Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 351 abonnés
7 543 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 13 décembre 2021
A Memphis, l’héritage culturel (et surtout, musical) est encore bien présent au cœur de cette ville (l’une des plus sinistrées des États-Unis). Pour sortir les jeunes de la misère, il existe la "Stax Music Academy", fondée en 2000 sur l'héritage du label légendaire des années 60 (à côté des anciens locaux). Cette école extra-scolaire (et gratuite) permet aux adolescents de s’initier à la musique (chants, danses & instruments) tout en apprenant l’Histoire noire américaine, aussi bien à travers ses luttes sociales (et droits civiques) qu’à travers la Soul.
De l’esclavage au XIXème siècle en passant par le mouvement politique Black Lives Matter, les jeunes apprennent à déconstruire les préjugés et les racismes (aussi bien envers les noirs qu’envers les blancs). « Garçons et filles, on a créé une image de vous. Ne la croyez pas. Ne l'incarnez pas. » dixit un des professeurs qui rappelle à juste titre à quel point l’image véhiculé par le rap (notamment) est contre-productive pour les jeunes afro-américains. « Notre image de gangster remplit les prisons et ces prisons privées sont les nouveaux champs de coton. C’est la nouvelle traite négrière », comme le résume parfaitement Chandra Williams.
Soul Kids (2021) d’Hugo Sobelman est une immersion au cœur de la musique, de l’Histoire noire américaine et de cette communauté afro-américaine qui n’aura eu de cesse de se battre pour exister. Entre Soul, gospel et blues, on se prend d’affection pour ces jeunes, intelligents, doués et plein d’avenir.
Cette immersion dans cette académie de Memphis est réjouissante par l’impression de fraicheur qui s’en dégage et le talent dont font preuve tous ces jeunes qui perpétuent la légende de la musique soul et du Rythm and Blues, ces mélanges de gospel et de blues qu’il ne faut surtout pas confondre avec le RnB contemporain. On se prendrait presque à rêver que, après les errances du gangsta rap, la musique afro-américaine retrouve enfin l’aura qu’elle n’aurait jamais dû perdre.
Dans ce documentaire, le réalisateur passionné de musique a choisi de s’immerger dans une école de musique soul à Memphis dans un quartier d’origine modeste avec de jeunes afro américains qui cherchent à travers la musique et le chant, à changer l’image qu’on leur a imposée aux US. Au niveau de la réalisation, c’est plutôt bien restitué par le fonctionnement de cette école qui représente pour ces jeunes une sorte d’oasis dans leur univers de violence et de racisme. A noter, la bande-son du film qui est de bonne qualité et donne du peps au film.
Vu au festival de Valenciennes en avant-première le documentaire est original avec un montage simple qui ne déçoit pas. Pour commencer la nature du documentaire est sympa elle est tournée à Memphis aux États-Unis en 2018 une ville où le banditisme et la précarité sont au pouvoir, dans ce documentaire nous suivons l'une des plus belle cultures que la ville nous a laissé, la saoul ! Nous suivons la Stax une école ou se retrouve majoritairement des afros-américains qui veulent se retrouver afin de jouer des instruments ainsi que chanter, nous suivons aussi leur suivit sur la société actuelle ou on apprend une leçon sur le racisme et leur combat. Les musiques sont très fréquentes (il n'y a pas 10 minutes sans musiques), les plans sont très intéressants mais parfois trop long donc fatiguant. Bon documentaire à regarder entre amis.
Une réalisation qui ne s'est pas montré à la hauteur du sujet. La caméra ne semble pas savoir où se placer ni sur qui se focaliser au point de donner le tournis, des longueurs dans le montage pour finalement ne pas apprendre grand chose ni en sortir avec une émotion. Le temps passé en repérage/tournage avec les personnages est probablement trop court pour construire du lien et ça se ressent malheureusement. C'est dommage quand on connait la force qui peut se dégager de la soul
J’ai découvert ce documentaire dans le cadre du FIPADOC et c’est une petite pépite. Qu’il s’agisse de la musique, des élèves de cette école de musique si particulière, des choix du réalisateurs : c’est un film d’une grande qualité, qui touche profondément le spectateur.
Allez y les yeux fermés et savourez ce moment intense!