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Lapin-54
11 abonnés
148 critiques
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0,5
Publiée le 20 janvier 2009
Film ecoeurant, sale, immonde, avilissant qui ne sert que les interets d'un public pervers ou voyeur. Il semble qu'il est plus "cinéphile" de lui mettre une bonne note mais n'est ce pas plutôt de la lacheté ou de l'inconscience. A EVITER ABSOLUMENT, même juste pour se faire une idée, c'est trop dégradant
Dernier long métrage du provoquant Pasolini qui nous traite le fascisme sous la forme la plus écoeurante et dégradante du genre humain. Même s'il fait preuve d'une excellente mise en scène, filmant de magnifiques décors, cette oeuvre controversée a pris un coup de vieux et ces scénes choquantes pour l'époque sombrent dans le ridicule et l'ennui...
je lis des avis de gens qui se prennent pour de grand philosophes et qui chantent les louanges de ce film... ce long métrage est plus abject que le pire des pornos les plus infects jamais tournés ! où donc a-t-on pu trouver des acteurs capables de de se prêter à un jeu aussi immonde ?! ce film n'aurait jamais du être tourné, ni même écrit. l'auteur doit être un dégénéré de la pire espèce aux penchants extrêmement tordus qui ose prôner dans son "oeuvre" la scatophagie, la pédophilie (fort heureusement seulement par les textes) ainsi que toutes les pratiques qui sont, aujourd'hui encore devant la loi française (et sûrement partout ailleurs), classées comme ACTES DE BARBARIE !! il faut d'urgence interner (éxécuter?) l'auteur et ses collaborateurs !!!
« Saló ou les 120 journées de Sodome » est un film définitif. Il vient clore une œuvre idéaliste – l'œuvre et la vie d'un artiste engagé, qui croyait en l'art, aux sens, à l'Homme. On ne peut bien sûr pas parler de tournant – c'est le dernier film de Pasolini – , pas plus qu'on ne peut y voir l'aboutissement d'une œuvre ou d'une pensée : encore lors de son avant-dernier film – « Les mille et une nuits » – , le cinéaste continuait à faire l'éloge des corps et à envisager l'existence d'un paradis terrestre et charnel. Tout le contraire de « Saló », où le corps ne sera plus que le médium des souffrances les plus atroces. L'opus ultime de Pasolini est donc plutôt un point de rupture, une fracture irréparable apparaissant comme la négation de toute la philosophie qui illuminait les films précédents. Une fracture-mort à vrai dire : « Saló » n'ouvre sur aucune nouvelle voie, comme si il avait été réalisé pour nous dire qu'il n'y a plus rien à dire, qu'il n'y a plus aucune cause en laquelle croire. Pour finalement nous annoncer la défaite cinglante de l'humanisme face au fascisme – sous toutes ses formes.
Bien que le cinéaste italien inscrive son œuvre dans un contexte historique très précis – à savoir les dernières heures du régime fasciste germano-italien –, cette transposition du roman de Sade semble vite adopter une position particulière face à cette notion de temps. S'il s'agit bien entendu d'une manière mettre en images le caractère sempiternel de ce qui est montré – la dégradation de l'Homme par lui-même, que tout humanisme ne parviendra jamais à éradiquer –, il n'y a pas vraiment de postulat évident. Le film s'ouvre en affichant clairement son cadre spatio-temporel, pour ensuite restreindre l'action dans un univers lui semblant presque totalement étanche. Presque : une brève écoute de la radio allemande, ou encore le son de bombardiers sillonnant le ciel auront vite fait de nous ramener au réel diégétique, pour nous faire aussitôt replonger dans les cercles infernaux structurant le film. Il en résulte une impression finale des plus amères : l'action a beau prendre cours en 1945, sous un régime censé être agonisant, elle s'achève sur la jubilation des bourreaux. Comme si les Alliés n'arriveront jamais, et que la « victoire » des fascistes ne prendrait pas fin. Le film se clôt d'ailleurs sur deux soldats dansant, de façon très abrupte, comme s'il n'avait plus rien à ajouter à son sujet.
À la défaite politique de l'humanisme s'ajoute également – et c'est peut être ce qu'il y a de plus noir et de plus pessimiste dans « Saló » – sa défaite artistique. Les seize victimes du récit sont « sélectionnées » (à la manière dont, dans les camps, on choisissait quels déportés n'iraient pas directement aux chambres à gaz selon leurs aptitudes physiques) en fonction de leurs caractéristiques physiques, particulièrement de la beauté de leurs corps. Ces mêmes corps que Pasolini filmait avec chaleur et humanité dans ses précédents films sont ici filmés avec une froideur déconcertante (mais avec un recul constant, évitant toute complaisance : « Saló » est à ce titre un exemple parfait de morale de la mise en scène). Ils ne sont plus que des réceptacles, êtres humains agonisants, symboles d'un art sali et profané. Un art qui n'aura su tenir tête à l'ennemi, qui se laissera corrompre (les prisonniers finissent par se dénoncer les uns les autres), qui s'en fera complice (cf. le piano accompagnant les récits des cantatrices). On notera d'ailleurs que les quatre hommes de pouvoir sont des êtres fins, dotés d'une culture artistique certaine, qui ne les empêche en rien d'élaborer leur plan terrifiant (et qui, dans une certaine mesure, les y encourage presque). Le cinéma lui-même ne fait pas exception : la prise de vue subjective à travers les jumelles, lors de la séquence finale, pourrait bien en faire l'allié des sadiques.
