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    Amen
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2010
    Un film intime et historique signé Costa-Gavras, qui retrace une des plus grandes horreur de la seconde guerre mondiale que furent les camps de concentrations et l'absence de réaction de l'église face au massacre des Juifs. Ulrich Tukur en officier SS et Mathieu Kassovitz en jeune jésuite sont excellents dans leurs rôles, l’histoire montre bien la lutte de ses deux hommes contre le génocide des Juifs organisé par les nazis. Bouleversant.
    David R
    David R

    46 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2010
    Bon film intelligent de Costa Gavras, abordant un sujet jamais abordé au cinema : le silence du Vatican, et plus largement de la communauté internationale, lorsque certains scientifiques ont averti des agissements nazis dans les camps de concentration. Scenario palpitant, coupé par ces trains en furie roulant dans la nuit. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Un film grandiose porté des acteurs talentueux, et qui parvient à merveille à nous plonger dans la vie des Allemands pendant la guerre, entre propagande et terreur. La réalisation est excellente, notamment avec ces multiples scènes de trains parcourant les paysages pour appuyer encore plus cette vision pathétique du sort des Juifs. Une autre vision de la guerre.
    sizeur chasseur
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    70 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    Un chouette scénario. On a rarement vu un tel thème abordé au cinéma (jamais?). Cela dit, les acteurs jouent bien mais sans plus. On aimera surtout la relation qui se creer entre les deux protagonistes
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 août 2010
    Amen ne peut laisser personne indifférent. Sans pathos, il réussit à dénoncer l'horreur de la solution finale sans jamais montrer une seule image de corps décharné. L'histoire s'intéresse en premier lieu au choix de chaque homme confronté à la folie meurtrière des nazis. Alors que tout le monde semble avoir capitulé, un SS croyant et un prêtre demeurent fidèles à leurs convictions et s'engagent dans un lutte sans concession pour alerter le monde de la tragédie en cours, quel qu'en soit le prix. Amen rappelle un principe fondamental : l'amour de son prochain est radical, il ne peut souffrir aucune concession. Amen pose une terrible question : qu'aurions-nous fait à leur place?
    yangap
    yangap

    1 abonné 85 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2010
    Un film bouleversant sous tous les points de vue... l'histoire nous interroge sur le monde actuel et sur tous les "détails" que nous refusons d'affronter ! Magnifique !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2010
    Amen de Costa-Gavras a au moins le mérite d'avoir les coudées franches, et tout le monde s'accordera à le dire: le silence de Pie XII face aux massacres de juifs durant la seconde guerre mondiale est un scandale, surtout que son prédecesseur avait condamné sans encombre l'action française de Maurras. Pour parvenir à cet effet, magistralement rendu, nous avons droit à une succession d'images fortes: des trains qui se dirigent vers les camps d'extermination avec des rendements devenant rapidement édifiants, la vision de ce qu'est la solution finale des yeux de notre héros... Par ailleurs, l'absence du contre-champ insiste sur l'horreur des pratiques nazies. Si ce film est militant, son attention est quelque peu dispersée entre le propos anticlérical et la trame subsidiaire de ces deux compagnons voulant à tout prix avertir le Vatican qui ne cautionnera même pas leurs propos. Amen est un film débordant d'humanité, ce qui se fait de plus en plus rare au sein des films engagés et c'est essentiellement en cela que je félicite cette réalisation. De même que cet anticléricalisme ouvert se perd de nos jours, ce que l'on ne peut que déplorer.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2010
    Costa gavras frappe fort et retrouve la verve des missing , l'aveu et autres Z. Kasso est exceptionnel lui aussi. Une chose est certaine , 2002 fut une année noire pour l'église : amen , the magdalene sisters...
    JeremGar
    JeremGar

