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mx13
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4,0
Publiée le 19 novembre 2020
Un très bon drama historique qui met la lumière sur le rôle de l église dans la déportation des juifs lors de la seconde guerre mondiale. Gavras a fait du bon boulot, aussi fort que son fils. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
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5,0
Publiée le 15 octobre 2020
Le défi pour Kurt Gerstein après la guerre entre les mains des alliés et pour Costa-Gavras dans ce film est de nous convaincre que lui, l'officier SS Kurt Gerstein agissait courageusement comme les yeux de Dieu en regardant l'holocauste qui se déroule sous ses yeux. Il est difficile de croire qu'un homme de conscience puisse participer activement à quelque chose qu'il trouvait si complètement odieux. Mais le travail incroyable de Gavras et d'Ulrich Tukur qui joue Gerstein réussit. Il est très difficile de jouer un homme noble et vertueux et de ne pas devenir un personnage saint. Tukur réussit à compléter un personnage crédible qui nous inspire à croire en la bonté innée de l'homme. En effet Tukur doit pratiquement porter ce film et il le fait. Mathieu Kassovitz en tant que jeune prêtre jésuite est assez fort mais son personnage est moins central dans l'histoire. Ce film est très puissant dans sa présentation voilée de l'holocauste, il parvient à transmettre l'horreur avec autant d'impact émotionnel que n'importe quel film précédent traitant de cette sombre histoire. Le vrai chagrin pour moi, est de voir nos protagonistes lutter en croyant que si seulement le monde savait il y aurait une vague d'indignation qui mettrait un terme aux atrocités. Malheureusement ces bons hommes ne semblent pas saisir le côté sombre de la nature humaine qui peut fermer les yeux. Dans le dernier chapitre une brillante torsion de l'intrigue ramène l'horreur de la manière la plus personnelle à tous ces diplomates du Vatican. Amen est un film puissant horrible et beau...
"Amen" est un film qui dénonce l'inaction du Vatican, et plus particulièrement le Pape Pie XII, sur l'holocauste. Ce film a fait beaucoup de bruit à l'époque et de nombreux historien le dénoncent de calomnie. Difficile de savoir le vrai du faux, c'est bien la que se situe le problème. Si les propos sont vrais le film est excellent, poignant et le réalisateur parvient doucement à faire monter la tension. Dans le cas contraire aucun intérêt.
Un film de Costa-Gravas, à la hauteur du réalisateur, production internationale, un sujet lourd et instructif historiquement, une durée généreuse et une facture de grande qualité. Adaptation de la pièce "le Vicaire" de Rolf Hochhuth. Une aventure diplomatique secrète entre Berlin et le Vatican en pleine fin de la seconde guerre mondiale, une réflexion intéressante sur l'impossibilité, la difficulté, l'absence de volonté, la passivité, voire le refus, d'agir devant les révélations d'un "lanceur d'alerte" sur l'existence d'une extermination quasi-industrielle dans les camps. Un aspect méconnu de la guerre, inspiré de faits réels autour du personnage de Kurt Gerstein, pris en étau entre son allégeance au nazisme et au catholicisme. Un propos qui soulève la question de la position de l’Église durant cette période. Un film sur la solitude de celui qui alerte. Un film puissant, polémique et profondément politique, comme toujours avec Costa-Gavras.
Superbe film sur le silence du Vatican pendant l' holocauste nazi. La réalisation est très académique et filmé un peu "à l'ancienne" mais ce qui permet de mettre d'avantage en avant l'intrigue choquante et scandaleuse de cette ignominie historique. Le film prend partie c'est évident contre l'église et son silence face à la déportation massive des juifs dans les camps d'extermination et finit en apothéose sur une scène anti-claricale d'une grande audace. Le film est une course contre la montre et en fait par conséquent un véritable film de suspense. On reste accroché aux personnages principaux qui se battent tant bien que mal pour faire éclater la vérité. On les suit de près, on est avec eux. La fin n'en est que plus terrible encore. Bref c'est du grand film de guerre et du grand Costa-Gavras !
