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GodMonsters
1 310 abonnés
2 645 critiques
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3,5
Publiée le 8 novembre 2010
J'ai bien aimé ! "La Prison de verre" est un thriller à l'ambiance assez dérangeante, la maison où se déroule les 3/4 de l'action est d'une rare beauté mais une fois la nuit tombée, c'est un univers froid et sombre qui prend place ! L'intrigue est bien menée, en découvre peu à peu toute la vérité à même temps que Ruby. Les acteurs sont crédibles (j'ai une petite préférence pour les prestations féminines, c'est à dire : Leelee Sobieski et Diane Lane). Visuellement c'est agréable et moderne, la photographie fonctionne, surtout pour les scènes de nuit. Sinon il y a quelques défauts comme un déroulement parfois prévisible, un final assez décevant et quelques incohérences (surtout pour la scène du téléphone à la cuisine). Mais à mes yeux c'est tout de même une petite surprise, après je peu comprendre que certains apprécient guère parce que tout se joue dans l'ambiance, dans le suspens ! Tout est calme est soudain, le "danger" est là. Ce film n'est pas gore, ni violent mais il joue avec le spectateur. C'est un thriller psychologique. Ceux qui apprécient le cinéma de "la vieille école", adhérons à ce long-métrage je pense...
The Glass House est une œuvre encadrée par la mort, depuis l’accident des parents qui conduit les deux orphelins dans ladite maison de verre jusqu’à la clausule parmi les pierres tombales. C’est qu’entre ces deux pôles s’effectue, dans la peine et la douleur, le deuil d’une jeune adolescente – dont nous épousons le point de vue – qui trouve dans son séjour chez les Glass une zone de turbulences où purger ses passions, la vaste demeure vitrée devenant ainsi la métaphore du traumatisme qui ne cesse de revenir par flashs, à l’instar des courtes séquences d’accident qui hantent les rêves de Ruby alors qu’elle n’y a pas assisté. Il n’est pas anodin que le nom des propriétaires et anciens amis de la famille soit Glass : les deux personnages, par ailleurs antagonistes du long métrage, ont une fonction de miroirs. Tout comme leur maison, ils accueillent et réfléchissent l’orpheline dans sa détresse fondamentale, incarnations de l’ennemi que sont la mort d’autrui et son acceptation. Le centre névralgique du film de Daniel Sackheim est indiqué par le titre : c’est la maison. C’est là que se reproduit l’accident, lentement, quotidiennement : la montée en étrangeté correspond à autant de causes aptes à expliquer cette conséquence funeste qu’est la disparition, contre le ravissement soudain des parents dans leur voiture. Le long métrage recourt donc à la fiction et au suspense comme des leurres, mieux comme des vecteurs qui convertissent le psychanalytique en divertissement à rebonds. Nombre de critiques reprochent l’aspect prévisible de la trame narrative ; cette prévisibilité est justement là pour convier le spectateur à porter son attention ailleurs, non vers la grosse machinerie à mystère, assez réussie au passage, mais vers les failles et les incertitudes d’une adolescente soucieuse de recouvrer une unité, intérieure, familiale, amicale, humaine en somme. Tous les lieux traversés sont des lieux d’exclusion : le lycée menace de la mettre à la porte, la maison d’accueil mute en prison, le bureau de l’administrateur de biens un mirage d’écoute. The Glass House vaut donc bien davantage que ses allures de petite série B du dimanche après-midi : non sans lourdeurs d’exécution, il choisit astucieusement d’aborder le deuil sous l’angle du thriller paranoïaque. Original et intelligent.
Sans révolutionner le genre, la Maison de Verre (jeu de mot avec le nom de famille des parents adoptifs) se révèle un sympathique thriller. Certes conventionnel et très classique dans sa mise en scène, le réalisateur arrive quand même à insuffler suffisamment de suspense, tension et découvertes pour ne pas s'endormir! Le casting est crédible et convaincant, sans pour autant faire des étincelles. On pourra reprocher au film qu'il manque d'audace et d'originalité pour se distinguer de ses confrères sans donner dans le téléfilm. On aurait pu davantage insister sur les faux semblants, un développement psychologique des personnages, et que le final soit davantage musclé (j'avais envie qu'elle prenne le fusil et se le finisse comme dans Hitcher!) Un film tranquille pour une soirée sympa.
J'ai bien aimé ce thriller, dont le scénario est simple mais efficace. Il n'y a pas vraiment de suspense en ce qui concerne la menace qui pèse sur les deux enfants. Le film joue peu sur l'ambiguïté des parents d'adoption: il est clair dès le début que quelque chose ne va pas du tout, que ce soit l'agressivité ou les attitudes peu appropriées et autres manipulations des deux nouveaux parents. En réalité, le film joue surtout sur la vulnérabilité des deux enfants, à une époque où il n'y a pas de téléphones portables, mais aussi tout simplement car ils ne peuvent pas s'échapper facilement (pas de permis de conduire etc...). Le cadre est pas mal : la Californie des années 90, avec une immense villa comme il y en a beaucoup à Los Angeles (à noter que le fait qu'elle soit construite avec beaucoup de cloisons transparentes ou de balcons induit un certain malaise, une froideur, un manque de chaleur qui correspond tout à fait à la personnalité du couple d'adoption). La fin, à rebondissements, apporte une bonne conclusion à ce film simple mais efficace.
J'ai repéré ce film au rayon dvd d'un magasin; je me suis dit "pourquoi pas". Hé bien, j'ai passé un bon moment! c'est un bon policier/thriller. Y a pas mal de rebondissments. Jusqu'où certains sont-ils prêts pour redresser sa situation financière?? telle est la question posée par le film.
Thriller de bas étage. Le suspense ne vaut pas un clou on devine chaque scène suivante au fur et à mesure. Les acteurs sont bons et font ce qu'ils peuvent mais le scénario est bien trop mince. C'est une série B qui se laisse regarder, mais c'est à peine la moyenne.
"La Prison de verre" est un thriller qui fait monter la tension à un niveau acceptable jusqu'au dernier quart d'heure qui tombe dans des clichés débiles.
Le classique parfait du techno-thriller actuel, bien léché et réaliste: pas de fausses notes - pas de second degré pourrave (on a peur pour Ruby seule et isolée en cette maison de verre & parmi toutes ces brutes) - et pas de grand twist théatral mais un tout ultra efficace.
Ce film d'une mièvrerie catastrophique ne révolutionnera jamais le genre. Les acteurs s'amusent comme ils veulent, mais l'histoire est d'une platitude innomable.