Avec cette œuvre paroxystique et absolue, Pasolini offre bien plus qu'un simple point de vue désabusé sur ce en quoi il avait auparavant foi ; il s'agit de sa résignation la plus totale, face à une société où le fascisme reste rampant sous toutes ses forces – s'incarnant par exemple dans la société de consommation, prônant un plaisir sexuel factice, dénué de sensualité et de vie. Une société que l'art et l'humanisme n'ont pas pu empêcher de devenir ce qu'elle est. Une société qui ne peut aboutir qu'à une chose : la mort de l'artiste.
Les seules scènes intéressante du film sont dans les toutes premières minutes du films. Après le film ,à partir du moment où les victimes sont enfermés dans la résidence, devient totalement ennuyeux. Ce qui est pour certains la critique la plus choquante et la plus insoutenable du fascisme n'est en fait qu'un pensum prétentieux, le film est trop bavard et il ne se passe pratiquement rien. En fait, il est uniquement insoutenable que par l'ennui qui procure. Pier Paolo Pasolini est décidément un cinéaste bien sur estimé tout comme l'est son film.
J'avais lu les critiques élogieuses sur ce... film (?) et je m'étais naturellement attendu à un chef-d'oeuvre, un machin révolutionnaire; eh bien que nenni! Cette sous-merde infecte et prétentieuse de surcroît m'a bien énérvé, à défaut de me choquer. Car franchement, à l'époque du déferlement des gonzos pornographiques extrêmes et des scatos amateurs (c'est pas mon truc pour autant!), les scènes "gore" de ce navet le feraient passer pour une oeuvre de Pixar. Il faut dire que cette bouse a mal vieilli. Même l'oeuvre de Sade pourtant bien antérieure est bien plus bouleversante. Non, ce n'est pas choquant donc mais c'est nul. Les bourges nihilistes sont insupportables, le paravent du fascisme est ridicule, et on n'apprend rien, on ne passe même pas un bon moment; On se fait... chier tout simplement en attendant que ce festival d'inepties sado-scatologiques prenne fin pour pouvoir disposer. Heureusement que j'ai enchaîné avec Bad Boys II, un vrai bol d'oxygène après ce navet suffocant. Si jamais vous avez la mauvaise idée de visionner cette merde, évitez quand même les accompagnements genre chocolat, car... bon pas besoin de vous faire un dessin.
Que dire de plus? Car tout a déjà été dit. "Salo ou les 120 journées de Sodome" est une oeuvre importante dans l'Histoire du Cinéma, fortement subversive et dangereuse signée par le maestro italien Pasolini. On l'a d'ailleurs tué pour cela. Elle nous dresse un terrible portrait de notre société. Chef-d'oeuvre.
Est-ce rétrogradant et ignorant d'être choqué ? N'aurions-nous plus le droit d'être révolté par le monceau d'immoralités et de vulgarités qui découlent de ce film et de l'univers du Marquis de Sade qui, il est bon de le rappeler, était un authentique psychopathe, dément sexuel et sexiste jusqu'au boutiste ? De se dresser contre ce courant de perversions qui se met à saper les valeurs fondamentales de la civilisation et qui cherche à se donner une dimension pseudo-philosophique dans le but de justifier ses actes et ses dires ?
L'Homme est capable du beau comme des pires bassesses. Nous le savons tous. Inutile de faire de la fiction pour nous le rappeler. L'Histoire nous suffit et les exemples abondent pour ceux qui se donnent la peine de se renseigner. Mais en quoi s'attarder sur une vision répugnante et pessimiste de l'être humain nous aide-t-il à progresser dans la vie ? Pourquoi s'attarder dessus alors qu'elle ne représente même pas la moitié de l'espèce humaine ? Moi je dis qu'il faut se tourner vers le beau. Les hommes aiment la Beauté parce que le plaisir qu'elle donne aide à traverser la vie. Sans beauté, la vie serait vide et laide. Elle serait une erreur. Certains disent que le Marquis de Sade incarnait la liberté. Il incarnait effectivement une forme de liberté qui était la liberté jusqu'au bout, ou la liberté sans limite. Dans un tel cas, il n'est alors plus question de liberté, mais de folie, de rupture de toutes les barrières et de toutes les normes. C'est l'instinct animal et bestiale qui domine. Le respect de la dignité humaine vole en éclats et c'est l'anarchie totale. Comme il faut être naïf pour ne pas en le Marquis de Sade la figure d'un homme respectable. Il incitait dans ses écrits à annihiler chez l'homme tout notion de respect, de conscience, de bienséance et de dignité. Il incitait à se livrer à tout le mal, toute l'obscénité que l'homme était capable d'apporter à l'humanité. De plus, comptant parmi les athées les plus virulents que l'Histoire ait connu, il prônait le blasphème, l'insulte et la dévalorisation de Dieu et de la religion. Le nombre de jeunes filles qu'il dépucelait, fouettait et maltraitait est incalculable tant il fréquentait les femmes et pas seulement celles aux moeurs légères. Ces femmes étaient-elles heureuses ? Etaient-elles libres ? Où est l'amour dans tout cela ? Ce Marquis de Sade n'était au final qu'un pauvre cinglé littéralement esclave de ses propres pulsions, violentes à un point tel qu'il fut interné dans un asile...