J'aime beaucoup Costa-Gavras d'une manière générale et ses films. Le film est prenant, par contre je suis surpris que Costa-Gavras n'est pas fait plus de recherches sur le sujet, et qu'il se soit contente et de reprendre le sujet de la pièce le vicaire, qui en fait a été ensuite largement relayée par les médias pour établir un mensonge sur pie XII est le rôle de l'Église pendant la seconde guerre mondiale. Aujourd'hui il existe toutes les sources officiel qui démontre tout à fait le contraire. Pie XII ayant été reconnu par les juifs comme un juste devant les nations, démontrant aussi que par ses actions secrètes et les bateaux financé par le Vatican pour envoyer des juifs en Amérique du Sud plus encore bien d'autres action il a permis de sauver environ 800000 juifs. Encore une fois et c'est malheureux qu'aujourd'hui encore une fois on en soit là, détourner les gens de l'église pour les détourner de Dieu... C'est là qu'on voit comment la voix du mensonge peu générer de véritables catastrophes dans notre société.
Dans ce film, on suit la démarche conjointe d'un officier SS, spécialiste de la destruction de la "vermine", qui se révolte secrètement quand il découvre à quoi est utilisé le Zicron, gaz mortel dont il supervise la fabrication et l'acheminement. Il est rejoint dans sa lutte par un prêtre jésuite qui n'arrive pas à persuader sa hiérarchie et le pape de la nécessité d'intervenir pour dénoncer le génocide.
L'astuce de Costa Grava pour ne pas tomber dans le pathos, est de ne montrer qu'indirectement l'horreur des camps : des trains qui vont (sens "aller" subliminal) de gauche à droite sur l'écran (portes des wagons fermées), puis que l'on voit un peu plus tard circuler dans l'autre sens (retour subliminal portes ouvertes), les cheminées des crématoires qui fument. En regard les palais du Nonce apostolique ou du Vatican sont feutrés, l'image donnée est celle d'une cour royale plus que d'une institution religieuse. Un bon point pour Mathieu Kassovitz que j'ai trouvé excellent en prètre jésuite. Un film grave, prenant, sur la passivité du monde civilisé face à l'holocauste
Une autre histoire méconnue de la guerre, qui dans ce film est raconté de manière efficace. Certes ni la réalisation ni le jeu d'acteur n'émerveille, mais le tout donne un univers cohérent. On se laisse prendre par le film, et cette tragédie de la Seconde Guerre Mondiale nous dépeint encore une fois ses atrocités, ses tenants et ses aboutissants, le tout de manière réaliste, sans pour autant être cru. Bref, un bon film de Guerre, original à travers l'histoire de ces personnages réels !
Un film essentiel et à voir pour comprendre ce qu'a été le rôle ambiguë de l'Eglise et de sa papauté d'alors, pendant la seconde guerre mondiale, période durant laquelle la lutte contre le communisme athée était sans aucun doute plus importante que celle du sort d'une autre partie de l'humanité ; ce que l'indignation portée par l'Eglise a pu sauver, on en a un bel et fort exemple avec la première partie du film qui s'ouvre sur l'opération "Mort par compassion", la question de savoir pourquoi elle n'a pas continué sur sa lancée alors qu'elle aurait dû est ici posée mais trouve aussi des réponses claires que l'on perçoit aisément. Du cinéma engagé comme on aime à le voir pour comprendre l'époque et l'histoire contemporaine, un film porté par l'un des plus grands cinéastes de notre temps.
Que dire... Theme déjà abordé maintes et maintes fois. Cependant le point de vue dont est évoqué le film est nouveau et à dire vrai assez intéressant. Cependant on déplore les longueurs et les scènes un peu redondantes... Après concernant le pape... Avant tout il est un chef d'état et non un homme religieux. La façon dont il a géré le conflit est évident. Bref film intéressant qui plus est basé sur une histoire vraie. Je recommande...
