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morn
17 abonnés
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2,0
Publiée le 21 mai 2021
Remake du Roman D'Hg Wells et du film de 1960 de George Pal. Un début intéressant bien qu'assez laborieux en terme de rythme. Le décor du 19ème ainsi que les costumes sont réussis, détaillés. Idem pour les scènes de voyages dans le temps, faisant des références au premier film de 1960. Malheureusement, le film s'écroule quand Alexander (Principal protagoniste) se rend chez Les elois, peuple du futur (en 800000 après Jc). On assiste a des scènes ridicules comme spoiler: l'attaque des Morlocks (monstres souterrain complètement ratés par rapport au film de 60) .De plus, on peut déceler de nombreuses incohérences de scénario. Bref, un film décevant qui ne manque pas de qualités mais qui possède de trop nombreux défauts. 4,2/10
J'ai préféré et de loin la version des années 60 avec l'acteur Rod Taylor. Trop de trucs invraisemblables comme ces créatures qui disparaissent dans le sol...Je m'excuse mais avec la densité du sol, tu peux t'enfoncer comme ça et où va la terre qu'ils déplacent? Et lorsqu'il arrive au 21e siècle, personne semble remarquer sa machine. La Lune en morceaux à cause d'explosions nucléaires...Franchement ridicule. Scénario bâclé et invraisemblable.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 16 mai 2021
Cela aurait pu être un film de science-fiction d'aventure décent. Le roman de H. G. Wells est une grande histoire de science-fiction mais ce qui échappe à beaucoup de gens lorsqu'ils le lisent probablement parce qu'ils le lisent quand ils sont très jeunes c'est qu'il déborde de commentaires sociaux. Les Eloi et les Morlocks sont une satire des distinctions de classe de l'Angleterre victorienne et le message général du film est que tout dégénère et tout se dégrade c'est une satire de complaisance des Victoriens et de leur croyance en l'éternité de leur civilisation. Il n'y a pas d'histoire d'amour pas de romance avec une belle femme Eloi dans le roman. Les Eloi sont des êtres enfantins d'un mètre de haut dont la capacité mentale n'est guère supérieure à celle d'un animal. Le voyageur du temps se lie d'amitié avec une femme Eloi mais il est clair qu'il la considère plutôt comme un animal de compagnie et de toute façon elle est tuée avant la fin du roman...
Cette deuxième adaptation du roman de H. G. Wells a été réalisée par son arrière petit-fils. Elle n’a pas que des qualités, c’est certain, mais elle ne mérite pas non plus le traitement dont elle a été victime. Sans cesse comparée au film de George Pal qui était lui-même une variation de l’œuvre de Wells, ce film réalisé 40 ans plus tard apporte ses propres variations. Il introduit un amour perdu qui motive la démarche du scientifique et qui, du coup, donne une certaine cohérence à l’histoire. Alors que le film de Pal semblait naviguer à vue avant d’arriver à la partie entre Morlocks et Eloys, les voyages ici s’articulent avec davantage de pertinence. Le discours, de ce fait, est très clair (trop ?), et le propos ne se limite pas à la science. Autrement dit, l’histoire se tient tout à fait. A défaut d’être renversants, les effets visuels sont globalement réussis. Enfin, la dernière partie du film est plutôt bien amenée. On pourra sûrement regretter que la résolution soit simpliste pour se débarrasser des Morlocks et du grand gourou Jérémy Irons (dont le personnage, s’il a un sens, est mal exploité et représenté). Du coup, le film s’achève rapidement (1h20) alors que le réalisateur aurait pu développer bien plus de séquences pour sauver les Eloys. Cette réserve étant émise sur cet aspect qui place, forcément, le film dans la catégorie des divertissements sans grande ambition ne l’empêche pas de remplir sa fonction. A savoir, justement, de divertir. Ce n’est pas la folle aventure, mais il y a de bons moments, et cela parait suffisamment naïf pour être sincère même si les maladresses sont nombreuses.
Un scénario vraiment pas terrible... Le mec préfère sauver je ne sais qui 60'000ans plus tard, plutôt que d'essayer de sauver la "femme de sa vie". On dirait un vieux Indiana Jones en plus mauvais.. Bref, moi qui suis friand de ce genre de film, j'ai été grandement déçu.. 2/5
Le destin est-il inéluctable ? G. Pearce va en faire les frais et pour répondre à cette question il va voyager dans le futur et se rendre compte que l'humanité court a sa perte. Son voyage prend alors une autre dimension et sa conscience sera vivement sollicitée. Parti pour changer le passé, il sera en bonne position pour changer le futur, mais va-t-il le faire ? Les effets de changements d'époques sont très réussis et la musique est magnifique mais le film est bien trop court pour développer correctement cet extraordinaire scénario (surtout l'histoire des Morlock), et tout s'enchaîne rapidement ce qui est dommage car le personnage principal semble évoluer en quelques heures et abandonne rapidement sa mission première. C'est LE gros reproche que j'ai envers ce film.
Un film qui respecte dans une mesure correcte l'histoire initiale de Wells. J'ai préféré celui de 1960 mais celui ci est une version modernisée et romantisée ce qui est une idée louable. Il y a une histoire qui un fil conducteur qui s'ajoute aux quelques bonnes idées de visions des différentes époques. Le début est bien et la suite répond à l'histoire, alors que manque t'il ? je pense qu'il était difficile de mettre davantage de cohérence pourtant c'est ce qui aurait pu faire la différence. Car ce film en étant complexe donne l'impression d'une demi mesure entre le début et la fin de l'intrigue un peu expéditive. L'histoire finale est un peu trop convenue dans sa variance des récits précédents elle manque de contenu et d'inspiration malgré et à cause de joli idées qui y sont aussi. Cette impression de cela aurait pu être mieux nuit au film. On note que le réalisateur s'appelle Wells et pour cause c'est un arrière petit fils de l'écrivain.
