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Votre avis sur Panic Room ?
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Toutes les notes
David Fincher est de retour avec Panic room quelques années après les exceptionnels Seven, The game ou Fight Club. Si ce nouveau film est moins inoubliable que les autres, le réalisateur arrive, malgré un scénario des plus simples, à rendre le film captivant et instaurer un suspens très bien mené. Plus complexe qu'il n'y parait, le film nous montre une prise d'otage à plusieurs niveaux, aussi bien physique que psychologique voir également un inversement des rôles entre les victimes de cette histoire. La patte de David Fincher est reconnaissable dans ces scénarios travaillés et sa maitrise de la caméra nous offre de merveilleuses images et une tension de tout les instants.
On ne s’ennuie guère malgré un casting restreint mais parfaitement établi - Jodie Foster, Kristen Stewart, Forest Whitaker, Dwight Yoakam, Jared Leto - et les restrictions du lieu. Pour ce faire, David Fincher a donné du mouvement et une totale liberté à sa caméra, faisant fi des obstacles architecturaux de cette maison, unique décor de ce huis clos, traversant les murs, les plafonds, les parquets et autres objets se trouvant sur son passage, s’engouffrant jusque dans les serrures. C’est techniquement étourdissant et fait de « Panic Room » un vrai exercice visuel. Bien que le scénario soit un peu à la traîne, la tension, accentuée par une notion d’urgence, est implacable.
"Panic Room" c'est "maman, j'ai raté l'avion" pour adulte. C'est un peu réducteur de dire ça, car le film est plutôt bon. Il n'est certes pas exempt de quelques défauts (personnages archétypals, musique agaçante), mais que celui qui ose dire que Panic Room n'est pas diablement efficace me jette la première pierre. En revanche on sent que que David Fincher ne peut pas s’empêcher de se la péter avec sa caméra. Et vas-y que j'te passe ma cam' à entre des barreaux d'escalier ! Et vas-y que j'te filme l'intérieur d'une serrure ! Et vas-y que j'te traverse des murs et des cafétière ! C'est super mec, mais à quoi ça sert ?
Un film décevant. On passe sans arrêt entre la Panic Room et le reste de la maison, ce qui fait perdre le sentiment d'enfermement qui devrait créer l'angoisse. En plus, les cambrioleurs sont plus drôles que menaçants et, malgré de bons acteurs, les personnages sont creux. L'idée était intéressante mais le résultat n'est pas à la hauteur, le huis-clos ne suffit pas à enlever l'impression de regarder un mauvais film d'action. Le bon point: une atmosphère et une image soignées par le talent de David Fincher.
Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-panic-room/
Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-panic-room/
Le titre du film ainsi que David Fincher comme réalisateur donne forcément envie de regarder Panic Room. Je me suis dit il va y avoir du suspens, de la tension, peut être des moments effrayants, de l'angoisse. Il n'y aura rien de tout ça, que dire des cambrioleurs très peu crédibles (particulièrement Jared Leto), non vraiment ce genre de film ou l'on ne ressent rien du tout est juste mauvais. Au final à part des effets de caméra intéressants, Jodie Foster ou la jeune Kristen Stewart qui s'en sortent pas mal, ce thriller est totalement manqué.
La 5ème réalisation de David Fincher ne casse pas des briques en comparaison de ce qu'il sait faire.Peu ambitieux dans ses intentions,"Panic Room" n'en est pas moins haletant.Fincher nous entraine dans un huis clos astucieux.Des cambrioleurs s'introduisent dans une grande demeure de Manhattan.La mère et sa fille qui y habite se réfugient dans une chambre froide blindée.Cette pièce oppressante stigmatise l'obsession sécuritaire des Etats-Unis.Ce thriller claustro permet à Fincher d'étaler toute sa virtuosité à travers des mouvements de caméra ultra-innovants(par des égouts,des trous de serrure...)et des effets de style alléchants.La réalisation est au service de l'ambiance oppressante ou Jodie Foster énergique,fait tous pour contrer les inopportuns.Et Forest Whitaker et Jared Leto en vilains ça a de la gueule.Tout cela est finalement bien classique,Fincher en augmente la qualité artificiellement.Son moins bon film tout de meme.
