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David R
6 abonnés
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1,5
Publiée le 16 novembre 2021
On est embarqués dans un voyage de trois jours aux confins de la Russie. Deux personnages que, a priori, tout oppose, vont partager le compartiment 6 du train. Ils vont se détester, s'écouter, s'aimer. L'importance, dans ce film, n''est pas dans la finalité mais dans le chemin. Le voyage se veut initiatique et poétique. Je n'ai pas été touché par ce film. Je l'ai trouvé laid, lent. Le personnage de Vadim est plutôt bien campé mais celui de Laura manque de charisme, de vigueur. Le film est symboliquement profond ( le voyage au bout du monde, la quête initiatique,...) mais d'une froideur déconcertante. Bref, un film qui me laissera un goût amer et qui ne me marquera pas.
Le film commence et se termine par la chanson de Desireless "Voyage, voyage". Et c'est bien de voyage qu'il s'agit. Voyage en train, à travers la Russie, bien sûr, mais aussi voyage intérieur pour les 2 principaux protagonistes qui vont se découvrir en confrontant leurs différences. Après un premier film remarqué (Olli Mäki), Juho Kuosmanen confirme son talent de conteur et de directeur d'acteurs.
Un film qui commence par une musique de ROXY MUSIC ne peut pas être foncièrement mauvais, me suis je dit d’emblée. Il est bien plus que ça, il est unique. Un road movie, ou plutôt un rail movie qui nous conte le trajet cahotique d’une jeune finlandaise qui traverse en train la Russie pour découvrir des fresques. C’est tout sauf glamour et tendre à priori, ça carbure à la gnole au gel et à la rudesse. Et pourtant ça finit par nous conter le parcours l’ un vers l’autre et au delà du sexe, de deux inclassables et, on l’imagine du moins, un peu cabossés de la vie. Une scène magnifique illustre cet abandon progressif de la jeune femme, ce début de lâcher prise : lorsqu après la perte de ses souvenirs via le vol opéré par un troisième larron, la caméra filme du fond du train qui redémarre le halo lumineux d’une ville qui, comme les souvenirs, va progressivement s’enfoncer dans les ténèbres. A l’instar de ce beau filmé qui découvre l’abandon. Laissez vous faire, abandonnez vous …
Que de laideur ! Déprimant à tel point que notre héroïne en vient à discuter le bout de gras avec un compagnon de voyage poivrot et beauf. Faute de grives... au royaume des aveugles... Bon, ok, les conditions de tournage font que c'est pas mal réussi. Dans son genre.
Un film russe germano estancia finlandais ça peut faire peur au préalable. Pourtant quel film intéressant!!!! J ai été happé de bout en bout du film. Déjà il fait moins de 2 heures. Les comédiens jouent très bien. L histoire est super. Y a la musique de desireless..... on va vers l arctique dans un train, dans des voitures.la bas il fait froid, très froid. Mais le film est chaleureux. J ai passé un super moment. Il a eu un prix au festival de Cannes. Et c est mérité !!!!
n'y allez pas ! mon dieu que c'est inintéressant ; une sorte de bridget jones finlandaise, qui boit et qui fume, et il ne se passe rien d'autre spoiler: quelle gourde ! elle n'était pas au courant qu'on ne peut pas aller voir ces pierres en hiver ! ça nous aurait évité ce film
Le choix de situer l’action dans les années 80-90 n’est peut-être pas innocent. Pas de GPS, pas de portable, pas d’adresse mail. On se rencontre un peu au gré du hasard, on accepte de ne pas forcément savoir où l’on va, avec qui. Il y a dans Compartiment N°6 une forme de lâcher-prise qui tranche forcément avec notre façon actuelle de nous déplacer, avec notre époque en général. Un exemple parmi d’autres : malgré une récente embellie, il n’existe quasiment plus de trains de nuit en France. Une certaine idée du voyage donc, pourtant pas si lointaine…
Une belle histoire, avec un angle un peu différent de la culture dominante US. C'est rafraichissant, un peu de joie de vivre et d'amour dans ce monde de fou.
