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    Tár
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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    79 abonnés 1 714 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2023
    Assez déçu. Je m'attendais à un thriller façon Black Swan. Sombre et angoissant sur fond de musique avec pour décor les coulisses de la musique classique. Finalement un film dramatique voir psychologique sur la dépression grandissante d'une maestro avec son beau lots de longueurs et de scènes improbables et pompeuses. Reste Cate Blanchett qui comme d'hab, s'en sort tout de même à merveille.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    48 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2023
    Grandeur et décadence d'une femme chef d'orchestre. Il n'y a pas loin du Capitole à la roche tarpéienne...
    Film à l'esthétique fascinante et au montage particulier. Tár est une expérience cinématographique singulière.
    Ça passe ou ça casse...
    Cate Blanchett est tout simplement époustouflante.
    Benevaaucine
    Benevaaucine

    24 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2023
    L’ouverture de ce film est pleine de promesses : générique de fin en guise d’introduction, mise en scène qui prend son temps pour installer son personnage principal cheffe d’orchestre accomplie, au sommet de son art, brillante, géniale, charismatique mais froide, souvent antipathique et abusant de sa renommée mondiale. Un personnage brillamment interprété par Cate Blanchett qui lui insuffle une énergie folle et apporte toutes les nuances nécessaires pour jouer la gamme complète de la complexe Lydia Tàr. Oui, Cate Blanchett est grandiose dans ce rôle. Et puis, il aborde des thématiques très actuelles de façon subtile qui éveillent et suscitent notre intérêt : réseaux sociaux, cancel culture, wokisme, harcèlement, ego et pouvoir.

    Mais cette ouverture n’est finalement que parole et le réalisateur ne parvient pas à maintenir le rythme pour nous tenir concentrés au cours de ces bien trop longues 2h38 (les quelques personnes qui sont sorties au cours de la séance ainsi que les chuchotements d’autres spectateurs ne m’ont certainement pas aidée à rester attentive tout du long) : Plusieurs genres sont abordés mais sans être vraiment explorés, les dialogues sont très riches, parfois difficiles à suivre, peu de musique mais bruit de fond quasi permanent, on se pose la question de l’intérêt de certaines scènes et le dénouement arrive en revanche beaucoup trop vite.

    En bref, allez voir ce film si vous êtes friands d’atmosphère poisseuse, d’un cinéma intellectuel et pour la merveilleuse performance de son actrice principale. Noemie Merlant est très bien aussi.

    Mon Instagram : @benevaaucine
    Anton75
    Anton75

    23 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2023
    Film exigeant, qui ne se donne pas sans effort et oblige sans cesse le spectateur à (re)construire l'histoire racontée à l'écran.
    Donc spectateurs paresseux, qui aiment qu'on les prenne par la main pour les emmener sur des sentiers fléchés et balisés, ces 2h40 en surchauffe ne sont pas faits pour vous...
    Magistrale interprétation de Cate Blanchett, qui est à la fois intrigante, machiavélique, blessée et entêtée dans ses passions (la musique et les femmes) comme dans ses folies.
    spoiler: Sa descente aux enfers est impressionnante, et le travelling final sur ces rangées de spectateurs déguisés en super-héros fait froid dans le dos.
    Goéland
    Goéland

    22 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2023
    Une cheffe d’orchestre de renom international, au faîte de sa carrière, Lydia Tár, se laisse dominer par son pouvoir, n’écoute plus les gens qui l’entourent, tant dans son environnement professionnel que familial et finit par les brutaliser. Todd Field essaie d’approcher la personnalité complexe de Tár, son exigence, son obsession d’imposer ses volontés. Le film se déploie avec une précision clinique autour de Cate Blanchett, impressionnante, qui nous fascine et nous interroge car nous avons tous eu affaire à ce type d’individus brillants, très intelligents mais pas assez pour ne pas se croire plus intelligents que les autres.
    Nous pénétrons dans le milieu ultrasophistiqué des grands orchestres symphoniques, ses codes, ses rivalités, ses secrets qui en font un monde aussi impitoyable que celui de la politique ou des affaires.
    La mise en scène de Field est tout aussi sophistiquée, intéressante. Les actrices sont formidables, Cate Blanchett, bien sûr mais aussi, Nina Hoss et Noémie Merlant. Un film exigeant qui marque les esprits.
    arthur44
    arthur44

