Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
S-Kayp
154 abonnés
1 221 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 18 juillet 2022
Une belle histoire entre musique et romance. Les musiques originales de ce film son top ! Même si le scénario parait "prévisible", la fin reste surprenante.
Michel Leclerc a le goût du romanesque et aime par dessus tout confronter des mondes irréconciliables. Dans Les goûts et les couleurs, une chanteuse très parisienne rencontre un placier de marchés on ne peut plus banlieusard. Le snobisme contre la beaufitude, si l'on prend le côté négatif des deux personnages, mais puisque parfois les contraires s'attirent .... Le cinéaste ne craint pas les clichés, on dirait même qu'il en joue, pour ses trois protagonistes (mention spéciale à la chanteuse culte pour un petit nombre, soudain à la mode, jouée par une Judith Chemla ébouriffante). On n'est pas obligé de croire aux revirements psychologique successifs des uns et des autres mais le plaisir est ailleurs, dans l'encapsulage d'une époque à travers de faux clips ou émissions de télévision des années 70/80 et dans l'amour de la chanson française à texte opposé aux pratiques d'un show-biz sans grande morale. Les goûts et les couleurs possède un charme certain pour décrire des situations fantaisistes, des folies passagères et des élans irrépressibles et tant mieux si l'on s'éloigne du réalisme. Plus que Félix Moati, qui a quand même du mérite à essayer de se sortir des limites de son peu sympathique personnage, Rebecca Marder enchante naturellement, quelques mois seulement après Une jeune fille qui va bien. Reste l'épineuse question des chansons spécialement écrites pour le film : certains aimeront, d'autres non. Disons qu'elles sont d'un intérêt inégal. Mais vous savez, les goûts et les couleurs ...
Je n’ai pas toujours été convaincu par le scénario, surtout concernant la relation Marcia (Rebecca Marder) Anthony (Félix Moati). Par exemple, j’ai eu un peu de mal à accepter l’idée que Marcia puisse tomber amoureuse d’un type banal et un tantinet bas du front. Le réalisateur ne l’épargne pas, il nous le présente comme un être désagréable. Apparemment, il gère l’emplacement des vendeurs sur un marché ; il réclame son argent comme un caïd et parle mal à certains. Certes, Anthony change de comportement par la suite au contact de Marcia, mais au moment où cela se produit, je suis perplexe. Autre exemple : spoiler: Rebecca qui rompt sa relation avec Ivry, sa compagne, sculptrice ; elle la rend complice d’un Etat insensible et violent au prétexte que les statues choisies sont là pour chasser les SDF des jardins d’enfants plutôt que pour leur valeur artistique. Tout m’a paru un brin artificielle. Il est vrai que Rebecca a du caractère. Ça n’engage que moi. spoiler: Et que dire de l’enquête menée par Anthony qui trouve comme par hasard le véritable ayant droit direct de la chanteuse Daredjane.
C’est un peu tiré par les cheveux. Tout ça pour reconquérir le spectateur que je suis à défaut de Rebecca ! spoiler: Trop tard aussi pour Rebecca !
J’apprécie. Oui, j’ai apprécié que le récit que je croyais bien balisé n’ait pas pris la direction que j’appréhendais.
Comme j’ai apprécié, à ma grande surprise, les chansons signées du même Michel Leclerc. Chansons interprétées avec talent par Judith Chemla qui prête ses traits à Daredjane, mélange de Catherine Ringer, de Brigitte Fontaine et de Serge Gainsbourg, et par Rebecca Marder, étonnante une fois de plus depuis que je lai découverte dans « Une jeune fille qui va bien ».
Le film de Michel Leclerc m’a fait penser à « Guy », dans sa vision de créer tout un univers Daredjane avec images d’archives, clips et entretiens d’époque.
Michel Leclerc me dit aussi en substance que de jeunes artistes prometteurs peuvent s’effacer du paysage. spoiler: C’est le cas de Marcia qui se voit dépouillée d’une chanson remixée car trahie par des goûts et couleurs d’Anthony, loin de ses aspirations artistiques ; et enfin victime d’une interview mensongère qui finit par la rayer du circuit.
L’oubli l’oblige à se mettre entre parenthèses. spoiler: Cette partie du récit a été intéressante car elle me donne à voir comment le marketing d’une chanson remixée par un soi-disant doué de la musique peut anéantir une artiste en devenir tout aussi douée. Elle avait sa place. Il en faut pour tous les goûts. Apparemment, il n’y a que les soi-disant directeurs artistiques qui décident à la place du public ! C’est une autre histoire.
spoiler: Leclerc ne semble par fermer l’avenir de Marcia.
Au spectateur d’envisager son retour ou pas à la chanson. Sa notoriété serait-elle éphémère ? Au bout du compte, « Les goûts et les couleurs » traduit bien la subjectivité !
Les goûts et les couleurs ça se discute pas, chacun est libre d'aimer ce qu'il veut, comme chacun est libre de penser qu'il a bon goût. Et je pense que cette comédie romantique est moyenne, à aucun moment les deux protagonistes ne m'ont convaincu dans leurs intentions, pas plus que leurs interprètes dans leurs incarnations. Michel Leclerc n'a plus rien réalisé de réellement intéressant depuis Le Nom Des Gens...ça commence à faire long.
Encore une fois un beau film de Michel Leclerc (et Baya Kasmi)! Je crois avoir vu tous leurs films. On retrouve ici des thèmes majeurs de leur œuvre : les rapports sociaux,les inégalités culturelles, les réflexions autour du métissage, du consentement sexuel... Le choix de ne prendre que des chansons originales de création exprès pour le film est culotté, elles sont toutes très bien chantées par les actrices qui sont bouffantes. Je ne connaissais pas ces actrices, je vais un peu mieux les suivre. Félix Moati joue très bien son rôle de banlieusard premier degré... Le film témoigne bien aussi de la création musicale et de l'univers de requin du milieu de la chanson... Bref,il me reste voir Michel Leclerc et Baya Kasmi en concert et ce sera parfait !
