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    Plus que jamais
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    1film250mots
    1film250mots

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2022
    Il y a dans Plus que jamais quelque chose comme une patiente inhospitalité et l’expérience d’une profonde solitude. C’est un film dont on sort triste, moins pour le pathos - qui nous est refusé à chaque scène - que par la lente minutie d’Emily Atef à nous faire sentir étranger aux personnages et bien sûr, à Hélène.

    On aurait tort d’en faire un film mémoriel - le dernier de Gaspard Ulliel - car c’est fondamentalement Vicky Krieps qui porte le film de bout en bout et qui en vient à nous faire détester la grandeur des paysages norvégiens : l’expérience de leur silence est proprement assourdissante. Le vide des espaces est redoublé par des dialogues étroits qui ne meublent ni la vétuste cabane, ni l’exil. On se sent hors de tout, constamment dans l’inconfort d’assister - c’est le grand écart - à l’asphyxie solitaire et à la sensualité des corps qui se retrouvent dans l’intimité. On écarte la vision de la mort et de l’orgasme, toujours à juste distance, dans l’attente.

    On suffoque comme Hélène dans les longueurs de ce film qui n’en finit pas, dans lequel on nous interdit une place pour pleurer ou pour haïr, où tout s’emploie à mimer l’imperméabilité du « Mister ».

    Plus que jamais est un film difficile à regarder, en partie car il se dérobe aux scènes faciles avec une froideur méthodique, et il faut le dire, inhumaine. Les larmes de la scène finale sont comme une ultime bouffée d’air qui abrège cette romance sans parole étirée dans une sévérité métallique.
    Retrouvez plus de critiques sur notre compte Instagram @1film250mots :)
    Debauge Helene
    Debauge Helene

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2022
    Très beau dernier film de Gaspard Ulliel ! très touchant, très émouvant, qui fait réfléchir. J'ai beaucoup aimé ce film et je le conseille vivement !
    Zhiqian Dimos Cheng
    Zhiqian Dimos Cheng

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2022
    请允许我在人生的筵席提前离场

    一个绝症病人所能强烈感受到的,除了有死亡逐渐在身体弥漫的感觉,还有家人和朋友的伤感与小心翼翼:他们在努力微笑的同时,也唯恐随口的某个词句会对自己造成无意的伤害。

    影片里艾莲娜Hélène(由薇姬·克里普斯Emily Atef饰演)在肺纤维化确症后,除了在身体上感受到呼吸的日渐困难,还在爱人和朋友的过度关照中被压得透不过气。而且她也不忍心丈夫将全部的心思放在一个临终之人的身上。一个机缘巧合之下她决定独自前往挪威,寻求面对人生最后时刻的力量。

    作者型导演:一脉相承的女性自我救赎主题

    本片的德国女导演艾米莉·阿特夫 Emily Atef可谓大器晚成,她曾做过剧院演员,之后又在电影学校完成学业,30岁时完成了自己的第一部短片,其中采访了一位年轻的女转男变性者。在接下来的19年里也并非高产,一共完成了5部大屏幕影片,展示过远程跋涉寻找情人的爱尔兰女人(《茉莉的路》),产后焦虑的年轻母亲(《内心的陌生人》),沉湎于伤痛并渴望自杀的女孩(《杀了我》),年华逝去的过气女演员(《基伯龙三日》)。

    本片也一承女性自我救赎主题,讲述在面临绝症下,如何在所剩不多的时光中寻找自我。

    崖边之爱:我比以往任何时候都更爱你

    Je t’aime et je t’aimerai, encore plus que jamais

    艾莲娜的朋友们小心谨慎甚至开始不得不说谎,可她反而因此感到更重的压力,但在一场聚会中,她在彻底崩溃后直接离开了聚会。这所象征的,也是宿命般地,她也必将提前离开人生的筵席。

    只是,这又何尝容易?

    尤其是对于丈夫马修Mathieu(由加斯帕德·尤利尔 Gaspard Ulliel饰演)。马修是那么坚强的人,却时刻处于崩溃的边缘。他恨不得将全部的时间都用来陪伴爱人。可艾莲娜想让马修也拥有自己的人生,而不是完全花费时间在一个临终之人的身上。某一时刻艾莲娜不得不喊出:“我需要空间”,一句对深爱之人所能说出的最伤痛的话语了。于此,“一切再也不会(plus jamais)和以前一样了”。

    马修苦苦恳请艾莲娜做好接受肺移植手术的准备,可手术仅有很小的成功率,这样艾莲娜将不得不将剩余的时间全部用在焦虑的等待中,只为等待一份虚妄。

    来自大自然的心灵修复力

    在一个陌生人的博客中,艾莲娜意识到,与其将生命的最后时刻把全部希望寄托于未知,并日复一日地感受来自家人和朋友的担忧,自己更想在生命的边缘掌控自己,以平静和充盈的姿态面对命运。

    不应只是沉湎而感慨一切即将消逝(plus jamais)

    而是有更多东西需要被关注,被体验(plus que jamais)

    于是她孤身一人来到挪威。

    小镇的自然景观旖旎迷人,平静的湖水,静谧的森林,大自然本身赋予人坚韧与能量。

    而且没有手机信号使得这里有种与世隔绝之感。艾莲娜开始不得不在大多数时刻切段与家人朋友的联系,这也帮助她有更多时间与自己独处,渐渐获得内心的平静与满足。在这独自一人的时刻,她终于感受到:我很重要,以往任何时候都更重要。Je suis important pour moi, plus important que jamais.