Dans ce film nous suivons Laura, une jeune finlandaise venue étudiée en Russie, qui se lance dans un voyage à travers les paysages glaciaux à bord d'un train, pour aller admirer des pétroglyphes.Dès le départ de Moscou cette jeune femme semble regretter son choix. Effectivement cette dernière voulait faire ce voyage avec la femme qu'elle aime mais se retrouve délaissée et perdue lorsque cette dernière annule au dernier moment. Après la première étape du trajet, et la découverte de son voisin de compartiment qui est l'opposé du compagnon de voyage modèle, elle ne pense qu'à faire machine arrière. Mais en voyant que sa bien-aimée ne semble pas vouloir qu'elle revienne à Moscou, Laura décide de s'abandonner et de faire ce voyage. À partir de ce moment-là l'héroïne ne va que s'éloigner autant géographiquement que mentalement de l'idée de sa vie qu'elle se faisait jusque-là.Tout le récit nous tient par la tension qu'est-ce voyage, qui est loin d'être de tout repos. Nous ressentons l'inquiétude du personnage plongé dans l'inconnu. De plus le fait que son compagnon de compartiment est un personnage qui lui est opposé en tout point (un russe, presque alcoolique, provenant de la classe ouvrière et faisant fi des bonnes manière de se tenir. Cela nous fait ressentir tout le malaise et même le danger de cette situation. Ce danger est en grande partie guidé par notre suspicion envers ce genant voisin, guidé par les préjugés du personnage que nous pouvons partager également nous spéctateur. Tout le récit nous ressentons de l'empathie envers cette femme perdue dans sa vie, qui va en s'éloignant du train-train quotidien, et de la vie qu'elle pensait sienne jusqu'à présent, en apprendre plus sûr elle-même.
On a parfois vraiment du mal à comprendre les jurys des grands festivals et leurs prix. Mais cette année, c’est vraiment flagrant bien que tout cela reste très subjectif et propre à chacun et que la politique s’invite parfois dans les palmarès. Hormis la Mostra de Venise qui a couronné à raison l’excellent « L’Évènement », les deux autres grands festivals européens nous ont laissé dubitatifs. En effet, l’Ours d’or de Berlin a été remis à l’horrible et désagréable « Bad luck banging or loony porn », censé être un miroir de notre époque (!). Quant au Festival de Cannes il a accouché d’un palmarès incohérent pour beaucoup mais pas forcément incompréhensible, vu le peu de qualité de la sélection de cette année. Disons que certaines des récompenses (dont la Palme d’or au très original film de genre « Titane ») ont surpris voire déçus dans les grandes lignes. Mais si le film de Julia Ducornau n’avait certes pas la carrure pour la récompense suprême, il restait une proposition de cinéma radicale et intéressante. En revanche de donner le Grand Prix du Jury à « Compartiment numéro 6 » fait partie de ces étrangetés. Ce n’est pas un mauvais film ou un film raté mais disons qu’il est plutôt insignifiant et que la sélection avait bien plus probant pour un tel prix (le choc social et comique « La Fracture » par exemple). Pour être moins sévère, on peut dire que cette œuvre russo-finlandaise ne casse pas trois pattes à un canard et qu’on peut facilement passer à côté de sa poésie revendiquée ou de son souffle romanesque.
Un train. Deux inconnus. Une rencontre dans un contexte polaire. Et voilà rien de plus au programme. On connaît la chanson et ce film ne la transcende pas. On ne peut cependant nier qu’il y a des moments de grâce fugaces dans « Compartiment numéro 6 ». Mais ils sont plutôt rares. On pense notamment à la toute fin, vraiment sublime et peut-être le plus beau moment du film. Et on apprécie aussi le contexte rare dans lequel se déroule le film. Difficile de le marquer dans le temps (on suppose les années 90) mais l’espace est plus concret. Ce road-movie ferroviaire n’est pas son originalité première même si les films à bord d’un train sont plutôt rares. Non, c’est son contexte géographique qui frappe le plus la rétine. Les étendues glaciales du nord de la Russie sont si peu vues au cinéma qu’il s’en dégage un certain charme. On pense au très bon film, russe justement, « Leviathan » qui prenait place il y a huit ans dans ces contrées désolées mais en été. On peut aussi dire que l’interprétation du duo amoureux est de très bonne facture. Cependant si on enlève ces petites choses, il ne reste pas vraiment d’autres qualités à se mettre sous la dent. Le peu de péripéties qu’il y a ne passionne pas. C’est anecdotique et tout cela se traîne, on trouve vite le temps long. On pense que cela va se réveiller dans le dernier quart, hors du train, mais c’est pire. « Compartiment numéro 6 » ne bénéficie pas non plus d’une mise en scène mémorable et le tout s’avère très austère. C’est un film anodin dont la poésie ou les sentiments dévoilés nous sont passés totalement à côté. Pas proprement désagréable mais totalement dispensable.
