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Un visiteur
4,5
Publiée le 6 novembre 2021
Olli Mäki, drôle et touchant, m'avait fait penser aux premiers films des frères Kaurismaki. Pendant et après la projection de Compartiment numéro 6, aucune référence ne m'est venue à l'esprit. Du plaisir, juste du plaisir à faire ce long et beau voyage en compagnie de Laura et Lihoa. Et envie que ça dure, encore et encore. Et envie de le revoir, parce que ce film fait du bien. Vraiment.
Film très lent, mou, laid. Lorsque je lis certains avis et que je vois que les paysages sont superbes......je rêve ! J'aurais bien aimé voir au moins des beaux paysages, mais même pas ! Les acteurs sont bien et l'ambiance du train bien décrite. Mais que l'ensemble est ennuyeux.
" Compartiment n° 6" Grand prix du jury au dernier festival de Cannes est une comédie dramatique finlandaise qui se regarde. En effet le film vaut surtout le détour pour ses deux comédiens principaux Seidi Haarla et Youri Borissov très complice à l'écran, l'histoire n'a rien de transcendante ni exceptionnelle et s'oublie sans doute rapidement cependant la simplicité, la douceur ,la mélancolie qui se dégage de celle-ci ainsi que les somptueux paysages font toute la beauté de ce film.
Le meilleur film intimiste que j'ai vu depuis.. .Les nuits blanches du facteur (de Andrei Kontchalovski) ! Les acteurs Seidi Haarla et Youri Borisov sont prodigieux, l'histoire d'une grande profondeur humaine. Et puis la Russie (post-soviétique dans le film) et surtout les Russes dont l'âme transparaît à chaque plan et sans lesquels ce film ne serait qu'un (très bon quand même) train movie. Bref à voir absolument, et sans doute à revoir plusieurs fois !
« Compartiment n° 6 » est le second film du réalisateur finlandais Juho Kuosmanen (2011), une coproduction finno-russe qui a reçu le Grand Prix à Cannes, seconde récompense après la Palme d’Or … ce qui ne pouvait que m’attirait ! Laura (Seidi Haarla), jeune finlandaise homosexuelle, étudiante en Archéologie à Moscou, doit se rendre avec son amie Irina à Mourmansk, au bord de la mer de Barents, au-dessus du cercle polaire, pour voir les pétroglyphes de Kanozero. A la dernière minute Irina ne peut pas partir et Laura d’entamer seule ce périple ferroviaire Moscou – Mourmansk via Saint-Pétersbourg soit près de 2 000 km mais nécessitant apparemment 3 jours et demi dans le froid, la neige, la blizzard. Dans le compartiment 6 prévu pour 6 voyageurs, Laura se retrouve seule face à Vadim (Yuriy Borisov), jeune russe allant à Mourmansk pour se faire du blé dans les mines, bourru et brut de coffre, au langage très châtié et adepte du régime vodka – charcuterie - cornichons marinés. Le choc frontal est très dur mais au fil des rails … bref une histoire d’amour invraisemblable émaillée d’anecdotes curieuses (cf. la vielle femme ne comptant que les habitants aux cheveux roux). De plus en ne verra pas ces fameux pétroglyphes situés sur une petite ile au large de Mourmansk, inaccessible en hiver. Pour moi, le seul intérêt de ce film est de nous plonger dans l’atmosphère singulière des trains russes longues distances avec la cheffe de wagon (n’acceptant pas ici les bakchichs), le Samovar dans le couloir pour pouvoir boire du thé pour se réchauffer, les couchettes / dortoir collectif de la 3ème classe, les arrêts interminables du train dans certaines gares.
En gros Compartiment n°6 est exactement ce que j’attends du cinema : un sujet simple mais mené de bout en bout, des personnages qui sortent du lot commun, un dépaysement pas factice. Ayant voyagé dans le Transsiberien je peux dire qu’on y est vraiment. Et que le film nous transporte vraiment en allant de plus à l’encontre de la violence à laquelle on pourrait s’attendre.