    29 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2023
    Mise à part la performance de Cate Blanchett, consacrée au BAFTA pour son rôle dans ce film, ce dernier demeure profondément élitiste et très ennuyeux. Les auteurs et cinéastes ont-ils oublié que le cinéma doit rester une distraction, même quand il prétend nous cultiver ?
    Sébastien B.
    Sébastien B.

    17 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2023
    Portrait fascinant d’une cheffe d’orchestre au sommet, inquiétant et malaisant mais aussi exaltant et brillant. Ancré dans son époque et parfaitement maîtrisé, ce film marquera durablement, autant par la performance dingue de Cate Blanchett campant un personnage inoubliable, que par son ambiguïté obsédante et sa puissance captivante. Réflexion chirurgicale sur le pouvoir d’une femme et ses excès, servie par une mise en scène époustouflante, Todd Field livre une belle symphonie cinématographique.
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Tar.
    Oui Tar.
    On est là pour ça.
    J’ai tendance à être un fervent partisan du scénario. J’entends que la force d’un film repose à mon sens à 85% dans la qualité du scénario.
    Je mets fin au suspense.
    Tar est une œuvre d’art.
    Une œuvre qui repose ici sur la réalisation. Surprenant pour les yeux et mon âme.
    La réalisation porte l’acting et ensuite le scénario.
    Le jeu de l’actrice principale: grandiose sans surprise.
    On s’attends à s’ennuyer mais le travail de réalisation est exceptionnel.
    Je dis pas que c’est un chef d’œuvre mais c’est bien une œuvre d’art dont on pourrait étudier chaque minutes.
    Et ça c’est remarquable.
    Le film porte beaucoup de sujet mais décrit surtout avec précision un élément: notre époque.
    Adrien J.
    Adrien J.

    57 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Alors c’est une véritable proposition mais malheureusement je n'y adhère pas du tout. La photographie est pas mal et l’ambiance est intéressante, mais je trouve cela assez raté en tant qu’exercice de style. Le film ne vas pas assez loin dans ses thématiques et expose trop d’éléments énigmatiques sans y apporter de réponses, ce qui empêche le spectateur de pleinement comprendre où veut en venir le réalisateur…
    Hervé L
    Hervé L