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Ce que l’on retiendra peut-être surtout de ce film assez mince, c’est la reprise dans la BO du tube de Desireless, “Voyage, Voyage”, et plus globalement l’ambiance vintage “fin des années 1980 – début des années 1990”, avec en accessoires walkman et caméscope, et côté image : gros grains et couleurs d’époque (bien moches). Concernant l’histoire du film, la formule est classique : deux êtres, que tout sépare, vont se rapprocher et se trouver. Une petite originalité ici, non développée : un changement dans l’orientation sexuelle de l’héroïne. Pour arriver au résultat, attendu, le scénario et la mise en scène se déploient avec nuances, notamment pour inverser les postulats de départ : le personnage féminin s’avère moins sympathique qu’il n’y paraît, plutôt égoïste ; le personnage masculin dévoile un cœur tendre et généreux sous des airs de brute. Les deux interprètes, dans un registre de maladresse touchante, sont bons. Il y a ici et là de jolis moments (comme celui où le personnage masculin s’émeut devant son portrait dessiné), d’autres plus atones. L’ensemble se suit assez agréablement, tout en laissant l’impression qu’il manque de la matière pour donner au récit et aux portraits plus d’épaisseur, et pour trouver une certaine profondeur émotionnelle.
Un road trip ou plutôt rail trip dans la Russie profonde qui illustre l’adage qui dit que l’important ce n’est pas la destination mais c’est le voyage, et j’ajouterais les rencontres. Celle qui se produit au cours de ce périple donne naissance à une amitié d’autant plus belle et sincère qu’elle semble improbable.
Très peu de moyen semble-t-il pour ce film mais un véritable impact humain. On voit l'évolution des 2 personnages principaux et on change d'avis sur eux comme ils changent eux même, C'est chaleureux et inattendu, très imprégné de culture et très tendre finalement, Une sensation de liberté.
Compartiment 6 Vu vendredi 12 novembre 2021 début après-midi En lisant le résumé de ce film j'étais plutôt emballée . Un huit clos dans un train entre deux personnes que tout oppose , oui ! ça va me plaire. Dans le jeu : "j'aime/j'aime pas " En fait déception : j'aime pas Trop de longueurs , encore que j'aurai pu comprendre une certaine lenteur, mais ici elle n'est pas au service de l'histoire, si peu d'indices pour expliquer l'évolution de la relation des deux voyageurs, qui bascule par à-coups ... rien de très fluide. Manque d'habitude aussi pour le cinéma finlandais qui ne m'a pas accroché, pour la langue russe qui n'a pas trop raisonné , mais en même temps hors de question de le voir autrement qu'en VO . Et le choix de l'actrice dont j'ai trouvé le jeu trop appuyé, sans nuance. Les gros plans répétitifs gênants d'insistance Ce qui m'a plus : j'aime Lui beaucoup plus crédible, ses silences plus expressifs. Sa fragilité à fleur de peau. L'idée du voyage en train et la bande son de Desirless.Le road movie dans la campagne russe d'hier . Cette reconstitution de la société russe avec cette sorte d'intemporalité. Alors ce n'est pas exactement un huit clos dans le sens "lieu unique" mais bien un duo, prisonnier d'une même souffrance. Un homme, une femme enfermés dans leurs propres tourments, leurs incertitudes, Tout les oppose sauf leur tristesse, leur solitude ... le dernier quart d'heure du film donne un sens à leur rencontre et j'ai fini sur cette note plus positive.