AlloCiné
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Votre avis sur The Innocents ?
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Immonde psychologiquement et moralement mais un excellent film d'horreur :)
Je Conseil même s'il n'existe pas en vf
Je Conseil même s'il n'existe pas en vf
Jeux d’enfants, innocence, découverte de capacités hors-normes utilisées à bon escient ou avec cruauté. Loin des blockbusters américains on navigue ici entre film d’atmosphère, thriller et d’angoisse. Belle réussite que ce film norvégien et ce n’est pas la première fois que les pays nordiques nous livrent des petites pépites qui fait que le cinéma arrive encore à nous surprendre.
Si on aime se sentir mal à l'aise, si on aime vouloir sortir d'un cauchemar sans y arriver, si on aime penser à l'implacable cruauté de la vie plutôt qu'à sa possible beauté, si on pense qu' "enfance" rime davantage avec "violence" plutôt qu'avec "innocence", bref si on a envie de sensations désagréables au gré d'une histoire terriblement inquiétante racontée sans une once d'humour ou de fantaisie, voilà un film tout à fait adéquat !
On ne peut que reconnaître la qualité de la réalisation et du jeu d'acteur (malgré certaines doublures de voix françaises, surtout de voix d'enfants, un peu agaçantes) . Le thème, le traitement très réaliste et le scénario rappellent l'excellent "Chronicle". Mais on est là dans du plus sombre et du plus tragique. Et ce qui rend ce film particulièrement insupportable c'est que ses principaux protagonistes en sont de jeunes enfants. Dans le genre c'est incontestablement du "bon" cinéma. Mais - bon sang ! - que ça fait du bien quand ça se termine, même si c'est en nous laissant dans un état qui n'est pas franchement joyeux.
A éviter, donc, si on a envie de se distraire !
On ne peut que reconnaître la qualité de la réalisation et du jeu d'acteur (malgré certaines doublures de voix françaises, surtout de voix d'enfants, un peu agaçantes) . Le thème, le traitement très réaliste et le scénario rappellent l'excellent "Chronicle". Mais on est là dans du plus sombre et du plus tragique. Et ce qui rend ce film particulièrement insupportable c'est que ses principaux protagonistes en sont de jeunes enfants. Dans le genre c'est incontestablement du "bon" cinéma. Mais - bon sang ! - que ça fait du bien quand ça se termine, même si c'est en nous laissant dans un état qui n'est pas franchement joyeux.
A éviter, donc, si on a envie de se distraire !
Film dont l'atmosphère dérange tout en hypnotisant. Comme quoi on peut faire un film fantastique avec quelques rares effets spéciaux, un minimum de dialogues et des enfants bourrés de talent. Le rythme est trop lent à mon goût, mais ça fait partie de l'atmosphère ... alors laissez vous embarquer progressivement et accrocher vous
Gratuitement malsain. Aucun intérêt sauf d'essayer imiter certains films d'horreur. Dans le genre il fait son travail. On est très vite mal à l'aise . Mais sur le fond, il reste dans la pièble e de tous ces scénarios mal écrits, C'est juste du voyeurisme sur une enfance abandonnée. Le prétexte de la connexion entre les protagonistes laissent libre champ à une débauche de situations malsaines. La violence et la brutalité gratuite ( la scène du chat, ou du pincement du bras sur la sœur handicapée , j'en passe) Un grand et gros navet . J"ai zappé au bout de 30 minutes, qui m'ont parues interminables.
totalement nul et malheureusement ce film, avec la cruauté gratuite sur le chat , risque de faire des émules, qui n'ont vraiment pas besoin d’encouragements de la sorte.
je voudrais savoir comment a été tournée la scène avec le chat : est ce un vrai chat ?
Parce que ceux qui pourraient penser que c'est un trucage, doivent garder présent à l'esprit, la scène avec le ver, qui est bien réel.
Ce réalisateur me parait bien glauque et carrément dérangé...
