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Kenny Rogua
2 abonnés
14 critiques
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4,5
Publiée le 27 janvier 2023
La mise en lumière d'une chute . Une maîtrise totale à tous les niveaux . Cate Blanchett est juste hallucinante et je me demande encore si son talent a des limites.
In the bedroom en 2001 Little children en 2006, et voilà toute la filmographie de Todd Field qui, à 59 ans, nous propose seulement son 3ème film. Et c’est un must ! Lydia Tár, cheffe avant-gardiste d’un grand orchestre symphonique allemand, est au sommet de son art et de sa carrière. Le lancement de son livre approche et elle prépare un concert très attendu de la célèbre Symphonie n° 5 de Gustav Mahler. Mais, en l’espace de quelques semaines, sa vie va se désagréger d’une façon singulièrement actuelle. En émerge un examen virulent des mécanismes du pouvoir, de leur impact et de leur persistance dans notre société. 158 minutes de descente aux enfers et d’effondrement social qui poussent une musicienne mondialement connue jusqu’aux confins de la folie. Une symphonie assourdissante. Voilà un scénario impitoyable et qui sait créer un malaise, d’abord impalpable, puis sournois et enfin insupportable pour l’héroïne, sorte de maestra assoluta, perdue dans un monde d’hommes. Ce drame dresse un examen très contemporain des dynamiques toxiques de pouvoir et de leurs diverses conséquences. Todd Field plonge le spectateur dans un labyrinthe de doutes, de troubles et de silences. Même si – et ce sera mon seul bémol, alors qu’il y a 4 dièses à la clé de cette symphonie de Mahler – je pense que les quelques scènes flirtant avec le fantastique n’apportent pas grand-chose de plus. L’histoire, est conçue comme une partition qui commence legato, suit un accelerando d’abord en pizzicati puis avec des accents plus marqués pour finir fortissimo dramatico. Un majestueux faux biopic qui nous parle du génie et de ses excès. Rigoureux, austère, glaçant et érudit, ce film peut en intimider plus d’un. Et pourtant… La superbe Cate Blanchett – déjà le Bafta, le Golden Globe et le prix d’interprétation à la Mostra de Venise pour ce film - trouve un rôle à la démesure de son talent dans ce film inclassable et angoissant. Elle serait en route pour un Oscar que ça ne m’étonnerait qu’à moitié. Peut-être son plus grand rôle avec le Blue Jasmine de Woody Allen. A ses côtés, Nina Hoss, Noémie Merlant et Olga Kauer - qui joue elle-même du violoncelle - sont tout simplement parfaites. Ces deux heures quarante posent une question devenue fondamentale au XXIème siècle : faut-il se comporter comme un homme quand on est une femme pour accéder au pouvoir ? Osez ce très grand film, rare et esthétiquement somptueux. Et puis Mahler, Elgar, l’orchestre Philarmonique de Dresde, quel écrin !
Dommage .... ça débute par un générique interminable qui vous refroidit . L'orchestre joue si peu qu'on en est fâché car c'est sublime, sublime ... lorsqu'il joue et on en redemande ... Quand au suivit de la vie personnelle de cette cheffe on se perd on s'y désintéresse : mais.. mais Cate Blanquett est plus que formidable dans ce film ...
Bof ! Une épouvantable soupe indigeste et beaucoup trop longue : un peu de musique (trop peu), beaucoup (trop) de verbiage intello-stérile, un peu de harcèlement, un peu de sexe, un peu de misérabilisme, un peu de grand luxe, une Porsche blanche qui revient sans cesse (en contraste avec le jogging le long des tags), un peu de féminisme homo, un peu d'abus de pouvoir, et finalement RIEN. Comment est-il possible de faire une promo pareille pour un film aussi "melting pot" ? Il n'y a que le jeu des acteurs qui permet de survivre à près de 3 heures. A noter aussi, pour qui n'est pas parfaitement anglophone, la longueur des sous-titrages : même pour quelqu'un formé à la lecture rapide, impossible de suivre.
ce film est une nullité je l ai vu avec ma fille tous les deux on s est retenus de ne pas partir au milieu du film en fait il n y a pas d'histoire en fait je l ai vu après une bonne critique de première le magazine . que dire du manque de scenario dommage j aime bien cate blanchet
2h45 de longueurs pour finalement un message simplissime: les femmes de pouvoir se comportent comme les hommes. On n'apprend pas grand chose. Cate Blanchet est une grande actrice mais le scénario est vraiment mince.
Une mise en situation (30 premières minutes) réussie, puis s'enchaînent les longueurs. Le scénario s'éparpille dans une multitude de petites histoires inachevées, au détriment de la grande qui nous intéresse (à savoir le travail sur la 5e symphonie.) On ne demande pas à ce que tout nous soit expliqué, mais ici rien ne l'est. Quel est le but du film ? Pourquoi tant de personnages sans intérêt ? Pourquoi si peu de musique et tant de conversations et de regards profonds qui ajoutent le soporifique à l'inutile. Une vraie déception car Cate Blanchett incarne parfaitement le rôle de Lydia Tar. Le film n'est pas cadré et passe à côté de la puissance que semblent lui trouver les critiques professionnels.
