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pauletvirginie
2 abonnés
54 critiques
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0,5
Publiée le 12 novembre 2021
n'y allez pas ! mon dieu que c'est inintéressant ; une sorte de bridget jones finlandaise, qui boit et qui fume, et il ne se passe rien d'autre spoiler: quelle gourde ! elle n'était pas au courant qu'on ne peut pas aller voir ces pierres en hiver ! ça nous aurait évité ce film
Le choix de situer l’action dans les années 80-90 n’est peut-être pas innocent. Pas de GPS, pas de portable, pas d’adresse mail. On se rencontre un peu au gré du hasard, on accepte de ne pas forcément savoir où l’on va, avec qui. Il y a dans Compartiment N°6 une forme de lâcher-prise qui tranche forcément avec notre façon actuelle de nous déplacer, avec notre époque en général. Un exemple parmi d’autres : malgré une récente embellie, il n’existe quasiment plus de trains de nuit en France. Une certaine idée du voyage donc, pourtant pas si lointaine…
Sur un scénario original, un presque huis clos qui sait habilement jouer de nos certitudes faussées pour nous laisser attendrir le long des plus de deux heures de film sur des personnages très bien incarnés, dans un cadre austère qui permet aux protagonistes d'apprendre à se rapprocher malgré les a priori du genre et de la culture des origines familiales ou sociales. Souvent très juste et parfois très drôle, ce film touchera ceux qui pensent que le meilleur n'est jamais impossible. Réalisation et interprétation très convaincantes.
Quelle tristesse de lire "insignifiant" dans un autre avis 🙁. 1) totalement vrai, réaliste quant à la description du train, des détails d'un voyage en Russie, 2) entièrement vraisemblable, cette histoire d'amour -sauf peut être, vers la fin, dans un plan : des gants auraient été les bienvenus à l'extérieur, Je (nous) souhaite, à tous, de vivre pareils moments dans la vie (train y compris - je confirme que les pieds en wagon de 3ème classe sont l'exacte réalité)
Quel incroyable plaisir j'ai éprouvé dans cette itinérance désabusée qui illustre très bien ce que l'âme russe a de plus détestable et de plus merveilleux à la fois.
Si le personnage de Laura est très finlandais (ouvert, en marge et en marche, bargeot), celui de Vadim et on ne peut plus russe (alcoolique, machiste, violent, romantique).
La photographie somptueuse, le merveilleux imaginaire que dessinent les trains russes, les mystères du Grand Nord et ses pétroglyphes : tout me plait dans ce film profondément original et poétique, qui ne ressemble à rien de connu, mélange improbable de Kaurismaki et de Zvyaguinsev. Le cinéma de Kuosmamen est modeste et génial à la fois.
Compartiment N°6 embrasse deux sujets très évocateurs : l'âme russe d'un côté, les infinies possibilités de la Rencontre de l'autre. Il y a un grand coeur battant dans le film, qui explose dans une des plus belles scènes vues au cinéma cette année : une échappée inquiétante dans une ville sans nom, qui mène à une maison obscure dans une rue glauque, dans laquelle notre couple se verra ... offrir deux bouteilles d'alcool. La Russie.
Un des meilleurs films, vu depuis longtemps...Je ne tarirais pas d'éloge sur cette histoire dans un train, faisant route vers Mourmansk (Tout au Nord de la Russie, près de la Finlande du Nord), et qui fait véritablement voyager le spectateur, grâce notamment à d'excellents bruitages des wagons, du vent, des rails, et des différents lieux traversés....l'actrice principale est excellente, et d'un naturel très attachant dans son jeu....Le couple très improbable rend l'histoire des plus crédibles...C'est un train movie très simple, si simple que cela en devient fascinant...On se rappelle des histoires d'amour à la David Lean dans l'Angleterre après guerre...L'impact est semblable, je dirais même plus fort....J'ai senti que dans la salle, chaque spectateur était interpellé par les dialogues, le scénario , les paysages ...Quelle Fraicheur en un mot, sans chichis, sans un plan de trop, avec une musique rare, Un film qui donne envie de rencontres, d'amour, et pourquoi pas comme la chanson de Desireless d'un grand voyage dans le transsibérien. Précipitez vous, la salle était quasi pleine.....
