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traversay1
3 558 abonnés
4 856 critiques
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4,0
Publiée le 4 août 2016
Adaptation du roman de Claire Etcherelli, prix Femina 1967. L'histoire décrit le monde ouvrier (les usines Renault) de la fin des années 50 et la romance d'une jeune fille (superbe Marie-José Nat) avec un militant algérien. Le film est sobre et intense, avec plusieurs scènes de rafle (nous sommes en pleine guerre d'Algérie) impressionnantes. C'est le racisme quotidien des français qui est ici montré, à un point qui dépasse l'imagination (y a t-il exagération, j'en doute, mais seuls ceux qui étaient adultes à l'époque pourraient en témoigner). Un vrai choc, en tous cas.
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4,0
Publiée le 26 avril 2010
"Elise ou la vraie vie" est comme un coup de poing qu'on prend en plein coeur! Ce drame, c'est le racisme, constamment prèsent! Alors que la guerre d'Algèrie divise la France et exacerbe le racisme, une jeune femme tombe amoureuse d'un ouvrier algèrien! C'est l'èpoque des attentats de tous bords, des rafles et de ces expèditions punitives qu'on appelait ratonnades! Elise et Arezki doivent se cacher; vivre ensemble leur est interdit! Le livre de Claire Etcherelli avait touchè ses nombreux lecteurs! Le film de Michel Drach ne fut pas en reste grâce à l'interprètation sensible et poignante de Marie-Josè Nat, où s'èpanouit son talent! Une èvocation honnête et courageuse du monde du travail, qui ose aborder les problèmes du racisme en France, au temps des usines de Billancourt...
très déçu par ce film pour lequel j'avais beaucoup d'attente, le sujet est intéressant mais très mal traité,les dialogues sont plats c'est lourd et l'intrigue a peu d'intérêt,la mise en scène comme le jeu des acteurs est d'un niveau moyen;là ou j'attendais une histoire d'amour passionnante et une dénonciation virulente du racisme à l'encontre des ouvriers algériens je n'y est vu qu'une intrigue et des dialogues digne d'un soap opera fait par des bobos de l'époque.Un dernier mot sur marie josé nat qui est pour moi une erreur de casting car le réalisateur qui était son mari de l'époque n'a pas réalisé que sa femme ,étant de père kabyle est tout de même "typé" de par son visage de ce fait voir le couple "elise arezki" ne choque pas une seconde on a l'impression d'avoir à faire à un couple d'origine algérienne,donc les scènes avec les insultes racistes ne sont pas crédibles
Une oeuvre constellée de références au genre romantique - d'ailleurs parfois scabreuses -, et qu'on prend de toute façon plaisir à redécouvrir du fait d'un script gorgé de métaphores; plein de gouffres dissimulés semblable à cette usine Renault du film & de chaleur humaine: les scènes de l'injustesse des forces de l'ordre et des institutions face au manque d'argent prêtent presque à sourire aujourd'hui.