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vidalger
311 abonnés
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3,0
Publiée le 19 novembre 2022
Emily Atef, la réalisatrice à la filmographie éclectique aborde ici un thème difficile, sinon original, celui de la maladie incurable qui frappe ici une femme trop jeune pour mourir... Vicky Krieps - dont le jeu reste pour nous assez impénétrable - incarne cette jeune femme en couple avec Mathieu, dernier rôle de Gaspard Ulliel. Autant prévenir qu'il sera utile au spectateur de se munir d'un mouchoir même si l'extrême pudeur des situations et des dialogues n'abuse jamais d'aucune facilité lachrymale. La qualité du jeu des acteurs, l'intelligence des situations permettent de bâtir un film, certes pas inoubliable, mais marqué par une émotion de qualité, ainsi qu'une photo et une musique largement au dessus des standards habituels.
Un film bouleversant, triste, signe Emily Atef à la mise en scène et partageant l'écriture du scénario ! J'ai regardé ce long métrage car c'était le dernier rôle au cinéma pour Gaspard Ulliel, fait à titre posthume, par curiosité, j'ai voulu y jeter un œil et je dois avouer que c'est pas mal même si au début, j'avais un peu peur. Un couplé, dont la femme est gravement malade en attente d'une greffe, s'aime, se dispute, elle a besoin d'espace (d'ailleurs, le début du film est très obscure niveaux décors et lumières), elle décide de partir en Norvège, dans la lumière de la nature montagnarde, mais seule sans son fiancé. Une belle histoire de vie et d'amour que nous raconte la cinéaste Emily Atef que j'ai bien aimé, un bon film d'auteur. Vicky Krieps est touchante dans le rôle principal aux côtés du regretté Gaspard Ulliel dans la peau de son conjoint, plus secondaire mais excellent. La Norvège est très jolie aussi et bien filmé. Une œuvre humaine et déchirante.
Quel ennui ! Le scénario aborde un thème bien souvent abordé en ce moment dans le cinéma, mais honnêtement rarement je suis aussi embêté au cinéma ! Vicky Krieps n'est pas vraiment intéressante à voir au cinéma, une prestation mauvaise pour moi. On passe 2 h à voir les acteurs se morfondre, je n'ai pas du tout passé un bon moment et pour ma part je n'ai pas du tout été sensible à ce film. Aucune émotion ! Un navet.
De Emily Atef (2022). Poignant de part le thème ou aussi peut-être parce que c'est le dernier film où on peut voir le bel et admirable de par son jeu Gaspard Ulliel ? Je penche pour l'occasion de voir l'immense talent de G Ulliel . Certes l'histoire est prenante et que l'on regarde du point de vue de la femme en proie avec une maladie incurable et son mari qui refuse par amour la réalité. Oui le film de ce point de vue est prenant et très bien joué notamment aussi par Vicky Krieps, Mais bon, il y a quelque chose qui ne prend pas ? Jusqu'au choix de vivre dans une contrée lointaine ses derniers instants. Dommage même si à voir pour Vicky Krieps et le sensuel Gaspard Ulliel qui va vraiment manquer au cinéma .
Film en dents de scie... le début est un peu laborieux car malgré la maladie d'Hélène, on n'arrive pas trop à s'attacher à elle & à son histoire mais heureusement ca décolle enfin quand elle part en Norvège ! Déjà les paysages du Fjord sont tellement majestueux que ça vous fait rêver direct et puis, la maladie de la jeune femme s'accélère et c'est super malaisant et triste ! Son couple est touchant, sa relation avec Bent aussi & on reste sur une bonne note car ce film est vraiment sombre et déprimant ! En plus c'est le tout dernier rôle de Gaspard Ulliel et ca rajoute une couche d'émotion !
Il n'est jamais simple de raconter la maladie au cinéma sans tomber dans l'excès lacrymal. Hélène (Vicky Krieps) est en couple avec Mathieu (le regretté Gaspard Ulliel pour son dernier film). Atteinte d'une maladie dégénérative des poumons, elle étouffe (dans les deux sens) en France et décide brusquement de partir chez un vieil homme bourru en Norvège. Ce long-métrage prend son temps au milieu des fjords où la jeune femme retrouve goût à la vie malgré l'avancée de l'état de sa pathologie. C'est un mélodrame tout en pudeur, joué avec brio par les deux acteurs. Cela peut être ouvrir le débat sur le choix de la fin de vie, sans en dire trop. spoiler: Quant à la scène finale, elle touchera même à coup sûr les spectateurs les plus endurcis .
