Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
shmifmuf
178 abonnés
1 761 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 12 février 2013
Un flic pourri, pervers et manipulateur fait vivre un enfer à un jeune agent. Un film déplaisant, au style et à l'interprétation racoleuses, en particulier celle de Denzel Washington.
Un film qui ressemble à "The Shield" dans son sujet et sa forme. Malheureusement, la première partie du film est assez ennuyeuse, il ne se passe pas grand-chose et ça reste très peu crédible. Le final est cependant plus intéressant et original, mais ne permet pas de relever le niveau général du film.
Je ne sais pas si ce qui est montré dans ce film se passe dans la réalité mais en tout cas c'est assez revoltant a voir . Mis a part ca , les acteurs sont bons mais j'ai trouvé que le film etait trop long et assez mal ficelé pour au final ne pas montrer , ne pas reveler grand chose . Pas un grand film selon moi mais pas une daube pour autant
Un thriller nerveux, efficace et souvent imprévisible, même si on voit très bien le coup tordu arriver depuis le début (par contre pour savoir quel est ce coup tordu...!!!), très bien réalisé mais qui bénéficie surtout d'un duo d'acteurs exceptionnel... Bon c'est Denzel Washington qui a eu l'Oscar et il est plus qu'indéniable qu'il domine la première partie, réussissant à la perfection à mettre le spectateur mal à l'aise en quelques secondes, mais dans la deuxième là c'est incontestablement Ethan Hawke, aidé peut-être un peu par l'effet boomerang de l'histoire, qui se taille la part du lion. Bref première mi-temps remporté par Denzel mais seconde remporté par Ethan, résultat les deux auraient mérité une statuette.
C'est grâce à "Training day" et sa rencontre avec Denzel Washington qu'Antoine Fuqua a pu sauver en 2001 sa carrière de réalisateur tout juste naissante mais déjà marquée par deux cuisants échecs au box-office ("Un tueur pour cible" en 1998 et "Piégé" en 2000). Denzel Washington qui a près de 30 films à son actif commence depuis cinq à accéder aux premiers rôles. Il a été durant les années 1990 avec Wesley Snipes et Eddie Murphy, l'acteur de couleur sur lequel les studios misaient pour jouer le jeu de la mixité tout en remplissant les caisses. A l'orée des années 2000, les deux premiers cantonnés chacun dans un genre très précis (films d'action pour Snipes et comédies pour Murphy) voient leur étoile pâlir suite à de mauvais choix répétés. Denzel Washington dont la palette de jeu semble plus complète ne tutoie pas les sommets mais ne déçoit jamais producteurs et spectateurs. Il ne perdra pas au change en acceptant ce rôle despoiler: flic véreux et criminel à la limite de la psychopathie , l'académie des Oscars faisant de lui en 2002 le second acteur noir à décrocher la prestigieuse statuette du meilleur acteur après Sidney Poitier ("Le lys des champs" de Ralph Nelson, 1963). Ecrit par David Ayer, le jeune scénariste qui monte après le succès de "U-571" de Jonathan Mostow (2000), "Training day" emmène le spectateur dans la voiture de l'inspecteur Alonzo Harris (Denzel Washington) qui durant une très longue journée va tester un jeune flic désirant rejoindre la prestigieuse brigade des stupéfiants de Los Angeles dont il est l'une des figures de proue à la tête de son équipe aux méthodes très musclées fondées sur le précepte radical du "combat du mal par le mal". Aussi novice que l'aspirant, le spectateur n'a aucun mal a s'identifier à celui-ci, découvrant assez effaré un flic au discours oscillant entre une certaine logique adaptée au contexte violent de L.A et une logorrhée verbale dans laquelle s'entremêlent allègrement autoritarisme, mégalomanie et paranoïa. Comme Jack Hoyt (Ethan Hawke), on se demande au fur et à mesure de cette déambulation dans les quartiers chauds de L.A quelle sera la limite de cette initiation qui tient autant de l'humiliation que d'un réel test ou d'une quelconque transmission de savoir. C'est dans cette attente que réside le suspense réservé par ce scénario astucieux qui permet à Denzel Washington de se livrer totalement dans un rôle sans limite qui l'amène quelquefois à la frontière du cabotinage. Mais l'essentiel est acquis, la tension montant d'un cran à chaque fois que les deux hommes descendent de leur voiture de police. Efficace sans aucun doute, "Training day" souffre paradoxalement de la prestation "monstrueuse" de Denzel Washington qui finit par phagocyter l'écran, laissant peu de place pour ses partenaires. Avec le recul, on se demande tout de même quel est le réel degré de réalisme du film. Dans un genre similaire on pourra préférer les excellents "Affaires privées" de Mike Figgis (1990) et "Le roi de New York" d'Abel Ferrara (1990) ou encore les beaucoup moins connus mais tout aussi glaçants "New Jack City" de Mario Van Peebles (1991) et "Un faux mouvement" de Carl Franklin (1992). Antoine Fuqua était désormais mis sur de bons rails, tous ses films étant depuis gage de succès avec ou sans Denzel Washington (trois films en commun suivront) à ses côtés.