Une comédie romantique et musicale charmante que nous offre le scénariste et réalisateur Michel Leclerc !! Une musicienne et chanteuse en herbe travaille chez une ancienne gloire de la variété Française, les deux femmes sympathisent et la demoiselle trouve l'idée de lui faire faire un nouvel album de relance mais la vieille se jette dans la Seine par suicide. Lors des obsèques , elle fait la connaissance à l'un des membres de sa famille, travaillant sur des marchés, pour d'abord l'héritage, ensuite sur les droits d'auteurs sur les chansons et comment élaborer l'album, puis sentimentale. "Les gouts et les couleurs" m'a enchanté du début à la fin grace à la mise en scène qui marche bien puis surtout deux comédiens qui illuminent le film comme Rebecca Marder, que je ne connaissais pas qui est une révélation et Félix Moati excellent, des nominations aux Césars du meilleur espoir seraient bienvenue. Puis, musicalement, c'est sympathique . A voir.
Même si les revirements des personnages sont trop abrupts pour convaincre, on passe un excellent moment devant cette comédie pleine de rire et de musique. La performance de Judith Chemla est bluffante.
“Les goûts et les couleurs” nous fait vivre une parenthèse musicale pleine de douceur, de charme, mais qui pointe aussi certaines déviances du monde culturel. Outre quelques mélodies entêtantes, la parenthèse se referme dès le générique et le film ne laissera pas une trace indélébile.
benevaaucine #lesgoutsetlescouleurs Ce film est une pépite et un générateur de bonne humeur ! A commencer par sa bande originale : Toutes les chansons ont été écrites par le réalisateur et interprétées par les acteurs. Mention particulière pour la formidable Judith Chemla qui incarne la chanteuse Daredjane aux différentes époques de sa carrière avec une jouissance visible et transmissible ! (merci pour la plongée dans les années 60-70 et 80) Ce film est ponctué de scènes franchement drôles grâce, entre autre, aux géniaux Artus, Philippe Rebbot et Baya Kasmi Et puis Michel Leclerc, comme il sait si bien le faire, met en scène des personnages aux univers si différents que l’on croit d’abord impensable qu’ils puissent se rencontrer, et encore moins s’entendre. C’est sans compter sur l’amour… Rebecca Marder, futur grand nom du cinéma français sans aucun doute, et Felix Moati sont remarquables de justesse dans leurs rôles respectifs : Marcia jeune chanteuse parisienne idéaliste, figure féminine inspirante qui se bat pour ce qu’elle veut être et non pour ce qu’on veut qu’elle soit ; et Anthony placier au marché de Bures sur Yvette, beauf mais touchant, libre et fantastique danseur ! A travers ces personnages, ce film nous interroge sur l’utilisation des œuvres d’un artiste à titre posthume par ses ayants droits, sur qui à la légitimité de dire ce qui est de bon ou mauvais goût … et finalement, les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas mais la meilleure façon de savoir si on aime, c’est d’aller le voir
J'ai tout de suite pensé à Brigitte Fontaine. Et à d'autres chanteurs bien sûr. Le marketing, l'art, la musique, Paris et la province. Les acteurs sont super sexy. Et c'est bien vu,.les musiques et chansons vachement bien aussi. On accroche,on comprend, et puis pas obligé de choisir son camp.
Un film qui a du charme mais pas la fantaisie du "nom des gens", hélas. Il faut dire que le film est plombé par une introduction boiteuse avec le personnage de Judith Chemla, mix raté de Barbara et de Brigitte Fontaine. Après, la très convaincante Rebecca Marder prend les choses en main jusqu'à la rencontre avec Felix Moati, le petit prolo les doigts dans la prise... Sinon, j'aime bien la scène ou un producteur de dance improvise un remix avec une chanson de la chanteuse défunte, très drôle... Mais globalement, le film fait un peu la gueule car on ne sait pas trop ou on va, ou on nous emmène, déjà que l'histoire d'amour ne se concrétise pas. Michel Leclerc aurait peut-être du faire carrément une comédie musicale ou un truc vraiment plus déjanté pour ébouriffer tout ça...
merveilleux film ... un peu lent ... mais c'est pour la bonne cause. Le titre est bon ... et résumé bien le film . et oui j'ai regardé wikipédia ... vive la musique les artistes et le cinéma j'ai adoré... merci
Moi qui ne suis pas un fana du style Leclerc, je me suis régalé devant cette romance à deux balles qu’il a su réécrire dans un monde où la musique et l’argent ne font pas forcément bon ménage. Une ex-star de rock s’apprête à quitter cet univers pas très catholique quand une jeune chanteuse la convainc de reprendre le chemin des studios. Une histoire d’ayant droit et d’héritage se greffe joliment là-dessus ( l’intéressé est au départ un abruti de première ) avant que le réalisateur n’empile toutes ses réflexions dans ce manège presque enchanté. Où la véritable histoire de la chanteuse révèle bien des complexités : Judith Chemla de 20 à 80 ans, est magnifique ! Rebecca Marder et Félix Moati forment eux aussi un duo parfait, à peine perturbé par les plans excessifs de Philippe Rebbot en manager foireux. Michel Leclerc est en très bonne compagnie ! AVIS BONUS Des clips, des répétitions et le point de vue de l'équipe, on y prend du plaisir. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com