Je déteste le catch mais j'ai adoré "The wrestler"... Je déteste le vélo (tous des dopés !) et je n'apprécie que moyennement ce film... L'idée de départ est bonne mais il manque sérieusement de contenu il ne se passe pas grand-chose. A part un bel hommage au cyclisme et 2-3 scènes très sympas (c'est un max !) le film est bien ennuyeux... Dommage.
Et voilà comment un journal censé être fréquentable vous fait perdre quasiment deux heures de votre vie (petite indice : il commence par « télé » et se termine par « rama »). C'est simple : je n'ai pas vraiment mémoire d'un film aussi inintéressant que « Le Vélo de Ghislain Lambert ». Alors que le dopage dans le cyclisme laissait entrevoir un certain cynisme et quelques vérités cinglantes sur ce milieu (que personnellement je déteste) voilà que Philippe Harel (pas connu pour ses talents de technicien) nous offre un film d'une indescriptible platitude (il faut voir les scènes de courses pour le croire!), sans la moindre tension dramatique ni le moindre rebondissement digne de ce nom. Juste le récit d'un pauvre type sans grand intérêt, auquel on essaye de donner une certaine consistance, mais je m'en foutais tellement que je ne saurais dire si c'est réussi. Franchement, c'était bien la peine d'engager Benoît Poelvoorde, José Garcia voire Daniel Ceccaldi pour nous proposer un truc aussi fade, paresseux et ne traitant qu'à 20% son sujet principal ! Alors je ne dis pas qu'à de rares moments, la situation un peu surréaliste de notre héros (notamment sur la fin) nous laisse totalement indifférent, mais cela reste plus qu'insuffisant pour rendre cette triste comédie dramatique digne d'intérêt, si ce n'est qu'elle est symptomatique du mal qui ronge régulièrement le cinéma français. Ennuyeux et sans aucune saveur.
Un film très mollasson qui se laisse suivre mais dont le message m'échappe un peu. Reste une bonne performance de Benoit Poelvoorde. Un film sans grand intérêt.
"Le Vélo de Ghislain Lambert" est de ces films semblant miser gros sur leur tête d'affiche, à savoir Benoît Poelvoorde - même si José Garcia n'est pas laissé pour compte... Pourtant, Philippe Harel a bien du mal à installer l'univers où devrait évoluer et nous amuser son anti-héros pathétique, mais cette comédie a vraiment du mal à trouver son rythme, et on a tendance à souvent s'ennuyer. Heureusement, la dernière étape est un très beau moment de poésie, et la dernière scène n'est pas sans émouvoir... Mais au final, ce long-métrage, beaucoup trop long pour ce qu'il propose, ne réussit pas à trouver le sens de sa marche, contrairement à ce que l'affiche voudrait nous faire penser... Une longue étape de plaine.
Avec Poelvoorde et Garcia, je m'attendais plus à une comédie hilarante où fusent les gags et les bonnes répliques. De ce côté-là, il faut bien dire qu'on peut-être déçu : Poelvoorde doit dire 10 mots dans tout le film et Garcia n'apparaît presque pas à l'écran. Mais d'un autre côté, le film est réellement un bel hommage aux petits coureurs et fustige parfaitement tous les "petits travers" du cyclisme. Poelvoorde campe à merveille ce cycliste raté d'abord enthousiaste puis blasé. Si l'on est fan de vélo, on peut même franchement apprécier ce film...
Ce film a été une grande deception pour moi car en condamnant le dopage le metteur en scène nous dresse le portrait des mésaventures d'un coureur déchiré entre son reve et son entourage. L'idée est sympa mais s'embourbe dans une intrigue qui manque cruellement de cadence et qui ne nous booste pas vraiment. Hormis Benoit Poelvoorde qui sauve un peu l'équipe, on peut meme en venir à se demander si Philippe Harel n'a pas oublié d'écrire de gags droles...
Je suis un grand fan du cyclisme des années 60, 70 et 80. Là où le cyclisme gestionnaire, calculateur et téléguidé en vigueur depuis les années 90 me laisse de glace. Alors, vous pensez bien qu'entendre certains noms, voir certains maillots d'équipes pendant 110 minutes, ça n'est pas rien pour un gonze comme moi. Bref. Qu'en est-il du film ? On est, selon moi, face à un film que l'on sous-estime, pour deux raisons. La première étant qu'il a toujours été mal présenté. Il n'a jamais été une comédie. D'ailleurs, pas une seule seconde Harel ne l'oriente dans cette direction. Rendez vous compte qu'il est quand même un moment donné question de capitaliser la souffrance d'un coureur en galère sur une course par étapes, la plus prestigieuse de tous, bien entendu. Deuxième raison : la faute en revient au film en lui-même, car en dehors de ce qui est à la portée de tous (c'est-à-dire les petites magouilles et petits arrangements avant et pendant les courses et bien entendu le débat ultra explosif de dopage), il n'y a aucune main tendue envers ceux qui ne sont pas familiers de l'univers de la Petite Reine. Bien entendu, il n'est pas nécessaire d'aimer le cyclisme pour aimer un film sur le cyclisme mais, c'est un plus. Ceux qui n'aiment pas auront (et c'est bien normal) une bien plus forte tendance à être indisposés par les lacunes de l'histoire, car il y en a (et elles se concentrent surtout dans les 45 dernières minutes) en revanche, ils pourront être, comme votre serviteur, unanimes sur la performance et l'implication de Benoît Poelvoorde.
Avis mitigé pour ma part sur l'ensemble du film. Mais ça reste agréable à visionner. Les + : Poelvoorde est comme toujours génial, les acteurs sont tous investis et efficaces, il y a quelques idées sympas, une ambiance 70's pertinente. Les - : des gags qui tombent à plat, beaucoup de longueurs dès la moitié du film,
Les amoureux de la petite reine vont adorer. On voit l'univers du cyclisme des années 1970 de l'intérieur, enfin comme on peut imaginer qu'il était à cette époque. Benoît Poelvoorde est bon et a du passer beaucoup de temps sur son vélo vu le nombre de scènes de courses cyclistes. Les références historiques ancrent le scénario dans le réel, à tel point qu'on cherche la bio de Ghislain Lambert sur Internet. Les décors, voitures et costumes d'époque sont remarquables. Quelques moments un peu long qui raviront les passionnés mais pourront lasser les autres.