Aborder les thèmes de la maladie et de la fin de vie au cinéma n'est pas chose aisée surtout dans notre société dans laquelle ces sujets sont si tabous. La réalisatrice Emily Atef parvient à le faire avec finesse et réalisme. Ce film est bouleversant et vient sublimer la vie et la nature. Vicky Krieps crève l'écran. Gaspard Ulliel est très juste et touchant... dans son magnifique dernier film... qui apparaît comme un hommage... et comme le dit un personnage du film, Bent, "les morts font partie de la vie".
Bien que je n'ai pas vécu cette situation, j'ai trouvé que le scénario était très juste, sans doute grâce à la magnifique interprétation de Vicky Krieps. On ressent bien son besoin de vivre ses derniers moments pleinement, en arrêtant d'être dans l'attente de la mort, et de les vivre à l'écart des gens bien portants qui composent son entourage et qui lui rappellent sans cesse, en creux, sa maladie. Contrairement à d'autres, j'ai trouvé Gaspard Ulliel un peu moins bon, trop brutal avec sa compagne. J'ai trouvé la scène d'amour de la fin un peu trop longue (j'ai failli faire "avance rapide"), je n'ai pas vu l'intérêt.
Très émouvant de voir Gaspard Ulliel au cinéma quelques mois après sa disparition, beaucoup de choses passent entre Vicky Krieps et lui dans cette histoire d'une femme malade qui se cache pour mourir. Dommage que ce film de deux heures souffre de longueurs et d'une réalisation assez plate.
La réalisatrice traite d’un sujet difficile et grave (avec certainement un fond autobiographique), la fin de vie d’Hélène, 33 ans (Vicky KRIEPS), atteinte d’une fibrose pulmonaire idiopathique incurable (hormis une greffe de poumons). Elle montre bien la difficulté de communiquer dans le couple [thème déjà cher au cinéaste suédois Ingmar Bergman (1918-2007)] : Hélène, malade, lucide sur son avenir, ne se sentant pas écoutée (spoiler: d’où son choix d’aller séjourner à Saebø, en Norvège, au nord de Bergen) chez Mister, blogueur ayant survécu à l’explosion d’une plateforme pétrolière ), et son mari, Matthieu (Gaspard ULLIEL, 37 ans, mort d’un accident de ski 10 mois avant la sortie du film), bien portant, cartésien et aimant. La nature norvégienne et le soleil de minuit lui permettent de prendre conscience de son corps et de choisir sa fin de vie (« Qui est égoïste, elle ou ceux qui veulent la garder en vie ?). Plus de concision n’aurait pas nui au film qui dure 123 mn (arrivée en Norvège au bout de 55 mn). Quant au titre, mystère…
Après le controversser «Trois Jours à Quiberon» : la réalisatrice Emily Atef reviens avec cinquième long-métrage innatendue. Solaire, empreint de poésie et de mélancolie, «Plus que jamais» questionne notre rapport au temps, à la mort, et à la nature sans jamais tomber dans le pateau. Tout y est au contraire criant de vérité à l’image des comédiens. D’un côté Gaspard Ulliel dans un ultime grand rôle qui nous donne malgré lui un chant du cygne inoubliable et déchirant. De l’autre, Vicky Kriesp, la révélation de ‘‘Phantom Thread’’ et ‘’Corsage’’ ajoute à nouveau un grand rôle à sa déjà belle filmographie. L’alchimie entre Vicky Krieps et Gaspard Ulliel est indéniable et l’ai l’une des forces du film. Mais sans l’intense et légère réalisation d’Emily Atef, «Plus que jamais» ne serait rien. Avec ce film, Emily Atef signe à coup sûr son meilleur film. On avait pas vue plus émouvant depuis "Les Choses de la vie". On est scotcher !
Film très émouvant où une jeune femme très malade, plus ou moins condamnée à long terme, tente de faire comprendre à son compagnon qu'elle a besoin de se mettre en retrait de la société. Comme on dit, "les oiseaux se cachent pour mourir". C'est ainsi qu'elle décide de partir pour un pays nordiques chez un inconnu rencontré sur internet. Actrice, lumineuse et beaucoup d'humanité
De beaux paysages, un jeu d’acteur très juste (et la dernière apparition sur grand écran de notre regretté Gaspard Ulliel), le sujet est touchant mais malheureusement trop de longueurs, on a envie de presser l’avance rapide à maintes reprises, c’est dommage. ma note 2,5