    67 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2023
    Un bon Film sur une cheffe d'orchestre classique talentueuse forte et exigeante mais juste jusqu'à la dureté et l'intransigeance qui ne lui fera pas que des amis. Elle a ses failles et les jalouses et les envieuses ou les refoulées les lui feront payer par réseau sociaux interposé ou être mis en cause veux dire être déjà jugé par les mediocres dans le monde hypocrite de la fausse bien pensée woke. Kate Blanchett est impeccable et les réflexions sur la musique très justes
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    46 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2023
    Voilà un film typique de festival, plaisant au jury qui prend ses défauts (longueur, ennui, confusion) pour des qualités, sans tenir compte du public. Le film est trop long (2h38), faisant passer « Avatar : la voie de l’eau » (2022) de James Cameron et « Babylon » (2022) de Damien Chazelle pour des courts métrages alors qu’ils durent respectivement 3h12 et 3h09. D’autant qu’après avoir supporté 15 mn de publicité et de bandes annonces, le film démarre par un long générique ! Cela n’est qu’au bout d’une heure que Lydia Tár (Cate Blanchett), chef d’orchestre, dirige les répétitions de la « Symphonie n°5 en do dièse mineur » (1902) de Gustav Mahler (1860-1911) et du « Concerto pour violoncelle en mi mineur opus 85 » (1919) d’Edward Elgar (1857-1934). Auparavant, il a fallu subir l’interview de Lydia Tár par un journaliste du New Yorker où elle parle de son parcours, de son métier de chef d’orchestre, maître du temps. Que c’est bavard ! On a droit ensuite à un cours sur la musique atonale devant des étudiants futurs chefs d’orchestre spoiler: dont l’un d’eux, Max, n’apprécie pas Jean-Sébastien Bach (1685-1750), vieux mâle blanc allemand.
    Et ça glose, et ça glose. Beaucoup de scènes sont nocturnes et celles diurnes sont sombres, soit parce qu’il fait gris (à New York ou à Berlin, ville où habite sa compagne, Sharon (Nina Hoss), 1er violon, avec leur fille Petra), automne oblige, soit parce que les appartements sont mal éclairés, Cate Blanchett étant même filmée à contre-jour (le directeur de la photographie Florian HOFFMEISTER, reste minimaliste, peut-être à cause du coût de l’énergie ? A-t-il été malade pendant le tournage ?). Enfin, le film est confus : certains personnages sont mal identifiés dans leur fonction, le rôle de Krista Taylor ( spoiler: qui va perturber la vie réglée de Tár
    ), au bout d’une heure trente, qu’on découvre uniquement à travers des courriels, n’est pas très clair ainsi que séjour de Tár en Asie (Chine ? Indonésie ?), sans oublier des scènes gratuites qui ne font pas avancer la narration famélique ( spoiler: voisine démente dont l’appartement est vendu, agression et bruits entendus par Tár dans son appartement ou à l’extérieur, disparition de sa partition
    ). Le réalisateur a probablement voulu montrer le microcosme du monde de la musique et des chefs d’orchestre, à la façon (ennuyeuse) de Ruben Östlund qui critiquait l’art moderne dans « The square » (2017). Le réalisateur a fait ce film 16 ans après le précédent : il a pris son temps mais était-ce nécessaire et efficace ?
    Franck J P
    Franck J P

    2 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    Le choc est total, les baguettes de chef m'en tombent. je veux absolument conserver le suspense mais il est hors de question d'attendre sa sortie dans 4 jours avant de glorifier ce film. Un oscar est en jeu. Nous plongeons dans la modernité ou les tendances morales se confrontent. La musique et Cate Blanchet en sortent gagnantes. Tar s'impose déjà comme le plus tôt des étoiles 2023.
    Katime K
    Katime K