Obligé de mettre une étoile pour pouvoir publier.
je voudrais savoir comment a été tournée la scène avec le chat : est ce un vrai chat ?
Parce que ceux qui pourraient penser que c'est un trucage, doivent garder présent à l'esprit, la scène avec le ver, qui est bien réel.
Ce réalisateur me parait bien glauque et carrément dérangé...
Obligé de mettre une étoile pour pouvoir publier.
Très bon scénario et belle interprétation qui donne à voir ce qui ne l'ai pas... Une petite pépite à la nordique !
Une famille aménage dans un nouveau immeuble d'une banlieue dortoir, ce jeune couple à deux fille très jeune et innocentes. La plus âgée Anna, est une handicapé mentale qui demande beaucoup d'attention, monopolisant de ce fait l'attention permanente des parents qui veulent faire au mieux. Le malaise est quotidien, irrésolvable, comment comprendre un enfant qui ne réagit pas au code de notre société. Devant ce spectacle, Ida, la plus jeune désespère de ce manque d'attention et ne sait plus, à force, si elle doit aimer ou haïr sa sœur. La jeune fille vagabonde alors au milieu des immeubles et des jardins d'enfants pour essayer de ce faire de nouveau amis et sortir de ce climat anxiogène pour en quelque sorte repartir à zero.
Bien vite la société miniature des enfants décrit les difficultés des apparences, de nouer des liens et d'affronter des problèmes si grand pour leur petites épaules, ainsi tous les thèmes de l'innocence sont traités avec une réalité palpable alors que nous basculons dans le fantastique symbolique. Si le film offre un premier degré remarquable, il retranscris un phénomène de société palpable : Nos enfants sont en proie à de plus grande responsabilité que la génération précédente. La symbolique des pouvoirs est une véritable parallèle avec cette nouvelle évolution dont la sensibilité est toujours plus acerbe. C'est au travers de leur jeux d'enfants que tous les enjeux prennent forme, l'incompréhension, la peur, la mort de l'innocence ouvre les portes du bien, du mal et ensemble ils tracent les chemins de leur expérience dans ce nouveau monde. Seul témoins avec le spectateur de leurs capacités insoupçonnés et des responsabilités qui en découle, il contraste avec les adultes aveugles et prisonniers d'un monde en voix de disparition. Malgré leur jeune age, ces enfants possède un courage qui les rendent déjà bien plus adulte que leurs propre parents. Ensemble font bouger les lignes nécessaires avant qu'il ne soit trop tard.
A bien des égard, The innocents est un véritable bijoux à mes yeux, la direction des acteurs est incroyable, l'ambiance est surnaturelle, la mise en scène passionnante, la photo et les cadres au service d'un récit qui touche les sommets d'une inquiétante étrangeté. Ici tous est à l'envers et ce n'est pas un hasard. Bref, même si Titane gagne la palme d'or à Cannes cette année là et ce révèle lui aussi très intéressant et plus viscérale, personnellement j'ai préféré celui-ci.
Bien vite la société miniature des enfants décrit les difficultés des apparences, de nouer des liens et d'affronter des problèmes si grand pour leur petites épaules, ainsi tous les thèmes de l'innocence sont traités avec une réalité palpable alors que nous basculons dans le fantastique symbolique. Si le film offre un premier degré remarquable, il retranscris un phénomène de société palpable : Nos enfants sont en proie à de plus grande responsabilité que la génération précédente. La symbolique des pouvoirs est une véritable parallèle avec cette nouvelle évolution dont la sensibilité est toujours plus acerbe. C'est au travers de leur jeux d'enfants que tous les enjeux prennent forme, l'incompréhension, la peur, la mort de l'innocence ouvre les portes du bien, du mal et ensemble ils tracent les chemins de leur expérience dans ce nouveau monde. Seul témoins avec le spectateur de leurs capacités insoupçonnés et des responsabilités qui en découle, il contraste avec les adultes aveugles et prisonniers d'un monde en voix de disparition. Malgré leur jeune age, ces enfants possède un courage qui les rendent déjà bien plus adulte que leurs propre parents. Ensemble font bouger les lignes nécessaires avant qu'il ne soit trop tard.
