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    My Name is Gulpilil
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    4 critiques spectateurs

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    Zebrakelo
    Zebrakelo

    7 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2022
    Un documentaire assez bâtard et possiblement égocentrique d'un acteur incroyable.
    Les extraits sont bien choisis mais le film est brouillon et on n'arrive pas à entrer dedans, où quand on y rentre, on est interrompu par Gulpilil mourant, ce qui est assez glauque.
    Peut-être le film aurait été plus pétillant sans toutes ces séquences morbides de la fin et d'autres intervenants ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2022
    David Gulpilil est un acteur australien aborigène né en 1953 dans un territoire quasiment inaccessible sans contact avec le monde moderne. Repéré encore adolescent, il joue à seize ans dans le film La Randonnée et devient immédiatement célèbre. Pendant quarante ans on le retrouve à l’affiche des plus grands films australiens où il tient immanquablement le rôle de l’aborigène de service, fier, nu et authentique : "Crocodile Dundee", "Le Chemin de la Liberté", "Australia", "Charlie’s Country"….
    La documentariste Molly Reynolds l’a retrouvé en 2017 dans le Sud de l’Australie où l’acteur vieillissant se meurt lentement d’un cancer des poumons et jette sur sa vie, à cheval entre deux cultures, un regard lucide.

    "My Name is Gulpilil" a l’avantage de nous faire retrouver cet acteur anonyme que nous avions tous, un jour ou l’autre, aperçu au détour d’un film australien sans mettre un nom à son visage. Il a aussi l’avantage de mettre le doigt sur le drame intérieur vécu par les Aborigènes, brutalement propulsés dans la modernité et souvent fracassés par le choc des cultures, comme David Gulpilil qui s’est détruit à force d’alcool et de drogue au mirage de sa soudaine célébrité.

    Mais les défauts du film l’emportent sur ses qualités. La personnalité de David Gulpilil devrait compter au rang des secondes ; mais hélas, tel n’est pas le cas. Bien sûr, il n’est guère bienveillant de tirer sur l’ambulance et de ne pas se laisser attendrir par ce vieillard au bout du rouleau qui peine à aller chaque jour au bout de son allée y relever sa boîte aux lettres. Mais force est d’avouer que suivre un vieillard qui va chaque matin, le pas lourd, chercher son courrier, n’a rien de follement excitant et que la vanité qu’il révèle dans la narration de ses souvenirs devient vite exaspérante. Sauf à considérer, si on est très très bienveillant, que cette vanité est la défense qu’il s’est construite pour se protéger d’un monde qui ne l’a jamais intégré…
    Virginie P
    Virginie P

    49 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    Histoire d'un aborigène devenu star qui aura au cours de sa carrière rencontré la Reine Elisabeth 2, Jimmy Hendrix, Mohammed Ali, Denis Hopper et tant d'autres et qui est décédé en Nov. 2021
    Ce film-documentaire, tourné les 4 dernières années de sa vie, est traité comme un hommage à sa propre vie et avec David Gulpilil lui-même.
    Pas sirupeux, tout est beau, propre, dans le respect et la dignité, aucun voyeurisme et de l'humour aussi.
    La photographie des paysages australiens est absolument splendide.
    Un film émouvant et touchant, ramenant à l'essentiel à travers cet homme du Bush australien qu'était David Gulpilil
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2022
    L’existence de David Gulpilil a été tout sauf banale. Né en 1953 et élevé dans le Bush australien, « aborigène sans mélange », il s’est retrouvé à 16 ans propulsé vedette du cinéma, avec sa prestation dans "Walkabout (La randonnée)" de Nicolas Roeg, tourné en 1969 et présenté en compétition au Festival de Cannes 1971. Il a diné avec la reine Élisabeth II, il a foulé les tapis rouges de nombreux festivals dont celui de Cannes, il a rencontré une ribambelle de personnes connues dans le monde entier, certaines d’entre elles, tel Dennis Hopper, ayant d’ailleurs eu une très mauvaise influence sur lui, il a vécu un temps dans des jardins publics, il a fait de la prison, il a beaucoup bu d’alcool, il a beaucoup fumé de « ganja », il a développé de grands talents de danseur, de chanteur, de peintre et, bien sûr, d’acteur, il a développé un cancer des poumons qui fut diagnostiqué en 2017 et 7 enfants lui ont survécu.

    David Gulpilil s’est éteint le 29 novembre 2021. Tourné sur une période de 4 ans, période s’étendant entre le diagnostic du cancer et son décès, "My name is Gulpilil" est à la fois émouvant et drôle. Entrecoupé d’extraits de films dans lesquels il a tourné et d’extraits d’un « One man show » donné à Sidney, on entend David se raconter de façon tout à la fois sincère et juste ce qu’il faut cabotine. Il sait qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre mais il n’a pas peur de la mort, il est seulement désolé de mourir. Auprès de lui, il y a Mary, son aide à domicile. Le 29 novembre 2021, un grand Monsieur du cinéma nous a quittés mais dire que l’information à ce sujet dans notre pays a été faible est un euphémisme. Heureusement, il y a ce film !
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