Dans ce film nous suivons Laura, une jeune finlandaise venue étudiée en Russie, qui se lance dans un voyage à travers les paysages glaciaux à bord d'un train, pour aller admirer des pétroglyphes.Dès le départ de Moscou cette jeune femme semble regretter son choix. Effectivement cette dernière voulait faire ce voyage avec la femme qu'elle aime mais se retrouve délaissée et perdue lorsque cette dernière annule au dernier moment. Après la première étape du trajet, et la découverte de son voisin de compartiment qui est l'opposé du compagnon de voyage modèle, elle ne pense qu'à faire machine arrière. Mais en voyant que sa bien-aimée ne semble pas vouloir qu'elle revienne à Moscou, Laura décide de s'abandonner et de faire ce voyage. À partir de ce moment-là l'héroïne ne va que s'éloigner autant géographiquement que mentalement de l'idée de sa vie qu'elle se faisait jusque-là.Tout le récit nous tient par la tension qu'est-ce voyage, qui est loin d'être de tout repos. Nous ressentons l'inquiétude du personnage plongé dans l'inconnu. De plus le fait que son compagnon de compartiment est un personnage qui lui est opposé en tout point (un russe, presque alcoolique, provenant de la classe ouvrière et faisant fi des bonnes manière de se tenir. Cela nous fait ressentir tout le malaise et même le danger de cette situation. Ce danger est en grande partie guidé par notre suspicion envers ce genant voisin, guidé par les préjugés du personnage que nous pouvons partager également nous spéctateur. Tout le récit nous ressentons de l'empathie envers cette femme perdue dans sa vie, qui va en s'éloignant du train-train quotidien, et de la vie qu'elle pensait sienne jusqu'à présent, en apprendre plus sûr elle-même.
Un des points forts du cinéma: cette capacité à nous transporter dans un autre univers…. Découvrir l’Autre, l’Etranger; curieux, essayer de mieux le comprendre. Finalement, pas si compliqué puisqu’il est comme nous !!! « Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. » Cette citation reflète l’esprit de ce joli film, réussi !
La Russie s’ouvre à peine….. C’est aussi la naissance d’une histoire improbable entre une jeune femme finlandaise, archéologue et un homme russe et un peu rustre et « soiffard ». Chacun de leur côté, ils ont quitté Moscou pour une « nouvelle vie » à Mourmansk: elle, à la recherche de gravures rupestres, difficiles à atteindre et lui pour un boulot plutôt manuel. Ce long voyage en train va changer leurs plans….. Un joli film !
Laura (Seidi Haarla) est une jeune Finlandaise venue en Russie dans les années 90 pour y étudier et en apprendre la langue. Elle y est devenue l’amante de Laura (Dinara Drukarova), une archéologue russe, qui, à la veille de leur départ pour Mourmansk, où les deux archéologues avaient l’intention d’aller voir des peintures rupestres, lui fait faux bond. Laura décide de prendre seule le train. Le voyage s’annonce long et inconfortable. D’autant qu’elle doit partager le compartiment de Ljoha (Yuriy Borisov), un jeune Russe passablement alcoolisé, qui se rend au même endroit pour y travailler à la mine.
Auréolé du Grand Prix du jury au dernier festival de Cannes, précédé par une critique élogieuse, "Compartiment n° 6" portait la promesse d’un rail movie aux confins de la Russie, « entre Lost in Translation et In the Mood for Love », comme l’annonce son affiche. Traduisons : une histoire d’amour déchirante entre deux inconnus que les hasards de la vie font se croiser dans un pays étranger dont ils ne comprennent pas la langue – avec la réserve qu’ici Ljoha est russe et que Laura comprend et parle fort bien sa langue.