Sachant que le film dure plus de 2h35 on prend peur devant une première partie aussi bavarde et aussi inepte. Ensuite le récit devient un peu plus intéressant, on apprend à connaître cette femme, ses proches, sa façon de travailler, son emprise sur tous ceux qui l'entourent jusqu'à ce qu'on comprenne que Tar est avant tout une castratrice tyrannique au point d'être aussi antipathique pour les autres personnages que pour le spectateur. Mais l'atmosphère singulière et quelques événements énigmatiques passionnent de plus en plus au fil du récit oscillant entre fantastique et thriller. Forcément il va y avoir une révélation , un twist qui va nous scotcher au fauteuil. En parallèle il y a la musique, qui reste malheureusement toujours trop intellectualisée, et finalement très superficielle à l'image faut bien le dire de la cheffe d'orchestre froide et cassante. Bref, sur le fond le potentiel est certain mais il semble qu'amorcer des sous-intrigues ne veut pas dire savoir les conclure, et surtout pour si peu la durée de 2h35 n'est clairement pas justifiée, ni dans la densité ni dans l'ampleur ni même dans une quelconque volonté contemplative. Certe, les actrices sont impeccables et merveilleuses, avec une très belle photographie mais pour une histoire qui reste aussi vaine qu'ennuyeuse. La première grosse déception 2023. Site : Selenie.fr
Quelle déception, surtout après avoir lu les avis quasi unanimes de la presse clamant le chef d'œuvre ! Le film commence par un interminable générique sans intérêt puis nous plonge dans le monde très sélectif non pas de la musique classique (d'ailleurs il n'y a pratiquement pas de musique dans le film, c'est la grosse deception de ce côté là ) mais des pratiques particulières des orchestres berlinois (complètement hermétiques pour les néophytes). C'est long, très long, sans structure, sans émois, et parfois ça frôle le n'importe quoi. Pour moi, c'est un film raté et Cate Blanchett ne m'a pas convaincu.
Vu en avant première j'ai trouvé le début très ennuyant beaucoup de blabla pour raconter le parcours de la maestria la deuxième partie un peu plus rythmé mais j'ai pas accroché à cette histoire malgré la talentueuse Actrice cate blanchett d'ailleurs c'est une actrice que j'apprécie beaucoup mais malgré cela je n'ai pas été convaincu je vous laisse faire votre propre opinion.
Film de musiciens avec de vrais musiciens pour mélomanes passionnés! Une définition pertinente mais partielle du rôle de la cheffe d'orchestre est d'être la gardienne du temps, mais pas que... BERNSTEIN disait que la musique en mouvement peut "pleurer". La cheffe est "géniale et hors normes" mais en conséquence trop sensible, trop exacerbée, trop insaisissable, trop exigeante,... Accusée d'harcèlement moral, elle tombera dans l'extrême et dans la folie (spoiler: scène terrible d'agression en plein concert . Un sacré portrait de femme porté magistralement par Cate Blanchett!
Il en fallait bien une : Tar est la première grande déception de l’année.
Les critiques élogieuses qu’on lit ici et là m’amènent à me poser une question : a-t-on vu le même film ? Autant le dire tout de suite, Tar est LE film pompeux et prétentieux par excellence.
La réalisation plan-plan ne souffre d’aucune fulgurance : où est la patte du réalisateur ? On enchaine les plans fixes sur des dialogues interminables et vides. La gestion du rythme est absolument catastrophique, il faut attendre le dernier quart du film pour commencer à saisir ce qui est raconté. Et c’est regrettable parce que parfois, on perçoit des bribes de propos intéressant (sur l’identité, sur le tribunal médiatique, sur les abus sexuels, sur la famille) mais rien n’est jamais plus que survolé. Le comble pour ce film sur la musique reste quand même que la musique est quasiment absente.
Le sentiment qui domine pendant le visionnage du film finit inéluctablement par être l’ennui. Et ce n’est pas l’acting de Cate Blanchett qui sauve les meubles. Plutôt correct et juste, on est bien loin de la « performance hallucinante » vantée par certains. Ce n’est pas parce qu’on a le droit à 2 minutes d’expressivité sur 2h38 de film qu’on est face à une performance. J’espère de tout cœur que les Oscars sauront récompenser Michelle Yeoh infiniment plus méritante que cette escroquerie.
Bref. Si vous souhaitez éviter de regarder un film de 2h38 qui en paraît 4, vous savez ce qu’il vous reste à (ne pas) faire.
Ce film n'est que prétention : dans l'image clean, froide, esthétisante, dans le personnage de Tar et de son entourage, dans l'interprétation de Cate Blanchett autour de qui tout est construit et qui en fait des tonnes sans faire passer la moindre émotion, dans le sujet du film, l'abus de pouvoir d'une ultra douée. Sa chute n'est évidemment pas une surprise et on s'en fout car elle est si antipathique. Pauvre musique prise en otage dans cet océan de froideur et de convenance ! Sans compter l'ennui...
L'histoire d'une contrôle Freak. Même s'il est bavard, c'est un film étonnamment fluide, qui suit le quotidien de son héroïne, Lydia Tar, incarné par une Cate Blanchett époustouflante, dont je ne suis pourtant habituellement pas très fan. Sa vie et son système nous sont progressivement dévoilé dévoilant une femme perfectionniste, carnassiere, à l'ego sur développé. Pour autant, elle reste touchante dans ses contradictions, sa générosité intéressé, et sa force de vie quand les éléments deviennent contraires.. Les seconds rôles sont intéressants incarné par Nina Hoss et Noemie Merlant. Se dessine le portrait d'une époque où les reputations peuvent tomber à toute vitesse . Le final est surprenant mais parvient à élever le film. Peut-être pas un chef d'œuvre mais un grand film et un grand portrait.
Film ou documentaire ? Au vu des dialogues particulièrement réussis mais très poussés sur les musiciens classiques, peut-on conseiller à un novice de voir ce film? A part l'ennui qui risque de le gagner très rapidement, il est évident que cette œuvre est particulièrement conçue pour les musiciens ou mélomanes avertis. Beaucoup de longueurs au début mais une actrice au diapason qui interprète un scénario assez nonchalant. Une réussite sans pour autant être exceptionnel.