C'est un film magnifique et très bien filmé. Il représente l'histoire personnelle de plusieurs personnes durant la seconde guerre mondiale. Le film reste rapide et remplit d'histoire. C'est l'histoire à peu près correcte de plusieurs belligérants durant la guerre. La diplomatie. Un histoire terrible et la position diplomatique du Vatican durant la seconde guerre mondiale.
La réflexion sur la responsabilité individuelle face à l'Histoire ainsi que le questionnement sur les tractations diplomatiques ou politiques en coulisses sont terriblement ébréchés par les contre-vérités historiques. Bien dommage...
Un film très fort, coécrit et dirigé de main de maître, par Costa-Gavras. Sur des scènes très dures, son scénario, adapté avec Jean-Claude Grumberg, nous montre l'industrialisation de la "purification" nazie. Cela dans l'indifférence des politiques et de l'Église, alliée des allemands pour leur opposition au communisme. Un Drame avec des scènes très dures, méritant amplement la récompense reçue (César du Meilleur scénario en 2003). Ulrich Tukur est absolument crédible dans le rôle principal de Kurt Gerstein, le lieutenant de la SS responsable des services sanitaires et techniques en charge de la "purification". Il est bien secondé dans cette bonne distribution avec Michel Duchaussoy en Cardinal et Mathieu Kassovitz fantastique en prêtre jésuite.
Amen. est un film de Costa-Gavras qui se voulait sans doute coup de poing, mais qui m'a laissé un peu de marbre. Le film retrace un point qui n'est pas à mes yeux l'aspect le plus captivant de l'histoire de l'Holocauste, même si montrer l'ignominie de la complicité que l'Église avait tissé avec le régime naziespoiler: (surtout pour aider les anciens dignitaires à s'expatrier en Amérique du Sud) est un rappel pertinent. Le film gère très bien sa manière de montrer l'horreur nazie, tout en suggestion. La scène où Kurt Gerstein se rend compte de l'usage du Zyklon B est parfaite en ce genre, tout comme les plans sur les fumées de cheminée ou les flammes se dégageant des tranchées. En revanche, j'ai moyennement accroché au pitch, notamment le fait de faire un SS le héros du film. Je sais qu'il ne faut généraliser, mais tout de même, qu'un type aussi droit humainement ait pu faire partie de la frange la plus immonde de l'armée nazie) … et pourtant, ce personnage a vraiment existé. Côté casting, j'ai trouvé Matthieu Kassovitz très fade et très mou dans ce rôle (mais peut-être est-ce moi qui ait été insensible à son interprétation). À l'inverse, Ulrich Mühe est glaçant en dignitaire nazi abominable et inhumain. Ulrich Tukur est très bien lui aussi. C'est dommage que le film ne soit au final pas si marquant que ça, car il avait un vrai propos. Même si ça reste indéniablement un bon film.
Une réalisation qui me laisse sur la touche avec ce début qui frappe fort contre la porte de l’enceinte des nations unis, ce fut une dénonciation de l’inaction, une réaction tardive de l’église papale face à l’holocauste. Je suis resté dubitative concernant cette histoire vraie, la part sombre de la mise en scène dans les camps d’extermination est marquante, on devine ce que fut caché derrière les douches terrifiantes sans rien montrer d’insoutenable. Ce scénario historique rappelle celui qui ouvrit le bal tragique qu’est « la liste de Schindler », les acteurs sont bons au jeu de l’horreur dans les camps de concentration. Ce cinéma moderne du père joue sur le visuel militariste religieux, pas le meilleur de ses films, cela se lit sur le visage effaré et c’est tout, sa fin convenue concernant l’intention du rôle, le jésuite est l’idéaliste naïf. Musicalement parfait, l’enchaînement du train transporteur de la mort juive est répétitif, ainsi soit décrite l’histoire d’une idéologique criminelle de guerre nazi.