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Un visiteur
0,5
Publiée le 23 décembre 2010
Assurément le film le plus nul, le plus inutile et le plus abject de l'histoire du cinéma. Toi qui me lis et qui a mis cinq étoiles à cette merde, va faire un séjour chez les zinzins.
Cela semblait impossible mais Pier Paolo Pasolini l’a fait ! En effet, avec son dernier film, Salò ou les 120 journées de Sodome, le cinéaste italien (assassiné juste avant sa sortie) réussit à adapter le marquis de Sade et son livre inachevé Les 120 Journées de Sodome ou L’École du libertinage en le transposant dans l’univers fasciste de la République de Salò. Qui dit marquis de Sade dit étalage de perversions et Pasolini ne les évite aucunement : scatologie, urologie, viol, torture physiquespoiler: (la femme à qui on fait manger un gâteau ayant des clous à l’intérieur, marquage au fer rouge, œil découpé, pénis et seins brûles, langue découpée, scalpation…) et psychologiquespoiler: (le garçon à qui on fait croire qu’on va lui tirer dans la tête alors qu’il n’y a aucune balle dans le revolver) , meurtresspoiler: (par balles ou par pendaisons) … La sexualité semblent n’être basée que sur l’humiliationspoiler: (seules trois courts passages montrent qu’une sexualité consentie ou la douceur peuvent être possibles: Antiniska et Eva couchant ensemble, Ezio et la servante faisant l’amour et les deux militaires dansant ensemble sur la dernière séquence) . Toutefois, malgré sa réputation d’œuvre insoutenable due aux atrocités montrées, Pasolini ne rend pas son film irregardable en évitant les gros plans (nous ne sommes ni dans un film gore ni dans un film pornographique) et en suggérant souvent plus qu’en ne montrant. En outre, il ne souligne pas l’horreur par la musique (il n’y a quasiment pas de musique extra-diégétique si ce n’est sur le générique de début illustré, comme d’autres moments, par une musique douce qui contraste avec les abominations qui seront montrées ensuite) et se permet d’offrir des cadres très composés (ce qui est assez rare chez le cinéaste), rendant le tout plus artistique. Salò ou les 120 journées de Sodome est sûrement le film le plus connu de son réalisateur avec L’Évangile selon saint Matthieu (la phrase prononcée par une des victimes "Mon Dieu, pourquoi nous as-tu abandonnés ?" est d’ailleurs une allusion christique évidente) et Théorème. Cela est justifié car, outre l’exploit de réussir à adapter les écrits du marquis de Sade, son ultime film est un chef-d’œuvre hypnotisant malgré un rythme assez lent et son étalage de violence. Une expérience de cinéma à tenter au moins une fois si on est capable de la supporter.
deux heures d'un film dégueux pour une seule arrière pensée intéressante qui se résume en une phrase : "le fascisme c'est de la m**** ". En gros c'est beaucoup pour pas grand chose. On ne peut pas aimer ce film sous prétexte qu'en lisant entre les lignes il dénonce quelque chose. Déjà cette chose est subtile, il faut la trouver, et en plus aujourd'hui l'impact a disparu. Le film au premier degré est juste mauvais. Certains ne l'aimeront pas parce qu'ils seront dégoûtés, d'autres n'aimeront pas parce que c'est un film simplement lourd, répétitif, aux dialogues incessants et aux scènes vieillies, qui, si elles mettent en scènes des choses abominables, semblent tourner parfois au théâtre et pourraient prêter à rire. 'Ah la belle mousse au chocolat ' Ce n'est pas parce qu'on nous fait croire que c'est du caca qu'on y croit...
Le film le plus dérangeant, le plus éprouvant qu'il m'ait été donné de voir. Je pèse mes mots. Pasolini réussi le pari improbable d'adapter Sade à l'écran, avec autant... de sadisme. Et mêle l'insoutenable, à une lumière et une composition de plans, dignes des tableaux de la rennaissance.