A bien des égard, The innocents est un véritable bijoux à mes yeux, la direction des acteurs est incroyable, l'ambiance est surnaturelle, la mise en scène passionnante, la photo et les cadres au service d'un récit qui touche les sommets d'une inquiétante étrangeté. Ici tous est à l'envers et ce n'est pas un hasard. Bref, même si Titane gagne la palme d'or à Cannes cette année là et ce révèle lui aussi très intéressant et plus viscérale, personnellement j'ai préféré celui-ci.
Un film psychologique qui marque les esprits.
Un rythme lent qui crée de la tension dans un univers presque monochrome et froid.
L'absence de dialogue et les plans serrés nous font presque tomber dans le voyeurisme.
On perd parfois la ligne directrice sur le traitement des sujets:
-Le développement de l'enfant, notamment à travers l'expérimentation et sa place dans la chaine alimentaire
-La gestion des émotions
-L'autisme
-Le faussé entre le monde de l'enfant et celui de l'adulte, en rupture quasi totale dans ce film.
Un film fantastique sans être spectaculaire en terme de réalisation (Notons tout de même quelques plans notables qui viennent magnifier les personnages). Une simplicité qui se veut donc au service du message et le scénario ne devient parfois plus qu'un prétexte.
Le film tient cependant en haleine en attisant nos sens primaires jusqu'à nous satisfaire, ou non ,notamment au moment du clap final.
Une morale claire est absente et me laisse après tout en appétit.
Un rythme lent qui crée de la tension dans un univers presque monochrome et froid.
L'absence de dialogue et les plans serrés nous font presque tomber dans le voyeurisme.
On perd parfois la ligne directrice sur le traitement des sujets:
-Le développement de l'enfant, notamment à travers l'expérimentation et sa place dans la chaine alimentaire
-La gestion des émotions
-L'autisme
-Le faussé entre le monde de l'enfant et celui de l'adulte, en rupture quasi totale dans ce film.
Un film fantastique sans être spectaculaire en terme de réalisation (Notons tout de même quelques plans notables qui viennent magnifier les personnages). Une simplicité qui se veut donc au service du message et le scénario ne devient parfois plus qu'un prétexte.
Le film tient cependant en haleine en attisant nos sens primaires jusqu'à nous satisfaire, ou non ,notamment au moment du clap final.
Une morale claire est absente et me laisse après tout en appétit.
Fable surnaturelle autour de quatre enfants, dont un autiste, aux pouvoir inquiétant dans le calme solaire d’une petite cité norvégienne. Film d’horreur sobre mettant en scène l’enfance, ses joies, ses troubles. Avec une économie d’effets visuels et des jeunes acteurs exceptionnels le film parvient à créer un univers anxiogène et glaçant sans temps morts.
Sur le papier, il pourrait être considéré comme un film indépendant plutôt réussi - mais The Innocents cache un sadisme absurde, qui n'inspire finalement que tristesse, incompréhension et un certain dégout de sois.
Son aspect malsain - pourtant - ne transparait pas forcément à la lecture du synopsis ou des critiques élogieuses.
Peut-être que la vision de l'auteur était justement de "déranger", en montrant spoiler: que les enfants ne sont pas si innocents que ça
.
Mais, le problème avec The Innocents, à mes yeux, est qu'il en fait spoiler: du sadisme enfantin
son sujet principal - sans que l'on nous délivre les clés pour comprendre, nuancer ce propos.
L'expérience de visionnage se dégrade au fur et à mesure, et ne débouche quasiment que sur de la frustration, dégoût et incompréhension de la volonté de l'auteur.