Beaucoup de clair-obscurs, beaucoup de plans décadrés, un rythme à peu près égal à l'intérieur ou à l'extérieur du compartiment de train, beaucoup de clichés et une gare d'arrivée scénaristique que l'on pressent assez vite. Ceci pourrait sonner comme une critique négative, et c'est pourtant tout le contraire, grâce sans doute aux acteurs, mais aussi certainement à l'exotisme assez rare au cinéma de la Russie profonde (voir "Retour à Kotelnitch" de Carrère !). Mais la raison principale a sûrement trait à ce flux limpide et inarrêtable qui nous emporte de son souffle léger et nous transporte dans les méandres de l'âme humaine... plus sinueuse que ces interminables lignes droites des rails sibériens ! Un anti Green Book en somme, bien que les deux films partagent cette trame éculée du cinéma, à savoir la convergence progressive de ce que tout sépare du départ. A voir.
Film passablement foutraque, qui menace de dérailler après 20 minutes tant il est insignifiant Il est sauvé, je trouve, par la façon très remarquable de filmer le train et ses bruits, et par l'aperçu offert sur Mourmansk.
Très bon film qui nous montre que montrer ses sentiments n'est pas chose facile dans tous les pays du monde, très intéressant de voir d'autres façons de vivre.....
Il y a longtemps que je n' avais pas vu un si beau film ,l' impression totale d être dans ce train sans pouvoir se laver ,froissée ..sans apprêt .....presque un reportage tant l'0n s y croirait.... Les acteurs sont extra,le jeune h0mme fabuleux ,l' histoire de cette rencontre tellement bien filmée ,les images de rail ,de froid et de neige ....une merveille poétique ,à ne pas rater !
Ce train avance lentement, très lentement, et arrivé au mitan du film, on supplie que ça se termine vite... Pas désagréable mais tout de même très anodin. Pourquoi le Grand Prix au dernier Festival de Cannes ? Mystère.
Le plus russe des films finlandais.. un road movie en forme de huis clos dans un compartiment de train entre Moscou et Mourmansk. On ne s’y ennuie pas un instant, les personnages se taisent avec maestria comme des vrais russes, a fortiori dans cette période post soviétique. Cette économie de mots donne des prodiges d’épaisseur à leur relation. . On finit par des images de plein air ébouriffantes. Et comme une image vaut mille mots..
Un film... pétrifiant La fascination qu'exerce l'âme russe sur les Occidentaux Est-ce un film ? Est-ce un conte ? En tout cas, c'est un émerveillement ! Justesse des protagonistes Justesse des mots Justesse des décors Justesse des cadres
"Plus loin que la nuit et le jour, voyage, voyage" : le tube de Desireless tombe à pic pour illustrer une épopée intérieure et sentimentale telle que celle de Compartiment n°6. Adapté d'un roman finlandais plutôt ennuyeux et répétitif, le deuxième long-métrage de Juho Kuosmanen retranscrit parfaitement le côté hors du temps des voyages ferroviaires dans la grande Russie (quiconque a un jour pris le Transsibérien le sait parfaitement) mais aussi l'incongruité des rencontres de hasard avec un(e) inconnu(e) que l'on ne reverra sans doute jamais. Ainsi, une finlandaise intello et un russe fruste (rustre ?) se côtoient l'espace de quelques jours et nuits dans un compartiment et ce sont des souvenirs doux/amers qui resteront pour une vie entière, avec un arrière-goût de cornichon et de vodka dans la bouche. Compartiment n°6 a un aspect désuet, d'avant les téléphones portables et internet, qui lui confère cette atmosphère romantique et un peu fanée. Cela et la progression vers les climats brumeux de l'arctique, nous emportent loin, aux confins de l'amour, de l'amitié et de la solitude vaincue pour un temps. Après Olli Mäki, Juho Kuosmanen montre qu'il est capable de se renouveler et de nous embarquer dans un périple vaporeux avec deux personnages opposés et attachants pour compagnons de voyage. Strangers on a Train, comme aurait dit Hitchock, le côté crapuleux en moins.