Je n'ai jamais pu comprendre la fascination des gens pour ce film... Est-il beau? Non, la photographie est laide, la mise en scène est plate et d'un conventionnel honteux, malgré la volonté (douteuse) de rendre le tout pompeux et « grandiose ». Est-il intelligent? Non, on a déjà vu bien plus subtil dans la dénonciation de la violence ou de l'horreur des régimes totalitaires. Ici, le propos est asséné à coups de massue, balourd au possible : fascistes=pervers et méchants donc illustration (ou plutôt démonstration). Alors est-il émouvant? Non plus, les acteurs sont passables ou mauvais, Pasolini ne joue que sur le dégout du spectateur et choque par l'image seule. Les corps sont torturés, les êtres humiliés, sous le regard complaisant du réalisateur. Au final donc, un film répugnant et nauséabond, pas tant dans la violence des images (douloureuses mais ayant vieilli, et mal) que dans la démarche de Pasolini, qui sous couvert de dénonciation verse dans le grand guignol, le racolage et le sordide. «Salo...» bénéficie du statut de film « interdit », et le fait de voir un long métrage à la réputation aussi sulfureuse encouragera encore bien des spectateurs à le visionner, difficile pourtant de trouver un quelconque intérêt à ce film avilissant... Comment peut-on s'extasier devant?? La question demeure sans réponse pour ma part. Minable: adj. et nom : d'une pauvreté, d'une médiocrité pitoyable. Quelques mots qui résument à merveille « Salo... » . Un film à éviter. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
(...) Bien que décrié dans de nombreux pays, Salo ou les 120 Journées de Sodome reste un chef-d’œuvre de monstruosité dérangeant, déstabilisant, écœurant et déroutant mais étonnamment jubilatoire au final. Un « hommage » magnifique à la barbarie humaine. Il en faut.
Un porno avec des esclaves sexuelles hommes ET femmes qui vivent sous le même toit que des officiers et se font violer à longueur de journée , et on ose encore appeler ça un " film " .. Où va le monde ? Le mec qui a fait ça est un détraqué de première , car je ne dois pas être persuadée qu'il s'agit d'un tissus de connerie .
comment dire, c'est le film le plus marquant que j'ai pu voir! le chef d'oeuvre de pasolini à mes yeux!on ne peut rester le même après vision de ce film, tellement ce film est fort, choquant, terrifiant.Pasolini nous montre la part plus abominable de notre espèce de façon crescendo et cela sans effets spéciaux, hemoglobine ou autre artifice, juste avec une froideur incroyable. Unique vraiment!
Alors là attention! Chef d'œuvre toute catégorie pour ceux qui sont prêts a affronter une œuvre d'une rare brutalité a la fois physique et morale. J'ai du m'y remettre une deuxième fois tant la première vision m'avait été insupportable.Les fantasmes les plus bestiaux et sadiques de quelques notables n'ont ici plus de limites.Ils enlevent 9 jeunes filles et neuf jeunes hommes pour leur faire subir dans une villa isolée et durant 120 jours, les pires outrages. Le film est divisé en plusieurs actes appelés cercles. Autant dire que tous ces cercles sont tous plus dégueus les uns que les autres. Les corps des victimes ne sont plus que des objets propres a toutes les pires atrocités. Sexe et violence ne font qu'un.On eprouve un reel malaise face a tant d'injustice.Les notables en question sont de veritables pourris completement malades et mettent en lumiere la face la plus ignoble de l'etre humain. Alors effectivement, c'est dur d'aimer un film comme celui la, mais on ne peut pas rester insensible tant c'est bien traité.Un chef d'oeuvre de cruauté a surtout reserver a un public tres tres averti et préparé(je ne rigole pas!) qui risque de rester graver dans plusieurs memoires pour tres longtemps.
Le meilleur film de Pier Paolo Pasolini. Une histoire remarquable pour une adaptation d'un roman du Marquis de Sade des plus violentes et des plus insoutenables. Je n'ai pas pu le regarder en une fois, j'ai dû couper pendant le deuxième cycle. Un grand film qui a gardé toute sa force et toute sa splendeur. A voir et à revoir... tous les dix ans.