    93 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2010
    Il est vrai que ce film peut choquer certaines personnes. Se dire qu'une entité religieuse aussi puissante que l'Eglise Catholique soit restée impuissante face à cet holocauste. L'affiche du film a aussi fait une énorme polémique. Cependant, il n'y a rien à retirer à ce film. Il est finement bien réalisé. Sans y voir l'horreur des exécutions, on arrive à les entrevoir à travers l'émotion et le regard du lieutenant SS. L'émotion est au rendez-vous. Il est bon de voir des films de ce genre. Le travail de Mémoire est important.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Un film à scandale mais qui ne fait que réécrire scrupuleusement les turpitudes commises par l'Eglise durant la période précédant seconde guerre mondiale. Dans cette Allemagne nazie, un chrétien, bon père de famille, à l'allure irréprochable, est recruté par les SS pour ses connaissances fines de la chimie. Mais quand il apprend que le Zyklon B sert à l'extermination totale, sa paisible vie prend une autre tournure et il va essayer par tous les moyens de faire éclater la vérité. Mais comment faire ? Il ne trouve en face de lui que des allemands anesthésiés par une propagande nationaliste qui leur empêche de cautionner tout ce qui pourrait fragiliser la puissance du troisième reich; un Vatican paralysé par la peur de perdre l'influence qu'il exerce et qui s'obstine à considérer le communisme stalinien comme une plus grande menace que le nazisme; des adjuvants qui préconisent une destruction du régime nazie préalable et que, par conséquent, il serait peu habile de disperser l'effort de guerre en ne se concentrant que sur la logistique des exterminations nazies. La grave erreur commise par Costa gavras est d'avoir réalisé tout le film en anglais, le réalisme de l'oeuvre en prend un coup ce qui est dommage quand on se veut être aussi fidèle à l'histoire. Malgré cela, Cette retranscription de faits, qui aurait pu être fade et lourde ne l'est pas car Costa Gavras ne se fourvoie pas dans des démonstrations ampoulées qui aurait fait de ce film un documentaire didactique sans intérêt puisque déjà connu du grand public. Bien qu'on ait l'impression qu'il enfonce des portes ouvertes, le réalisateur grec compose un véritable bijou grâce notamment à un casting formidable, des points de vue convaincants incarnés par des personnages attachants. La conclusion que tire le réalisateur de toutes ces aventures est que tout le monde est coupable, que le Vatican est inapte à dénoncer les iniquités comme il est censé le faire. Quoi de plus vrai ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 juillet 2010
    Cette éblouissante fresque historique de Costa-Gavras confronte l’Eglise, jusqu’au Vatican, avec la solution finale des nazis prise, non seulement à l’égard des Juifs mais aussi contre les tziganes et les malades mentaux. On pourrait être avare de reproches mais il aurait également pu citer les homosexuels mais sans doute a-t-il voulu faire du socialement correct et éviter d’attiser de l’huile sur un feu loin d’être éteint ou est-ce pour ne pas en rajouter sur un dossier de l’histoire déjà suffisamment épais comme cela.
    Toujours est-il qu’un officier SS, Kurt Gerstein que joue Ulrich Tukur en acteur encore plus étonné que le rôle qu’il tient se retrouve a vouloir prouver au Vatican que les personnes déportées ne finissent pas toutes dans des camps de travail et que pour les plus faibles c’est d’extermination qu’il s’agit.
    Riccardo Fontana – Mathieu Kassovitz est insistant de persuasion -, un père Jésuite se charge de l’introduire difficilement dans la Loge vaticane pour être reçu en audience. Hélas, «personne ne vous croira» est un leitmotiv de rigueur et le film progresse imperturbablement autour de ce que même pas dix personnes ont vu du programme nazi et les réticences à accepter le pire, l’irréparable. Cherchant des raisons civiles à l’aveuglement certains se réfugient derrière le fait que l’Allemagne a relevé la tête grâce au Chancelier Hitler et que de telles accusations seraient le reflet d’une trahison envers l’Etat (le Reich). Alors commence une tournée diplomatique de plans qui ressemblent à des duels en tête-à-tête avec l’entourage du Pape.
    Par rapport à l’intérêt du sujet, le projet de Costa-Gavras fonctionne à peu près puisqu’il coupe dans les bribes de ce qu’a rapporté Rolf Hochhuth dans Le Vicaire. Malheureusement il manque la force dramatique des acteurs plongés là comme des yeux sous le loup en manque d’envergure, tout repliés sur eux-mêmes,comme si un panneau «silence Vatican» leur interdisait d’en faire de trop.Et c’est encore plus prenant ce climat de confessionnal pour l’institution cléricale qui s’informe mais qui se confronte également à son impuissance délibérément choisie, nécessairement consentie et plongée elle aussi dans un sentiment de peur bien qu’elle marque en plus haut lieu son hostilité à l’égards du personnage d’Hitler. Sommet de l’abnégation lorsqu’un ambassadeur américain en dîner privé déconsidère le problème des déportations prétextant que la victoire de libération mettra fin à leur calvaire et que dans cet objectif tous les efforts devaient se concentrer sur les préparatifs et le succès de cette bataille ; au risque, tout optimisme gardé, de ne retrouver «qu’un tas de cendre». Et puis il y a ces incessants convois de wagons à bestiaux, tantôt dans un sens les portes fermées, le ventre plein ; tantôt sur les routes du retour les portes ouvertes dessinant un trou dans le ciel dont se joue Costa-Gravas et qui perforent la mémoire à chacun de leur passage. Autrement, le processus semble éloigné et de ce fait d’être distancé dans sa perception, il devient une appréhension subjective, un potin diplomatique qui pourrait compromettre les efforts de paix, l’achat de Moscou par les américains, presque la conquête du pouvoir spirituel par une autre armée ! Néanmoins le trouble qui régnait dans les esprits de confession chrétienne semble aller de soi dans le bon sens à croire qu’ils allaient freiner les déportations juives à eux tous seuls comme ils avaient auparavant sauver les enfants handicapés de l’euthanasie. L’époque était quand même plus compliquée et très peu nombreux étaient ceux qui s’engageaient au point d’accompagner dans les derniers convois ses frères humains payant le prix d’ «accéder au ciel plus vite par la cheminée» pour rester dans cette ambiance waffen très bon enfant qui se marrait de tout jusqu’à confondre des êtres humains avec de la vermine et de mettre les scientifiques dans le coup par des efforts de manipulation et le spectre des menaces encourues une fois confrontés au fait accompli s’ils éprouvaient le besoin de refuser de poursuivre les programmes des chambres à gaz. Heureusement que cette noirceur raciale endémique déferle comme une tache d’encre dans la société allemande (certains milieux) qui se pose des questions sur la finalité du pouvoir qu’elle soutient et Costa-Gavras pose comme condition préliminaire un constat issu d’une réalité concrète qui déclenche la polémique jusqu’à briser l’unicité du pouvoir vantée au départ. L’officier SS, collègue du professeur expert en zyklon B, n’affirme-t-il pas lui-même haut et fort qu’ «Hitler récolte ce qu’il a semé» ? Ironie du sort lorsqu’il s’enfuit pour l’Argentine…par une porte du Vatican ! Pas de préchi-prêcha chez Costa-Gavras donc mais un exposé franc qui déplombe l’immobilisme et expose les difficultés à faire bouger les choses ainsi qu’une société dépassée par ses choix de pouvoir qui vont trop loin au mépris du qu’en dira-t-on, parfois de vies sacrifiées qu’il est toujours difficile de regarder
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2010
    Une reconstitution historique d'un grand intérêt, qui offre au spectateur une fenêtre sur la compréhension de l'ambiguité des positions du Vatican durant la Seconde Guerre Modniale, face au nazisme et au génocide.
    De bons éléments de réalisation, un train récurrent, des notes récurrentes au violon, sur un train de la mort obsédant que l'on imagine rempli d'hommes, et toujours en mouvement, toujours en partance vers les camps de la mort. Une réalisation qui sait talentueusement communiquer au spectateur la tension, et la sensation d'impuissance, que les deux personnages clés ressentent. Ces deux personnages, ce sont Kurt Gerstein, Allemand rendu historique parce qu'il a essayé de prévenir les puissance européennes et le Vatican du sort réservé à la communauté juive et aux tziganes durant la guerre, tout en faisant partie des SS, et un jésuite proche de la papauté, abominé par les horreurs que Kurt Gerstein lui rapporte, et qui décide d'agir, en dépit de sa dérisoire carrière, des dérisoires intérêts de chandeliers des évêques, et qui, n'en pouvant plus de culpabilité dans l'inaction, décide de monter dans un train de la mort, et subit le même sort que les ennemis du nazisme.

