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    Compartiment N°6
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    153 critiques spectateurs

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    Framas54
    Framas54

    15 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Le plus russe des films finlandais.. un road movie en forme de huis clos dans un compartiment de train entre Moscou et Mourmansk. On ne s’y ennuie pas un instant, les personnages se taisent avec maestria comme des vrais russes, a fortiori dans cette période post soviétique. Cette économie de mots donne des prodiges d’épaisseur à leur relation. . On finit par des images de plein air ébouriffantes. Et comme une image vaut mille mots..
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Ce train avance lentement, très lentement, et arrivé au mitan du film, on supplie que ça se termine vite...
    Pas désagréable mais tout de même très anodin.
    Pourquoi le Grand Prix au dernier Festival de Cannes ? Mystère.
    lionelb30
    lionelb30

    438 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    La moitie du film se passe dans un train entre une archéologue et un ouvrier russe un peu decerebré. Pas grand chose de crédible sur l’évolution de leur relation , un image de la russie profonde assez détestable , une fin sans intérêt comme le film au final.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    " Compartiment n° 6" Grand prix du jury au dernier festival de Cannes est une comédie dramatique finlandaise qui se regarde. En effet le film vaut surtout le détour pour ses deux comédiens principaux Seidi Haarla et Youri Borissov très complice à l'écran, l'histoire n'a rien de transcendante ni exceptionnelle et s'oublie sans doute rapidement cependant la simplicité, la douceur ,la mélancolie qui se dégage de celle-ci ainsi que les somptueux paysages font toute la beauté de ce film.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Dans l'URSS des années 1980 et le temps d'un voyage en train de presque 2 jours entre Moscou et Mourmansk, une femme finlandaise aimant l'archéologie va se retrouver "coincée" dans le même compartiment qu'un jeune russe grossier et alcoolisé.
    Tout les oppose et pourtant, ce trajet va finir par bizarrement les rapprocher...
    Je suis totalement partagé par ce long-métrage ayant obtenu le Grand Prix du jury à Cannes en 2021.
    Le fond m'a beaucoup plu, j'ai aimé la finesse avec laquelle le réalisateur Juho Kuosmanen réussit à nous montrer que même dans les huîtres les plus laides peut parfois se cacher une perle.
    J'ai par contre détesté la forme : l'image volontairement filmée en gros grains donne certes une ambiance années 80, mais rend le tout plutôt laid et sordide.
    Les deux comédiens sont eux aussi plutôt fadasses, le constat final reste donc assez pauvre, avec presque le sentiment d'avoir visionné un film amateur tourné camescope à l'épaule.
    Globalement ennuyeux et moche, mais au message profondément humain et intelligent.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Quitterielr
    Quitterielr

    6 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2021
    Un fim lent et beau sur la rencontre de l'autre et la découverte de soi-même. De très bons acteurs et un beau voyage en Russie en train, jusqu'en Sibérie.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Très bon film qui nous montre que montrer ses sentiments n'est pas chose facile dans tous les pays du monde, très intéressant de voir d'autres façons de vivre.....
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    A quoi servent les palmarès des Festivals ? A quoi sert le palmarès de celui qui est considéré comme étant le plus important dans le monde, le Festival de Cannes ? Eh bien, parfois, à attribuer un prix important à un film que l’on considère personnellement comme étant sympathique mais aussi très insignifiant, au rythme très mou et passablement ennuyeux. Tant mieux pour son réalisateur, tant pis pour les films qui n’ont rien eu et qu’on a trouvé largement supérieurs !
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Dans un train, au bout du monde, la rencontre choc entre une intellectuelle finlandaise totalement paumée et un russe vulgaire mais en réalité très touchant d'humanité. Un film romantique assez désuet mais très beau qui nous apprend à nous méfier de nos préjugés. On voyage vers les climats brumeux de l'arctique, vers un monde d'avant le désastre humain contemporain. Un magnifique voyage pour un film inespéré.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    Ah, c’est le Grand Prix du Festival de Cannes ? J’aurais dû me méfier et faire le parallèle avec le fait que, sa première semaine, ce film n’est à l’affiche que de 97 salles et pour ce que je j’ai constaté moi-même dans le complexe que je fréquente, c’était une petite salle de 90 places. Il faut croire que les exploitants de salles ne misent pas beaucoup sur cette sortie pour se refaire une santé. Du cinéma Finlandais, en Russe dans le texte. Tout un monde qui est étranger au commun des spectateurs adepte d’un cinéma sinon populaire, au moins davantage grand public. Sur le fond, je n’ai pas du tout accroché à ce rythme lent, ce parcours en train interminable, dans un paysage de plus en plus glacial, Russie profonde la plus moche qu’on puisse imaginer.
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Que serait cette aventure en 2021, avec le web qui nous met sur d’autres rails , et sans ce huit clos singulier, et parfois explosif que les compartiments de trains suscitaient, provoquant d’étranges rencontres? Le choix de dater ce voyage pour le cinéaste n'est pas innocent. Mais tient au fait qu'il veut nous faire voyager dans un autre espace temps.