Le film provoque parmi ses spectateurs deux types de réactions très tranchées. Les premiers crient au chef d’oeuvre, saluent la poésie de ce long voyage immobile, dans le huis clos d’un compartiment minuscule, mais ouvert sur l’immense toundra subarctique. Ils sont touchés par la délicatesse de l’histoire d’amour qui rapproche lentement les deux passagers. Les autres, plus laconiques, disent s’être beaucoup ennuyés devant un film trop long à l’intrigue prévisible et à la morale convenue (« Le voyage importe plus que la destination »).
Je dois humblement avouer qu’aussi dissemblables soient ces deux points de vue, je les reprendrai volontiers tous les deux à mon compte. Tout en étant touché par la délicatesse de cette histoire, j’ai trouvé le temps bien long. Tout en ayant souvent regardé ma montre et bâillé d’ennui, je garderai un souvenir fort de ce film émouvant.
Un voyage en train au fin fond de la russie avec larencontre d un russe et d une finlandaise . Une histoire simple pour une rencontre et une destination presque surééaliste. Tout est amené de façon simple au fil de l histoire .les personnages se dévoilent lentement au fil des rails . Un film d un grand humanisme . C est bien .
Très bon film. Un homme et une femme se retrouvent dans le même compartiment d'un train dans le Nord de la Russie. Au fur et à mesure du trajet ils vont discuter, apprendre à se connaître. Assez fin.
Le film commence et se termine par la chanson de Desireless "Voyage, voyage". Et c'est bien de voyage qu'il s'agit. Voyage en train, à travers la Russie, bien sûr, mais aussi voyage intérieur pour les 2 principaux protagonistes qui vont se découvrir en confrontant leurs différences. Après un premier film remarqué (Olli Mäki), Juho Kuosmanen confirme son talent de conteur et de directeur d'acteurs.
Dans l'URSS des années 1980 et le temps d'un voyage en train de presque 2 jours entre Moscou et Mourmansk, une femme finlandaise aimant l'archéologie va se retrouver "coincée" dans le même compartiment qu'un jeune russe grossier et alcoolisé. Tout les oppose et pourtant, ce trajet va finir par bizarrement les rapprocher... Je suis totalement partagé par ce long-métrage ayant obtenu le Grand Prix du jury à Cannes en 2021. Le fond m'a beaucoup plu, j'ai aimé la finesse avec laquelle le réalisateur Juho Kuosmanen réussit à nous montrer que même dans les huîtres les plus laides peut parfois se cacher une perle. J'ai par contre détesté la forme : l'image volontairement filmée en gros grains donne certes une ambiance années 80, mais rend le tout plutôt laid et sordide. Les deux comédiens sont eux aussi plutôt fadasses, le constat final reste donc assez pauvre, avec presque le sentiment d'avoir visionné un film amateur tourné camescope à l'épaule. Globalement ennuyeux et moche, mais au message profondément humain et intelligent. Site CINEMADOURG.free.fr
Ah, c’est le Grand Prix du Festival de Cannes ? J’aurais dû me méfier et faire le parallèle avec le fait que, sa première semaine, ce film n’est à l’affiche que de 97 salles et pour ce que je j’ai constaté moi-même dans le complexe que je fréquente, c’était une petite salle de 90 places. Il faut croire que les exploitants de salles ne misent pas beaucoup sur cette sortie pour se refaire une santé. Du cinéma Finlandais, en Russe dans le texte. Tout un monde qui est étranger au commun des spectateurs adepte d’un cinéma sinon populaire, au moins davantage grand public. Sur le fond, je n’ai pas du tout accroché à ce rythme lent, ce parcours en train interminable, dans un paysage de plus en plus glacial, Russie profonde la plus moche qu’on puisse imaginer.