Simon Wells est l’arrière-petit-fils de l’écrivain H.G. Wells. Il est donc assez compréhensible que Dreamworks, après le désistement de Steven Spielberg, l'ait choisi pour réaliser une nouvelle version du roman de son aïeul, La Machine à explorer le temps. Wells réussit plutôt sa mission en signant un très sympathique divertissement n’hésitant pas à rappeler ses originesspoiler: (l’hologramme évoque le livre ainsi que l’adaptation de George Pal de 1960) et à faire des références à d’autres œuvres de science-fictionspoiler: (le même hologramme qui salue comme dans Star Trek) . Ainsi, même si elle n’est pas une des œuvres marquantes du genre, La Machine à explorer le temps version 2002 réussit à être très divertissante et à offrir des visions intéressantes du futur (notamment l’idée, issue du roman, que celui-ci retrouve, comme c’était le cas au début de la préhistoire, différentes races d’êtres humains). La première (et unique à ce jour) réalisation de Simon Wells qui ne soit pas un film d’animation est donc une belle adaptation à voir en famille et permettant de se familiariser avec l’œuvre d’H.G. Wells.
Moyen. J'avais déjà vu ce film il y a 15 ans quand j'étais ado, et il m'avait plus impressionné que maintenant, je lui aurait donné une meilleure note. Mais finalement, juste quelques concepts et scènes sont à retenir. Notamment les décors, le village dans les falaises, l'hologramme intelligent bibliothécaire, l'évolution de la Terre en 100aines de milliers d'années, la lune qui explose à cause du tourisme spatial, la machine à voyager n'est pas si mal construite même si elle n'est pas mieux que les précédentes (avec un compteur incompréhensible) que l'on voit dans un épisode de Big Bang Theory . Le concept des Morlock souterrains se nourrissant des humains à la surface est aussi très bon. Le reste c'est à dire la majeure partie du film est décevante, faite de bluette niaise, de destinée de la mort, de combat avec des marionnettes costumés assez moches, tous les poncifs américains comme il faut se battre au lieu d'accepter son sort.
Un concept intéressant, j'y ai un peu retrouvé l'esprit de La Planète Des Singes. spoiler: L'exploration du futur et de 2 races de l'espèce humaine est originale.
J'aurais été le réalisateur, je n'aurais pas fait ça comme ça. De base, l'histoire est charmante bien que triste. La petite fiancée d'un scientifique trouve la mort gratuitement à cause d'un voleur et le professeur va mettre tout son génie en œuvre pour inverser le cours du temps. Moi, je l'aurais fait traverser les époques. La Préhistoire. L'antiquité romaine. Le Moyen-Age. La Renaissance. Les guerres Napoléoniennes. Ça aurait été très intéressant de le voir se débattre avec toute son intelligence à travers les grands moments de l'Histoire avec un grand H. Il aurait pu retirer une leçon de chaque époque (qui pourrait lui servir quand il retournerait dans la sienne), une clé donnée par un grand personnage à chaque fois qui lui procurerait un avantage décisif à la fin à sauver sa copine. En réalité, cette quête devient vite peut-être pas le cadet de ses soucis mais bien secondaire. A la place, arrivent des effets spéciaux, des bagarres entre des indigènes gentils et des espèces de je ne sais pas trop quoi. Des mutants entièrement numériques dirigés par Jeremy Irons. Et aussi laids que méchants. Produit par Dreamworks, la boîte de production de Spielberg, je me serais même contenté d'un clone de Tintin ou d'Indiana Jones pour dire. Un film d'aventures à l'ancienne. Ce n'est pas du tout ce que j'attendais. Dommage.
J'adore ce film qui à le bon gout de ne pas être optimiste sur le fait de voyager dans le temps, sur le futur à venir, sur la modification de son propre destin. Les effets sont magnifiques, la musique épique et les décors de toute beauté. On s'enfonce dans la SF dans la dernière partie mais c'est franchement prenant tant c'est "sombre". Vu et revu des dizaines de fois, je ne m'en lasse pas. Le timing du film est court, il pouvait occuper 2h/2h30 sans problème.
Version alternative. Après avoir vu l’adaptation de 1961 il y a peu, il est intéressant de voir ce qu’en dit le Hollywood d’aujourd’hui. Le prétexte au voyage diffère un peu. On est toujours à la fin du XIXème et le personnage principal est toujours un scientifique vif d’esprit. Ce coup-ci, le gars cherche à remonter le temps pour changer le cours de son présent et ainsi éviter un drame. Trame classique mais très différente de la version de 1961. Bref, il se retrouve dans le futur et là, les deux films se rejoignent dans les grandes lignes. On préférera probablement l’esthétique vintage et très « SF à l’ancienne » de la version de 1961 aux effets spéciaux assez moches des années 2000. On aimera aussi davantage la réflexion sur le devenir de l’humanité que proposait un film de la guerre froide. Pour le reste, le récit se déroule de manière bien plus fluide dans cette version 2002. Le rythme est plus enlevé et il y a peu de temps morts. On regrettera donc l’appauvrissement du fond et de la forme visuelle mais, à la manière d’un film avec Brendan Fraser, tout ça se regarde avec un certain plaisir si on oublie les quelques fautes de goût.
Ce film est incroyable!!! Certes ça reste un film de science fiction, mais ce film vous fait voyager dans le temps comme aucun autre film. Vous ne vous êtes jamais pausé comme question, que va devenir ma maison, ou ma ville, ou ma planète dans 500, 1000, 100000 ans ? Si vous aimez une histoire qui vous fait rêver, et faire travailler votre imagination, ce film est fait pour vous.