Christoblog
EcrireSéance de rattrapage Fincher
Il y a quelque chose d'imparable dans le cinéma de Fincher.
Tout est tellement brillant que le sens critique s'émousse forcément. Dans ce film, c'est ce loooooooooong plan séquence (faux au demeurant, car comportant comme dans La Corde des raccords dissimulés) de l'entrée des malfaiteurs dans la maison qui emporte tout.
Quelle maestria !
C'est presque trop. Mais pas tout à fait. Comme cette incroyable ressemblance mère/fille, ressemblance sourdement inquiétante dans l'ambiguité et dans l'androgynie.
Presque trop, mais jamais trop. Voilà qui peut qualifier le cinéma de Fincher, bien supérieur aux exercices poussifs des Coen et d'Eastwood, bien plus délectable que les excentricités de Boyle. Somme toute, cette génération 90' pourrait bien représenter l'avenir du cinéma américain (Fincher est né en 1962, Aronovsky en 69).
Bon, en ce soir de Césars que je ne regarderai pas (invités compassés, trophées compressés, présentateurs empressés : à la place je vais commencer la deuxième saison de FNL, critique à venir de la saison 1), je souligne le plaisir basique que j'ai eu à regarder ce thriller tout bête, mais superbement réalisé, et servi par des acteurs absolument excellents.
Le réalisme est de plus ici à son comble, ce qui ajoute au plaisir ressenti (hum, hum, je ne reviens pas sur le True Grit con-gelé et con-venu en provenance directe du Musée Grévin).
Allez, je pars au ski, et don't forget le festival d'hiver.
ma critique (50 caractères minimum)
Il y a quelque chose d'imparable dans le cinéma de Fincher.
Tout est tellement brillant que le sens critique s'émousse forcément. Dans ce film, c'est ce loooooooooong plan séquence (faux au demeurant, car comportant comme dans La Corde des raccords dissimulés) de l'entrée des malfaiteurs dans la maison qui emporte tout.
Quelle maestria !
C'est presque trop. Mais pas tout à fait. Comme cette incroyable ressemblance mère/fille, ressemblance sourdement inquiétante dans l'ambiguité et dans l'androgynie.
Presque trop, mais jamais trop. Voilà qui peut qualifier le cinéma de Fincher, bien supérieur aux exercices poussifs des Coen et d'Eastwood, bien plus délectable que les excentricités de Boyle. Somme toute, cette génération 90' pourrait bien représenter l'avenir du cinéma américain (Fincher est né en 1962, Aronovsky en 69).
Bon, en ce soir de Césars que je ne regarderai pas (invités compassés, trophées compressés, présentateurs empressés : à la place je vais commencer la deuxième saison de FNL, critique à venir de la saison 1), je souligne le plaisir basique que j'ai eu à regarder ce thriller tout bête, mais superbement réalisé, et servi par des acteurs absolument excellents.
Le réalisme est de plus ici à son comble, ce qui ajoute au plaisir ressenti (hum, hum, je ne reviens pas sur le True Grit con-gelé et con-venu en provenance directe du Musée Grévin).
Allez, je pars au ski, et don't forget le festival d'hiver.
ma critique (50 caractères minimum)
Artriste
Avec Panic Room, David Fincher nous offre la un thriller assez plat. En effet l'histoire à bien eu du mal à me convaincre, je n'ai jamais ressenti de l'empathie pour les séquestrés la faute à une bande de ravisseur pas assez sérieux. Car malheureusement malgré le beau trio de cambrioleurs que forment Forest Whitaker, Jared Leto et Dwight Yoakam, on arrive pas à se dire qu'ils sont dangereux ou méchants à causes des répliques qui se veulent plutôt drôles. Ils interprète malgré cela parfaitement leurs rôles tout comme Jodie Foster et la jeune Kristen Stewart qui à plutôt tendance à m’énerver. Mais malgré ces défauts, Monsieur Fincher arrive à nous hypnotiser grâce à une réalisation titanesque! Chaque plan est ultra travaillé et novateur et il nous offre des scènes grandioses.
spoiler:
L'entrée des cambrioleurs est juste bandante!