Le déroulé du film nous amène progressivement à des moments "clés" où se dévoile spoiler: cette cruauté enfantine
- il ne semble pas que l'on ai cherche à nous faire voir vraiment autre chose que ceci.
C'est une ambiance assez molle, lourde, latente qui s’établit - où l'on attend avec une sorte de scepticisme croissant la prochaine scène brutale. Finalement, il en ressort un malaise assez prononcé, comme si on avait assisté à de multiples scènes de tortures - et qu'on était complice.
Alors oui, l'histoire se conclue sur une sorte de rédemption spoiler: où l'enfant le plus sadique, s'étant érigé comme vraie figure diabolique, se fait finalement tuer par deux soeurs, dont une qui avait - initialement - participé à ses méfaits
- mais il n'en résulte quasiment aucune réjouissance, de la tristesse à la limite.
A quoi bon tout ce film, pour en arriver là ?
Alors peut-être, oui, que les enfants sont cruels, parfois. Que l'apprentissage de la vie, que la nature humaine, comporte une part de destruction, de sadisme. Peut être que les conditions sociales amènent à l’émergence de personnalités dérangées. Peut-être aussi, qu'il aurait été possible de réaliser un "beau" film sur ce sujet, s'il avait été plus complexe, plus nuancé. Mais ici, c'est comme si on se faisait constamment rabâcher que nous - l'être humain - on est un mauvais élève, méchant, vicieux - et que la seule porte de sortie envisageable à cette nature dérangée serait la mort.
Bref, un film qui - à mes yeux - il vaut mieux éviter si on ne veut s'infliger trop de mal pour rien.
Son aspect malsain - pourtant - ne transparait pas forcément à la lecture du synopsis ou des critiques élogieuses.
Peut-être que la vision de l'auteur était justement de "déranger", en montrant spoiler: que les enfants ne sont pas si innocents que ça
.
Mais, le problème avec The Innocents, à mes yeux, est qu'il en fait spoiler: du sadisme enfantin
son sujet principal - sans que l'on nous délivre les clés pour comprendre, nuancer ce propos.
L'expérience de visionnage se dégrade au fur et à mesure, et ne débouche quasiment que sur de la frustration, dégoût et incompréhension de la volonté de l'auteur.
Le déroulé du film nous amène progressivement à des moments "clés" où se dévoile spoiler: cette cruauté enfantine
- il ne semble pas que l'on ai cherche à nous faire voir vraiment autre chose que ceci.
C'est une ambiance assez molle, lourde, latente qui s’établit - où l'on attend avec une sorte de scepticisme croissant la prochaine scène brutale. Finalement, il en ressort un malaise assez prononcé, comme si on avait assisté à de multiples scènes de tortures - et qu'on était complice.
Alors oui, l'histoire se conclue sur une sorte de rédemption spoiler: où l'enfant le plus sadique, s'étant érigé comme vraie figure diabolique, se fait finalement tuer par deux soeurs, dont une qui avait - initialement - participé à ses méfaits
- mais il n'en résulte quasiment aucune réjouissance, de la tristesse à la limite.
A quoi bon tout ce film, pour en arriver là ?
Alors peut-être, oui, que les enfants sont cruels, parfois. Que l'apprentissage de la vie, que la nature humaine, comporte une part de destruction, de sadisme. Peut être que les conditions sociales amènent à l’émergence de personnalités dérangées. Peut-être aussi, qu'il aurait été possible de réaliser un "beau" film sur ce sujet, s'il avait été plus complexe, plus nuancé. Mais ici, c'est comme si on se faisait constamment rabâcher que nous - l'être humain - on est un mauvais élève, méchant, vicieux - et que la seule porte de sortie envisageable à cette nature dérangée serait la mort.
Bref, un film qui - à mes yeux - il vaut mieux éviter si on ne veut s'infliger trop de mal pour rien.
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