    爱欲与生之渴望

    情欲的表达常常在电影叙事中对人物形象与内心状态的刻画起到关键的作用。本片中展现了两次艾莲娜与马修的亲热场景,第一次是在他们的法国公寓,过程中很快因为艾莲娜肺部的痛苦不得不停止,一种阻塞下的绝望与无助如此强烈。第二次是在芬兰的小木屋,这次两个可怜之人终于艰难却成功抵达。这也象征着艾莲娜终于重新获得对自己生命的掌握,尽管所剩时日不多。

    而在那明媚温暖的亲热场景中,我们也和艾莲娜一起望向马修满眼的笑意与泪水,温柔与坚强,恍惚间感到,尤利尔他从不曾离开。
    isabelle marchand-maillet
    isabelle marchand-maillet

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Plus que jamais livre un discours sur la fin de vie libre de toute question polémique, pour se concentrer sur l’expérience intime de la décision de partir, dans les deux sens du terme. C’est d’ailleurs bien la mort qui noue le lien entre Hélène et «Mister» (Bjørn Floberg), celui-là même qui lui dit que «les vivants ne peuvent pas comprendre les mourants». On ne peut qu’être enveloppé dans cette bulle de chagrin, à la faveur d’un sujet sensible et de la grâce de son actrice,. Une introduction percutante, une cinématographie sublime et l’absence quasi totale de musique rendent l’expérience étourdissante. Gaspard Ulliel y est solaire et la performance est de haut niveau. Un très grand acteur que l’on regrette déjà.
    Malgré la gravité du sujet on ne tombe jamais dans la condescendance.
    Une pépite du cinéma d’auteur.
    Noelle Caillaud
    Noelle Caillaud

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    J'ai aimé ce film par les différentes questions qu'il pose. Bien sûr, c'est un film sur la maladie qui veut se tourner vers la vie (la greffe de poumon en réparation) mais je veux y voir un film qui parle avant tout de la mort et qui plus est d'une femme devant la mort. Ce film montre la prise de conscience d'Hélène de sa mise en position d'être assistée (elle ne fait plus qu'attendre) et elle veut continuer à rester vivante ; le film montre alors l'apprentissage qu'elle fait de ses derniers moments de vie. Elle apprivoise ses derniers instants ou plutôt et tout d'abord son nouveau mode de vie avec les effets de la maladie (clin d'oeil à ce qu'elle croit sa dernière ballade comme la critique le vieux norvégien). Elle fait l'expérience d'être prête à mourir. Je trouve cette pensée salutaire dans notre société où j'ai le sentiment qu'il faut à tout prix guérir. Je remercie le film de transmettre cette idée. Cette femme fait un choix pour elle-même, de continuer à vivre avec sa nouvelle condition physique jusqu'au moment de ce que je nommerai la délivrance. Et j'y vois là un acte d'amour pour les vivants qui restent (notamment dans le film son mari qui pourra ainsi refaire sa vie). D'où le mensonge d'Hélène sur l'hôtel en lieu et place de la cabane car effectivement ce point de vue, ce droit de regard peut être difficilement supportable par l'entourage des vivants aimants. D'où le coup de poing du mari sur le vieux norvégien pour rendre compte de sa jalousie : la place d'accompagnant privilégié que lui confère pourtant son statut de mari lui a été spoliée. Le film choisit le départ de celui-ci, laissant croire au spectateur qu'il a compris. Et ce départ, cette séparation est un acte d'amour. Mourir ailleurs qu'à l'hôpital ou en Ehpad est, je l'espère de tout mon cœur, possible. Ne pas refuser l'expérience de la mort c'est faire l'apprentissage de sa finitude. La vieillesse ou plutôt la sénescence est une période de la vie qui nous y prépare. Pour tenter de conclure, je veux encore souligner dans le film le retour à la nature (fjords norvégiens) et la place de la beauté, des choses simples, authentiques qui aident, semblerait-il, à se retrouver. Je me demande si c'est un état d'esprit universel. Ce qui pose la question des conditions matérielles de départ lors de son dernier voyage.
    Domitille Guyot
    Domitille Guyot

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2022
    Vision assez juste de la maladie au sein d'un couple. La jeune femme fait un choix que l'on peut comprendre mais l'attente de son conjoint est légitime... Deux acteurs brilliants et bien entendu on profite une dernière fois du jeu très juste et profond de Gaspard Ulliel... incrédule, une toute dernière fois. Il va terriblement manquer au cinéma français.
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