On traverse chaque pièce de la maison avec brio comme s'il n'y avait pas de mur. Malheureusement ça ne suffit pas à nous faire oublier une fin vraiment décevante car on ne sait pas spoiler: ce que va devenir Burnham n'y au final ce qu'ils sont venu chercher
. C'est dommage il y avait mieux à faire et finalement Panic Room vaut le coup d’œil non pas pour son histoire mais pour sa réalisation.
On traverse chaque pièce de la maison avec brio comme s'il n'y avait pas de mur. Malheureusement ça ne suffit pas à nous faire oublier une fin vraiment décevante car on ne sait pas spoiler: ce que va devenir Burnham n'y au final ce qu'ils sont venu chercher
. C'est dommage il y avait mieux à faire et finalement Panic Room vaut le coup d’œil non pas pour son histoire mais pour sa réalisation.
Une fois de plus, David Fincher nous a concocté un thriller au postulat bizarre, presque invraisemblable. En effet, tout le monde n'a pas chez soi une pièce entièrement blindée ! Mais le réalisateur a su parfaitement tirer parti de cette situation en jouant sur notre paranoïa, notre peur des cambrioleurs. Certes, le film commence doucement le temps de se familiariser avec la demeure. De plus, la mère et la fille ne respirent pas la joie de vivre. Mais "Panic Room" démarre vraiment pour ne plus nous lâcher avec l'intrusion des malfrats. Leurs personnalités très différentes (du plus dangereux au plus humain) sont particulièrement intéressantes. J'ai beaucoup aimé l'intelligence du personnage incarné par Forest Whitaker. Son refus d'utiliser la violence sur ses victimes le rend presque attachant. Surtout dans la scène où
spoiler:
il injecte le remède à la fille
. La nervosité qui gagne aussi bien les trois intrus que les deux victimes renforce la tension de plus en plus palpable. Le courage et l'ingéniosité dont font preuve la mère et la fille forcent l'admiration ( spoiler: le gaz enflammé dans l'aération, les signaux avec la lampe électrique, la récupération du téléphone portable
etc.). Techniquement, David Fincher maîtrise son sujet avec ses mouvements de caméra le long et même à travers les murs, avec ses plans originaux des pièces de la maison, avec ses ralentis et autres astuces cinématographiques. La fin est d'une grande intensité dramatique mêlant émotion et violence spoiler: (le mari blessé, les actes de bravoure de la mère et de la fille, le cinglé tué in extremis par son complice, l'arrestation du méchant pas si méchant que ça).
Nous sommes ici en présence d'un thriller de grande qualité et de mon film préféré dans la filmographie de David Fincher.
. La nervosité qui gagne aussi bien les trois intrus que les deux victimes renforce la tension de plus en plus palpable. Le courage et l'ingéniosité dont font preuve la mère et la fille forcent l'admiration ( spoiler: le gaz enflammé dans l'aération, les signaux avec la lampe électrique, la récupération du téléphone portable
etc.). Techniquement, David Fincher maîtrise son sujet avec ses mouvements de caméra le long et même à travers les murs, avec ses plans originaux des pièces de la maison, avec ses ralentis et autres astuces cinématographiques. La fin est d'une grande intensité dramatique mêlant émotion et violence spoiler: (le mari blessé, les actes de bravoure de la mère et de la fille, le cinglé tué in extremis par son complice, l'arrestation du méchant pas si méchant que ça).
Nous sommes ici en présence d'un thriller de grande qualité et de mon film préféré dans la filmographie de David Fincher.
gimliamideselfes
On reconnaît bien là Fincher, les long plans suivant les câbles rappelant directement ceux de fight club, la fin, le stress durant tout le film, l'ambiance malsaine, c'est peut-être pas son meilleur film mais celui là il en jette au moins autant que les autres !