Donc ce film, dont je ne vois pas l'intelligence qu'il peut avoir, n'a d'intérêt que pour les pervers et les dépressifs. Et je tiens à rappeler que l'Homme est plus grand que ce que le Marquis de Sade ou Pier Paolo Pasolini peuvent en donner comme image.
C'est bien évident que Salo est un des jalons ultimes du cinéma (comme peut l'être La dame de Shanghai, la Prisonnière du Désert, Ordet ou Stalker et Cris et chuchotements), d'autant plus qu'il n'inspire pas, qu'il est révulsant par sa supposé radicalité mais n'oublie jamais qu'il se doit au sublime (la perfection absolue de la mis en scène est bien la marque du génie cinéma). Salo c simplement l'illustration de la pulsion sadienne reporté sur l'italie fasciste, elle même report de cette italie réactionnaire mercantile et moraliste ou la religion et le porno devienne des outils de profonde domination culturelle, cette italie des années 70. Cette affection pour un discours au maximum de sa pertinence (rare intelligence, trés rare) qui parvient à multiplier les références ( de Foucault et l'internement, réflexions sur la shoah,sur la qualité de victime, sur l'homosexualité et le sexe comme vecteur de sensation). Pasolini comprenait le comme le cinéaste radical de la sensualité. Tout dans Salo est sensuel, est d'une subtile delicatesse, la folie qui s'empare de ces hommes vieux et blessés par leur absence de désirs, dont pasolini est le cinéaste à en avoir fait son obsession brillante (sublime Accatone, Mama Roma, le chaude friction de Théorème...), est toujours contrebalancé par la naissance d'un amour d'une jeunesse et d'un espoir (la si significative scène finale, ou le désir naît simplement d'une danse entre hommes, alors que les bourreaux s'acharnent à supplicier pour trouver le leur) Salo au delà de son caractère ultime, fait de la cruauté une faiblesse de plus aux mains des bourreaux qui se placent à des niveaux complexes (pas les victimes qui restent à un niveau utilitaire de chaire suppliciée, animale) et Pasolini par ce champs du cygne nous interpellent sur la technicisation de nos désirs, sur la procédures et la rationalisation de notre plaisir, il s adresse à sa propre œuvre, mystique et parabolique, et s'inflige un camouflet radical. Il pêche par grandeur
Ce film est vraiment minable ! D'une nullité affligeante. Les scènes choquantes ne le sont pas tant que ça mais arrivent d'une manière gratuite avec aucun scénario. Ne faites pas comme moi, passez votre route et ne gachez pas 2 heures de votre vie !
Certains considèrent Pasolini comme un génie, moi je le considère comme un gros tas de merde puant. Franchement, regardez Oedipe Roi ou Théorème et dites-moi si c'était pas les moments les plus chiants de votre misérable existence ! Les 120 Journées de Sodome, c'est pareil ! C'est lent, c'est moche, c'est ennuyeux, c'est même pas sulfureux ! Sans déconner je ferai mater ça à mes enfants, ça les fera marrer ! Ça a tellement vieilli, c'est juste ridicule et irregardable. Et c'est la preuve que Pasolini est mauvais ! Les véritables chefs-d'oeuvre ne vieillissent jamais, tout l'inverse de ce pédéraste dégénéré. Si vous voulez voir un film intéressant et qui décalque la tête, regardez Canine !
Personnellement j'attendais beaucoup de ce film après voir lu le synopsis mais j'ai été fortement déçu. Ce film est TROP, trop loin des limites du supportable (et pourtant j'encaisse), trop loin dans la scatophilie, trop loin dans les soumissions, etc. A ne pas mettre entre toutes les mains.
J'aime ce genre d'oeuvre ou l'on ne tarit pas déloge qui n'ont souvent aucun sens mais qui sont si jolies à dire. Un exemple, "Le monde : Dans la violence atrocement civilisée de ses scénographies scatologiques et macabres, dans l'insoutenable matérialité, viscéralité, animalité, des rapports qu'il arpège, une lueur sublime sourd. C'est tout." Vous donnerez à cette soupe le sens que vous voudrez... N'ayant pas été éblouit par cette tentative de repousser le mauvais gout, je me limiterais dans ma critique et poserais juste une question : quel plaisir peut-on prendre à voir ce film si l'on est pas un tantiné favorable à ce qui s'y passe ? Amateur, n'y voyez aucun jugement !