    Laura, une Finlandaise très à l’aise dans la culture russe passe un séjour chez son amie et compagne de cœur, Irina, à Moscou. Soirée entre intellos, échangeant des bons mots. Laura va partir ensuite seule en train vers Mourmansk. Archéologue passionnée, elle tient à voir ces curieux petraglyphes, issus d’une culture millénaire, et dont je viens de voir qu’ils ont été découvert seulement en 1997.
    C’est dans ces années là que le monde va passer d’un modèle à l’autre. L’art de l’écrit, la lecture, et l’attente, la recherche d’informations, vont être supplantés par l’informatique, l’immédiateté. Les réseaux et leurs réponses instantanées ont raréfié cette notion de hasards et d’incertitudes, qui ont été pendant longtemps l’essence même du voyage, ce temps qui se dilate encore dans le temps du parcours. Ils ont modifié cet espace ouvert au incertitudes en simple trajet, le dépouillant de cette intranquillité d’esprit, fait de débrouillardise et de questionnements qui provoquait les rencontres.
    En les gommant, on a liquidé l’essence du voyage, qui est celui de la confrontation non seulement avec l’inconnu, mais avec ses propres limites.

    C’était, pour ceux qui ont connus l'expérience des trains à compartiments, des expériences de mixité sociale et d’intimité inédits, et parfois recherchés. Ces huit clos étranges, mettant comme dans ce film situé entre deux monde, face à face des gens qui n’avaient rien à voir les uns avec les autres, ont été exploité par bien des cinéastes, que ce soit dans « compartiment tueur », adapté au cinéma par Costa Gravas, « Une femme disparaît » d’Alfred Hitchcock, qui adapta aussi le formidable «  Inconnu du Nord express » de Patricia Highsmith . Le thème était porteur de dramaturgie et de quiproquos en tous sens.

    L’histoire ici, est sensée se prolonger jusqu'à Mourmansk, ce bout de Russie arctique. La durée du voyage en train, est le temps d'une pièce de théatre, le déroulement des gares, agissant comme autant d'actes dans une pièce de théâtre, installant une temporalité facilement percevable au spectateur.. Dans «  la modification » de Michel Butor, le héros du livre, va lui progresser dans ses projets et son vécu, lors d’un trajet de Paris à Rome.
    Butor n’a pas lui élaboré cette mutation en faisant intervenir les autres passagers. Mais il a compris lui aussi l’importance de cet espace fermé, où le paysage n’est qu’un long travelling, oriente la conscience du héros. La matérialité du train assaille la conscience. De ce fait, cela occasionne un déplacement qui se fait grâce à cette contiguïté, du voyage matériel au vertige intérieur.

    Laura fait cette même expérience de sidération.
    « Compartiment numéro 6 » aurait pu lui aussi lui aussi s’appeler «  la modification », bien que des aiguillages culturels et temporels s’en écartent. Si la mutation du paysage, agit tout autant sur l’esprit de Laura qui se détache des contingences anciennes, et de la relation artificielle avec son amie Moscovite, l’accélération du processus tient aux rencontres imprévues qu’elle va faire.
    L’une d’entre elle avec cet homme avec lequel elle croyait au début de l’histoire n’avoir rien à voir; et l’autre, hors du train, avec cette babouchka, qui lui dit de « suivre son chaton », la part féline et inconsciente qu’elle possède en elle.
    Il ne suffit pas de connaître le passe pour comprendre le présent, finalement. ! Il faut d’autres qualités. Savoir saisir peut être le moment parfait, l’occasion au vol, en faisant confiance à son moi intérieur, ce « Kairos «  des Grecs.
    Il faut lâcher prise. Pas très loin finalement du « petit chat » dont parle la babouchka étrange et aimable.