Après "Seven" et "Fight Club", l'excellent David Fincher revient avec cet incroyable thriller, au suspens incomparable, une grande tension et de nombreux rebondissements. Aucun ennui, on est très vite plongé dans cette immense maison, et on en ressort plus. Jodie Foster signe un de ces meilleurs rôles. J'ai trouvé la jeune Kristen Stewart, qui est au début de sa carrière, plutôt bonne également. Un thriller très prenant, à voir.
Ce film est assez simple à comprendre : une jeune femme divorcée et sa jeune fille déménage dans un luxueux appartement new-yorkais qui comporte une "panic room", pièce de survie très célèbre aux USA. Manque de chance, cette pièce contient quelque chose qui sera convoité par des malfaiteurs. S'en suivra un duel entre les filles enfermées dans la panic room et les malfrats qui feront tout pour les déloger.
Bref : un très bon film divertissant et mené d'une main de maître par David Fincher.
Bref : un très bon film divertissant et mené d'une main de maître par David Fincher.
Ce n'est pas ce que Fincher a fait de mieux, mais il instaure avec talent suspense et angoisse dans ce huis-clos qui présente parfois quelques baisses de rythme. Heureusement, Forest Whitaker, Jodie Foster et Jared Leto sont excellents.
Jonathan M
La vague descendante critique sur "Fight Club", qui deviendra mythe bien après, Fincher s'attèle à une commande. En cela, c'est surement son plus mauvais film. Mal sentis, un scénario truffé d'incohérence, on se demande comment il a pu laissé passer çà. C'est vraiment à la hauteur d'une mauvaise série B et çà entache le CV fincherien.
Alexarod
A la vue du casting déjà on se dit que ça devrait le faire, Fincher en réalisateur, Whitaker et Foster en acteur, Leto en supplément, on sent l'affrontement de 2 bons acteurs avec le trublion au milieu, et on n'est pas déçu.
Autant le dire, le thème de l'enfermement a déjà souvent été abordé, qu'il soit volontaire ou non, la preuve en est que ça continue avec Burried. Reposer tout le film là dessus, avec quelques complications et sans spectacularisme, c'était risqué, surtout pour un public américain. Néanmoins moi ça m'a botté, pas énormément mais bon.
Pas de fautes dans ce long métrage, tant au niveau musique (très en retrait), que du jeu d'acteur (très bon, sans fioritures, pas d'excès typiquement US), rythmique ou au niveau de la fluidité. Seulement, si tout est bien fait, il n'en demeure pas moins qu'il n'y a que peu de reliefs aussi. Le film plait, mais de là à en faire un de ses préférés... Le reverra-t'on des vingtaines de fois ? Je pense pas.
En bref ne le loupez pas car il vaut le coup d'œil, mais n'attendez pas un film à la portée d'Anna et le roi, c'est proche de Contact par exemple.
Autant le dire, le thème de l'enfermement a déjà souvent été abordé, qu'il soit volontaire ou non, la preuve en est que ça continue avec Burried. Reposer tout le film là dessus, avec quelques complications et sans spectacularisme, c'était risqué, surtout pour un public américain. Néanmoins moi ça m'a botté, pas énormément mais bon.
Pas de fautes dans ce long métrage, tant au niveau musique (très en retrait), que du jeu d'acteur (très bon, sans fioritures, pas d'excès typiquement US), rythmique ou au niveau de la fluidité. Seulement, si tout est bien fait, il n'en demeure pas moins qu'il n'y a que peu de reliefs aussi. Le film plait, mais de là à en faire un de ses préférés... Le reverra-t'on des vingtaines de fois ? Je pense pas.
En bref ne le loupez pas car il vaut le coup d'œil, mais n'attendez pas un film à la portée d'Anna et le roi, c'est proche de Contact par exemple.
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