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Enfin diffusé en France un mois ou presque avant la première date annoncée
    Un film déroutant, déstabilisant, questionnant à bien des niveaux.
    Dès le début le spectateur est sollicité par un générique traditionnellement "de fin " qui annonce la couleur.
    On plonge dans les abysses d'un monde censé adoucir les mœurs mais il n'en est rien. Il y a effectivement beaucoup de références musicales et cela peut en gêner certains mais ce n'est pas finalement l'essentiel.
    Cate Blanchett est absolument impériale, au sommet de son art avec une finesse, une justesse fabuleuse.
    Le film est si riche qu'il me semble indispensable d'y revenir au moins une fois !! La première fut en VF, mais la prochaine fois ce sera en VO pour profiter pleinement des voix des intonations, du son original et peut-être originel !!
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    648 abonnés 2 898 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2023
    Pendant plus de deux heures et demie, TÁR réussit à nous faire croire à l’existence d’un pur personnage de fiction, certes inspiré de figures réelles telles que Marin Alsop, à tel point qu’une seule envie nous taraude à la sortie de la salle : nous procurer l’ouvrage écrit par la cheffe, ainsi que ses vinyles, ainsi que les captations vidéo de ses nombreuses orchestrations. L’ouverture a l’intelligence d’introduire la cheffe par le biais d’une rencontre dite masterclass entre un animateur et un public venu en foule : ce choix d’écriture, qui donne lieu à une longue séquence d’échanges passionnants sur la musique et sa direction, ancre dès le début ladite célébrité dans notre réalité.
    Dès lors, ce gage d’authenticité constitue un vecteur émotionnel précieux grâce auquel suivre l’évolution et la lente destruction de sa carrière : comme elle, nous sommes victimes de bruits parasites, de sons, de cris perçus lors d’un footing sans qu’ils soient identifiés ; comme elle, nous nous amusons à rejouer au piano les deux notes qui proviennent d’un appareil situé hors de l’appartement ; comme elle, nous interrogeons la légère mais certaine modification de l’environnement familial, depuis ce métronome qui se déclenche en pleine nuit jusqu’au vol de partition, en passant par la sollicitation maladroite de propriétaires soucieux d’organiser la visite du studio voisin sans « bruits », comprenons sans que l’artiste ne joue. Le long métrage représente alors dans un même geste l’incompréhension du génie, comme le faisait Miloš Forman dans Amadeus (1984), et l’incapacité qu’il rencontre à se soustraire au fonctionnement du microcosme auquel il appartient, et de la société dans son ensemble : en ne jugeant jamais Lydia du point de vue de la morale, en veillant uniquement à la célébrer comme elle célèbre les compositeurs qu’elle ressuscite, il révèle le poids de la morale et de la rivalité qui peu à peu l’écrase tel l’albatros baudelairien dont les « ailes de géant l’empêchent de marcher ». Cette morale nourrie de bienpensance et de préjugés stériles, Tár la combat d’ailleurs dans les formations qu’elle dispense, allant jusqu’à détruire un étudiant parce qu’il refuse de jouer Bach pour raisons idéologiques – et par bêtise.
    Et c’est là que le film gagne en complexité : cette cheffe d’orchestre, animée par sa passion pour la musique au point de négliger le reste – elle n’a pas de domicile fixe, dispose de boîtes étiquetées « argent » ou « papiers » dans son placard, voit peu sa fille –, entretient le feu qui la consume. Elle qui critique ouvertement les réseaux sociaux devant ses élèves, a su les utiliser autrefois pour liquider l’une de ses créatures ; elle qui affiche publiquement ses préférences sexuelles et ses coups de cœur, est surprise de la crise de jalousie de sa compagne. Néanmoins, ce retour de bâton n’est jamais complaisant ni recherché par un long métrage emporté par la musique, transporté au gré des avions dans différents pays : on y parle anglais, allemand, français, italien avec une aisance remarquable, on y cultive la perfection, on y vit tout simplement. Rarement une œuvre de cinéma aura su articuler peinture des tourments d’un génie avec la quête d’un absolu esthétique, les rendant toutes deux indissociables. Un chef-d’œuvre incarné par une Cate Blanchett éblouissante, qui trouve ici son meilleur rôle au cinéma – c’est dire !
    GéDéon
    GéDéon

    76 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2023
    Quand on dit qu’un acteur porte un film sur ses épaules, l’image est souvent excessive. Avec « Tár », la prestation de Cate Blanchett va bien au-delà de cette figure. Elle est tout simplement magistrale. L’actrice (pour qui le scénario a été spécialement écrit) représente d’ailleurs l’unique intérêt de ce long-métrage réalisé par Todd Field en 2022. Elle incarne une femme cheffe d’orchestre, orgueilleuse et despote, dont le pouvoir va lentement vaciller. Afin de rendre crédible ce déclin psychologique, l’histoire cumule les séquences pompeuses propres à satisfaire un public intello. On peut néanmoins saluer l’audace du réalisateur d’offrir ce rôle de tortionnaire à une femme, alors que notre société a généralement tendance à associer le harcèlement moral et l’abus d’autorité à un statut masculin. Bref, une œuvre froide et clinique.
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