Ah, l'amour, quelle(s) histoire(s)...
La pièce de théâtre du même nom avait déjà fait couler beaucoup d'encre... et encore davantage de larmes. Dans une adaptation cinématographique, éloignée du spectacle vivant, il y avait lieu de se demander si l'émotion pourrait être retranscrite de façon équivalente. Le moindre que l'on puisse dire, c'est que le film est poignant, bel et bien empreint d'une âme qui puise sa force dans l'humour, l'amour, la sensibilité, la joie, la tristesse. Et les rebondissements. Car du rythme, il y en a, puisque le texte est signé Alexis Michalik. Ce dernier s'entoure d'ailleurs des mêmes comédiennes qui se produisaient sur scène et qui devraient maintenant obtenir un laisser-passer pour le cinéma qui, selon leurs dires, leur a donné l'impression de revivre la même fiction, mais en 3D !
C'est amusant de constater comme, parfois, il est agréable de soulager ses yeux d'un peu d'humidité lacrymale ; ce n'est pas du masochisme, mais une réaction saine et naturelle face à une jolie œuvre qui n'a pas de raison de laisser insensible, à moins de ne pas avoir de cœur.
Or du cœur, ils en ont, ces acteurs, et ils aiment l'ouvrir, sans compter, pour narrer cette jolie histoire d'amour, aux directions plurielles. Et comme elles finissent mal, en général, autant qu'il y en ait plusieurs, ça laissera plus de chances d'en avoir au moins une avec un dénouement heureux...