Deux ans… deux années se sont écoulées depuis le jour où j’ai aperçu le dvd pasolinien bien rangé sur l’étagère de la bibliothèque universitaire, jusqu’à aujourd’hui… Il a fallu m’armer de courage pour avoir enfin la curiosité de l’emprunter et de le visionner. Auparavant, j’avais une image plus lisse, plus bucolique du film, avec un décor baroque et italianisant, comme la plupart des films italiens que j’ai vus. Après un joli générique de début, sur une musique « conseillée » d’Ennino Morricone et un plan d’ouverture intéressant, une série de scènes de plus en plus dures, violentes s’ensuit. Le film s’articule autour de trois axes : « le cercle de la passion » (qui a assez attisé ma curiosité), « le cercle de la merde » (qui m’a heurtée) et « le cercle du sang » (qui m’a fait gerber). Salo […] a une trame linéaire et progressive, nous passons des plaisirs assez charnels, bien que parfois violents, à des jeux sado-maso pour enfin finir aux jeux de la mort. La sauce idéale d’un mauvais porno underground pour faire éjecter le spectateur de son fauteuil. Comme l’indique joliment le titre de la 2ème partie, la personne qui a commis l’assassinat de Pasolini a dû présager que Pasolini aurait concocté d’autres merdes cinématographiques (euh, « cinématographiques », pfff, plutôt des merdes tout court !)
Attention film choquant HAHAHA non détrompez-vous Salo ou les 120 journées de Sodome n'est qu'un film grotesque ou Pasolini a projeté ses fantasmes morbides. La mise en scène a une certaine beauté mais Salo ou les 120 journées de Sodome sans être ennuyeux s'avère un film longuet ou le ridicule prend le pas sur le scandale. Je pensais que j'allais être choqué par ce film mais finalement je ne le trouve pas si sulfureux que ça. A part choquer le public des années 70, ce film n'a vraiment aucune autre raison d'exister.
Assurément le film qui m'a le plus dérangée, bouleversée et révoltée. Le regarder a été, pour moi, la seule expérience qui m'a fait comprendre ce qu'est le fascisme et ce qu'étaient les camps de concentration. Pas comprendre d'un point de vue intellectuel ou historique. Non, comprendre d'un point de vue sensoriel, physique. Ce film m'a fait comprendre ce que signifie, dans sa chair, être maltraité, humilié, nié par un système politique. Ceux qui pensent qu'il ne s'agit que de voyeurisme ou de perversité, sont, à mon avis, passés complètement à côté du film. Peut-être était-ce trop violent pour eux. Ou trop écrit.
Toute l'intelligence de Pasolini est la mise à distance de la violence, qui, du coup, en est objectivée. Je m'explique: le jeu d'acteurs (les rôles sont trés écrits, pas d'improvisation, pas de sentimentalisme), les plans-séquence en long travelling entrecoupés de plan rapprochés (notamment les scènes de "lecture"), l'introduction des noms des chapitres, l'utilisation de la musique et des décors (épurés et trés travaillés). Tous ces éléments purement cinématographiques sont au service des idées du film. Il n'y a aucune fascination pour la violence. Au contraire, quand on y repense, il n'y a que trés peu de scènes explicitement violentes. Et en matière de violence filmées, ont a vu bien pire, bien plus gore complaisant. Je lis que certains sont choqués par les viols, mais on ne voit rien. Par ailleurs, la violence de la fin du film est mise à distance par le prisme des jumelles et de l'absence de son. Pourtant, on ressent une atteinte à notre intérgrité physique en voyant ce film. C'est, à mon sens, toute la virtuosité du réalisateur, son génie immense.
Salo, l"un des plus grands films jamais vus. Le cinéma n'est pas qu'un divertissement. Il est aussi une arme politique. Et quelle arme!