La journée d'un flic dans les quartiers chauds de L.A se transforme rapidement en remise en cause de ses idéaux, alors que son "formateur" emploie des méthodes pour le moins discutables. Ne pas oublier qu'avant d'être réalisateur, David Ayer fut un scénariste aussi porté sur les muscles que la critique envers les institutions, notamment en ce qui concerne les forces de l'ordre. Bad Times ou End of Watch dépeignaient une Amérique sans direction morale, quel que soit le côté de la loi. Mais la fresque urbaine d'Ayer commença avec Training Day. Le film réalisé par Antoine Fuqua est un épitomé du style. Frontal et désabusé. La principale limite, c'est que le constat dressé sur les méthodes de la police n'ont rien de surprenant pour quiconque s'est intéressé au problème. On peut aussi légitimement discuter de l'objectivité supposée du film, puisque nous ne voyons qu'une partie des activités menées par les agents. Training Day présente néanmoins l'avantage de traiter la question en y mettant les moyens. L'abatage de Denzel Washington justifie presque à lui-seul le visionnage du long-métrage. De manière générale, l'interprétation des comédiens est le point fort, d'Ethan Hawke à Tom Berenger en passant par Cliff Curtis. La réalisation d'Antoine Fuqua est plutôt appliquée, notamment dans son final sous tension. Ce qui fait de Training Day un polar honnêtement troussé, à défaut d'être un modèle sur le genre.
Un début un peu poussif mais ce récit pose bien des questions, notamment sur le code, l'intégrité dans la sphère policière. Un thriller sans concession, plus intéressant dans sa deuxième partie. Avec ce personnage épais et complexe, le charismatique D. Washington se verra alors oscarisé.
Antoine Fuqua réalise avec "Training Day" un film assez intense, où l'action se déroule sur une seule journée lors de laquelle un policier souhaitant devenir inspecteur va faire équipe auprès d'un vétéran de la lutte antidrogue. Il va progressivement se rendre compte de la vraie personnalité de son partenaire, l'entraînant dans une succession de péripéties de plus en plus dangereuses. Denzel Washington est réellement excellent dans le rôle du vétéran n'ayant aucune limite, à la fois drôle et impressionnant. Ethan Hawke a évidemment un peu de mal à tenir la comparaison. Par ailleurs, si le film semble aborder des sujets intéressants, il ne fait que les toucher du doigt, se contentant de faire le travail côté thriller. Le film est effectivement plutôt bien rythmé, avec quelques rebondissements même si ces derniers sont assez attendus. "Training Day" est donc un thriller honnête, qu'on regarde plutôt avec plaisir.
Training Day est un très bon film qui malgré son scénario plus que classique mais efficace parvient à sortir de l'ordinaire grâce à de très bon acteurs et surtout un Denzel Washington excellent et très charismatique. Le film manque quand même de rebondissements et de moments forts mais même sans ça on reste captivé du début à la fin sans problèmes.
Un bleu naïf et idéaliste face à briscard du métier, violent et dangereux. Dans le genre, "Training Day" ne renouvèle rien, sa trame est classique, son intrigue assez convenue mais l'ensemble est très efficace et s'affirme comme une immersion nerveuse résolument orienté vers le spectacle. Le duo d'acteurs est excellent avec en tête un imposant Denzel Washington dont le rôle constitue une étape dans sa carrière. Le film s'appuie par ailleurs sur un scénario solide auquel Antoine Fuqua insuffle suffisamment de punch et de tension, sans pour autant signer un polar incontournable. Un bon divertissement qui reste encore aujourd'hui le meilleur de tout ce qu'a fait Antoine Fuqua.
Un film qui prend au tripe. Les deux acteurs principaux en sont pour quelque chose. C'est d’ailleurs eux qui font toute la qualité du film en plus du scénario bien écris. La réalisation quant à elle n'a rien d'exceptionnelle, mais c'est pas forcément le genre pour démontrer quoi que ce soit. Training Day est donc un bon film, très bien joué pour cette descente aux enfers dans le milieux du trafic de drogue et des policiers ripoux...
Un film policier plutôt assez noir, avec 2 très bons acteurs, et même si le film n'est pas mauvais, j'ai eu du mal à me passionner pour cette histoire de flic ripoux. Et pour un baptème du feu, on peut dire que Ethan Hawke est servis...
C'est nul mais c'est pas terrible non plus. Scénario pas génial et peu crédible, comme Denzel dans ce rôle d'ailleurs. On a peine à entrer dans l'histoire. unfilm parmi tant d'autres ...
Ce film, reconnu par beaucoup de spectateurs comme un grand film, un modèle de thriller m'intéressait au plus haut point car il est interprété par Denzel Washington, Snoop Dogg, Dr.Dre, Cliff Curtis (méconnaissable), Peter Greene et Nick Chinlund. Bon, il y avait aussi l'exécrable, du moins dans ce film, Noel Guglielmi et la très jolie mais très décorative Eva Mendes, qui ne sert absolument à rien dans ce film, il faut être honnête.
De plus, ce film est dirigé par un réalisateur totalement inconstant : Antoine Fuqua. Eh bien, j'ai été désagréablement surpris de voie que ce film ne valait pas tous les éloges qu'on lui fait, non pas que ce soit un mauvais film loin de là, mais on l'a tellement vanté que je m'attendais surement à trop original à trop haut. C'est plaisant mais pas passionnant, c'est bien interprété mais pas transcendant, c'est bien réalisé mais pas jubilatoire. C'est parfois très juste et parfois totalement caricatural (comme le rendez vous des grands pontes joués par Tom Berenger, Harris Yulin et Raymond Barry ou encore l'équipe de ripous). La fin du film est éxécrable au possible avec une espèce de morale infecte de bons sentiments. De plus, comme par hasard, cette journée va changer la vie d'Alonzo Harris alors que le suivre pendant une journée normale aurait été beaucoup plus fort. On peut le voir dans The Shield. Pour les bons points, citons les apparitions fugaces mais marquantes de Snoop Dogg et de Terry Crews (une grosse masse en arrière plan).
Si Denzel devait gagner un Oscar, c’aurait du être pour He Got Game plutôt que pour ce film où il est assez mauvais. Snoop Dogg utilise des extraits de ce film dans ses concerts. A mon humble avis, il devrait plutôt utiliser des scènes du film Boss'n Up ou Starsky Et Hutch ou il est bien meilleur...