    « Voyage voyage…. » cette chanson planante et poétique, revient comme un leitmotiv et nous enrobe.
    Nous sommes dans la grâce, et l’art de l’aquarelle réussie, tenant à la part de non dits, et de ce que nous apportons nous mêmes au film, en supplément d’âme, et en prolongements. . Bienvenue dans ce train du bout du monde. Asseyez vous, laissez vous allez. Vous apprendrez qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Et que les aurores boréales ne sont pas que dans les cieux des terres arctiques.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Voyage avec le dernier des connards... au grand cœur ! Voilà à peu près ce que nous réserve ce film assez décalé avec le monde contemporain. Décalé, ce long métrage l'est par sa totale similarité avec les films russes des années 1980. Franchement, impossible de croire que cela a été tourné aujourd'hui. La reconstitution est parfaite : tout est laid, les costumes des comédiens, leurs cheveux gras, leur compartiment, les WC du train, les voitures qu'ils piquent, les paysages d'hiver, les intérieurs de leurs connaissances, etc. Le choix de situer cette pérégrination en plein hiver n'aide pas, tout comme celui de les emmener à... Mourmansk... Décalé, ce film l'est aussi dans un cinéma contemporain qui tend à dénoncer les comportements déplacés des hommes, pas à les justifier. Nous avons ici affaire au prototype du gros con russe viril alcoolique grossier libidineux. Notre héroïne a peur de rester dans son compartiment et de se faire violer. Mais ô miracle, le type en question est en fait un gros nounours au cœur tendre... Et ce, alors qu'à peu près rien dans le récit ne permet de déceler cela... Bizarre, bizarre... C'est une curieuse variation sur le syndrome de Stockholm. Ajoutons quelques bémols à cette critique trop acerbe. Reconnaissons que par son décalage, le film se singularise parmi les sorties actuelles. Disons aussi qu'il permet de découvrir une facette peu vue de la Russie. Et soulignons la jolie façon dont on comprend que l'héroïne se trouve délaissée par sa précédente histoire d'amour à coups d'appels téléphoniques écourtés. Reste que si vous sentez l'irrépressible désir de découvrir les plus laides régions de Russie, dans un train des années 1980 encore en usage en 1996, sans vous laver les cheveux pendant 4 jours, en compagnie d'un alcoolique vulgaire et en portant des pulls qui boulochent : ce film est fait pour vous !
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Le bonheur et le plaisir que m'a donné ce film durant le visionnage et même après sont assez rare. En tout cas cette année aucun film n'auras réussi à me toucher comme la fait celui-ci.
    C'est fait avec tellement de poésie : La photo, les personnages, cette rencontre...

    Ces deux personnages que presque tout oppose vont nouer la plus belle relation entre deux être vu au cinéma cette année. En moins de 2H00 on ressent torrent de sentiments pour eux. Quand vient la fin on à envie de revenir dans ce train avec eux, de nous aussi prendre un train et attendre qu'une autre âme vienne à notre rencontre pour nous aussi vivre quelques instants en dehors du temps.

    Cet étranger est t'il si différents de moi ? Ne pourrait-on pas essayer de mieux ce comprendre ? Le film répond a ces questions magistralement.
    Finalement peut importe où ils vont, peut importe d'où ils viennent, ce qui importe c'est ce moment dans ce compartiment n°6, cette instant en dehors du temps.

    C'est fort, c'est humain, c'est original, c'est presque magique.

    Il faut des films comme ça pour nous donner envie de voyager, de rencontrer et bien sûr pour nous donner envie d'aller au cinéma.

    Pour moi le plus beau film de l'année.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Rejoindre Moscou à Mourmansk via le transsibérien est une aventure hors du commun et hors du temps sur plus de 2 jours et 2 nuits. Nous faire vivre ce périple en mettant volontairement deux personnes que tout opposent dans le même compartiment, c’est le deal que Juho Kuosmanen nous propose. Une étudiante en archéologie voyage pour voir une curiosité pariétale ; alors qu’un ouvrier frustre voyage pour rejoindre les mines sibériennes.
    Vendu sur l’affiche comme l’équivalent de « In the mood for love » ou « Lost in translation », des films dans lesquels les personnages étaient touchants et incarnés est une tromperie. On s’ennuie ferme et très vite. « Grand Prix du Jury » à Cannes, un des plus grands festivals, çà place un film dans le haut de la hiérarchie ; mais ici comme à d’autres reprises, on peut rester sceptique sur le palmarès de ces grands messes. L’image gros grains est bien dégueu pour bien nous faire comprendre que l’on est dans les 80’s, comme si on n’avait pas remarqué l’absence de téléphones portables, d’internet et la présence de caméscope à cassettes. La thématique du film est annoncée dès le début du film et ne sera pas développé d’avantage, elle se résume par : le voyage importe plus que la destination. Dès le début il est dit que pour comprendre le présent il faut bien comprendre le passé, et hop c’est parti pour 2 jours d’introspection et de voyage. Dans un « Lost in translation » pourtant pas plus dynamique, les personnages avaient une profondeur que l’on ne retrouve pas ici. La jeune femme se fait larguer sans que l’on ne connaisse grand-chose de sa vie, et pour le jeune homme, rien ne nous sera dit sur lui durant les 1h40 de film. Et puis à plusieurs reprises le film avance avec de gros sabots. Un exemple, lorsqu’un jeune finlandais bien propre sur lui intègre le compartiment, on comprend dès la première image que l’habit ne fait pas le moine ; et hop, la sanction tombera aussi net qu’on le pressentait. C’est bien sympathique au final mais ennuyeux et sans intérêt, une déception à la hauteur de sa suprême récompense.
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    Forman France
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    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    Beau second film, d'un cinéaste singulier.
    La sensibilité qu'il met en avant de ses deux comédiens et réjouissante au fil du temps.
    Voyage initiatique à travers des territoires parfois oubliés où les mémoires et les sens vont s'entrechoquer.
    Une très belle proposition de cinéma.
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