureusement, je n’ai pas du tout accroché. Le sujet part de postulats irréels (il s’agit de science fiction, un genre auquel je ne suis pas très sensible). Je n’ai vraiment pas été intéressée par l’histoire, les scènes de dissection m’ont dégoutée. Le film véhicule pourtant des idées fortes mais auxquelles je n’ai pas été sensibles en raison d’un traitement trop fantaisiste à mon goût.
Une fable futuriste dont la philosophie aurait pu être traitée dans un court métrage. Elle sert de prétexte sans aucunes subtilités aux fantasmes d'un réalisateur âgé pour la chaire fraîche des jeunes femmes. Les personnages sont creux et monocordes, la mise en scène est propre, mais cela ne suffit pas. Une vision du cinéma pas très moderne, ni je l'espère, très visionnaire.
Indubitablement, c'est un film qui se fera assassiner par la critique. Il faut dire que le propos métaphorique et le jeu surprenant des acteurs rendent le propos totalement hermétique. On est au-delà de l'implicite. Il faut creuser profondément pour parvenir à trouver une signification au film et beaucoup abandonneront bien avant. C'est dommage car, même si on n'y trouve pas du pétrole, il y a matière à réfléchir dans ce film. Cronenberg nous porte dans une société futuriste, post-apocalyptique, où l'homme est à la croisée des chemins, louvoyant entre une humanité en perdition et une promesse transhumaniste inquiétante. Cronenberg n'apporte pas les réponses mais pose les questions. L'esthétique du film est fascinante, à la fois glauque et irréelle. On y reconnait le talent d'un grand artiste capable de toujours surprendre. Atypique.
Le synopsis de ce film pourrait donner envie. La réalité est tout autre : ce film est d’un ennui mortel. Si je devais donner des adjectifs pour le qualifier, autres qu’ennuyeux, je dirais : malsain, dérangeant, déconcertant.
Il n’y a pas de scénario, pas d’histoire, les décors sont… nuls. Seul les acteurs arrivent à sauver les meubles, et encore…
Très attendu, peut-être trop, Les Crimes du Futur déçoit autant qu'il ennuie. Traversé de moments incroyables (le danseur au visage cousu et aux 100 oreilles, la performance de mutilation du visage) ce Cronenberg échoue pourtant à émouvoir et ne fait jamais réagir car il laisse le spectateur... spectateur. Sans jamais le laisser prendre part à une histoire qui se perd dans des dialogues sans fin et vides d'émotions. Kristen Stewart livre une belle partition mais qui n'apporte malheureusement rien au film. A quoi sert-elle si ce n'est à expliquer l'autopsie finale... Viggo Mortensen est désagréable au possible. Qu'il avale cette pu**** de cuillère! Surtout qu'il arrive très bien à marcher et se déplacer tout le reste du temps. La seule qui tire son interprétation vers l'émotion c'est Léa Seydoux. Quelle bonne surprise! L'horreur, le sexe et le malaise ne marquent jamais et sont noyés par trop de longueurs et des passages époustouflants trop peu présents qui malheursement semble étrangers d'un film qui avait le potentiel mais nous laisse sur le bord du chemin.
déception ! Esthétisme moche , scénario lent, images provocantes mais qui manque de sens car dans l ' histoire rien ne relie cette provocation à l ' histoire des personnages dont on ne sait rien. pas de passé , pas d ' avenir , des instants artistiques de scarifications morbides , d ' ouvertures abdominales, d ' un cadavre d ' enfant .. pas facile à regarder d ' ailleurs . Un monde soi disant futuriste dans lequel vivent uniquement quelques personnes, et tous dans le même délire. Enfin un monde c'est vite dit car on n ' en voit qu 'une rue et 2 ou 3 bâtiments vides . Que sont venus faire ces " superbes actrices et acteur , dans ce navet ? Probablement que comme moi ils ont idéalisé le talent de Cronemberg , mais c ' était dans une autre époque . Il aurait mieux fait d ' arrêter.
Cronenberg retourne à ses premières amours, une réflexion sur le corps humain. Mais ça commence à tourner à vide. Ça ressemble à Existenz mais ça n'a pas sa puissance. Kirsten Stewart est mono expressive (je ne comprends toujours pas comment ça se fait qu'elle tourne encore, elle joue toujours pareil) Quelle déception, dommage.