    Il ne s'agit pas d'un documentaire. Ce film c'est aussi une mise en scène, talentueuse. Mais avant tout, c'est l'Histoire, et là est l'intérêt premier du film.
    Un film qui prend son parti historique pourtant, et qui fait peu de concession envers la papauté, mais pourquoi en faire, pourquoi tromper la vérité du passé, car même si en effet, la position du Vatican durant la guerre fut ambigue, il n'en reste pas moins que dans les actes, l'attentisme a dominé. Un film polémique aussi donc, puisqu'il reprend une grande polémique de l'Histoire.
    hyrule
    hyrule

    73 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2010
    Déçu... Le thème était merveilleusement bon, l'histoire promettait une sorte de débat avec acharnement et le combat de deux hommes rien que pour informer le Vatican de ce qui se passe. Mais le film est plutôt mou, les acteurs jouent très bien mais sans vraiment d'émotion. le rythme et l'intensité du film descend au fur et à mesure et ne remontera pas. Les rebondissements sont tout petits, à tel point qu'on ne les remarque pas quelques fois. Sinon l'idée était géniale...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 mai 2010
    Un peu déçu par une histoire qui aurait pu être passionnante. La mise en scène manque d'éclat et l'on est même un peu agacé de la longueur de l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 avril 2010
    Un drame très interressant! Casta Gavras nous livre un film noir et dérangeant, limite un documentaire. C'est ce dernier qui est le bémol du film, il n'y a pas assez d'émotion dans les personnages, qui jouent tout de même très bien. On a du mal a rentré dans ce film qui est assez lent, et dont certain rebondissement sont mou, le deroulement du film est assez prévisible. Malgré cela, ce film réussi a nous confronté a un comportement du Vatican pendant la guerre rester tabou jusqu'à aujourd'hui. A voir ne serai-ce que pour son interet historique.
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