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Pierfrancesco Favino est grandiose comme d'habitude quelque soit le genre de film. Un des plus grands acteurs italiens contemporains. Berenice Bejo, elle aussi excelle de film en film ( deja épatante la semaine dernière dans "Sous le tapis") Seul bémol : de nombreux flasbacks. Au final un film émouvant avec de grands interprètes
Film à voir "à la découpe". Plutôt que de chercher à se retrouver dans les innombrables flash-back et flash forward, mieux vaut déguster chaque scène à part, comme si on assistait à chaque fois à une histoire distincte, comme dans certains classiques ("Vedo nudo ", "Contes du hasard ", "Le décalogue "...).
On n'a ainsi aucune appréhension à se perdre dans le scénario, rendu ici beaucoup trop compliqué par ces incessants allers-retours.
On est alors à l'aise pour savourer un jeu et une direction d'acteurs particulièrement réussis ainsi qu'une mise en scène fort élégante. Et, bien sûr, de se régaler de ces dialogues énoncés dans la plus belle langue du monde (et j'en connais beaucoup !)
On n'a ainsi aucune appréhension à se perdre dans le scénario, rendu ici beaucoup trop compliqué par ces incessants allers-retours.
On est alors à l'aise pour savourer un jeu et une direction d'acteurs particulièrement réussis ainsi qu'une mise en scène fort élégante. Et, bien sûr, de se régaler de ces dialogues énoncés dans la plus belle langue du monde (et j'en connais beaucoup !)
Tres beau film. Par contre quand je vois l'essentiel des critiques de la presse (et de certains spectateurs), qui trouvent le film chaotique, lisez le livre ! l'adaptation à l'ecran est vraiment le reflet du film, avec pleins de sauts dans le temps, de lettre partagées au fil du temps. Un peu dommage quand on se dit "critique de cinema", un peu de recherhces auraient ete indispensable. J'ai vraiment apprécié.
Un mauvais mélo faussement audacieux dans son montage, avec une esthétique télévisuelle et une accumulation de malheurs pour le protagoniste, qui en devient ridicule. La réalisatrice ose encore filmer une femme en colère cassant un vase, comme dans un célèbre sketch des Inconnus... Ce n'est pas le moindre défaut de ce tire-larmes qui ferait passer Maïwenn pour Bergman.
Etre attentif pour le début du film et après c'es un régal. Les acteurs sont excellents.
spoiler:
Je sors de ce film anéanti par tant de lourdeur. On a l'impression d'avoir loupé des épisodes ou s'être endormi pendant la projection. Le montage est agaçant et on est perdu , voire fatigué.On parle du plus gros succès de l'année en Italie ! Ben voyons....Je fréquente régulièrement le festival du film italien de Villerupt et je vous prie de croire qu'on a parfois l'occasion de voir des pépites qui ne semblent malheureusement ne pas intéresser les distributeurs français.
Ce genre de film semble dater d'une autre époque et encore réalisé par Commenci ou Scola, on aurait droit à un film romanesque comme on les aime.
Vraiment il y a longtemps que je ne suis pas sorti aussi déçu d'un film qui avait pourtant par son sujet tout pour être une réussite
Ce genre de film semble dater d'une autre époque et encore réalisé par Commenci ou Scola, on aurait droit à un film romanesque comme on les aime.
Vraiment il y a longtemps que je ne suis pas sorti aussi déçu d'un film qui avait pourtant par son sujet tout pour être une réussite
Yves G.
Marco Carrera est né en 1959. Ses deux parents appartiennent à la classe aisée italienne et sont tous deux architectes. Marco a une sœur aînée, Irene, gravement dépressive, et un frère cadet, Giacomo, qui partira plus tard vivre aux Etats-Unis. Chaque été, les Carrera vont en vacances dans la maison familiale lovée au fond d’une crique reculée de la mer Tyrrhénienne. Leurs voisins, un couple franco-italien, les Lattes, ont une fille, Luisa, dont Marco est amoureux depuis l’enfance.
"Le Colibri" raconte l’histoire de sa vie, sa passion platonique pour Luisa, son mariage malheureux avec Marina, une hôtesse de l’air slovène à laquelle il s’est cru lié par un coup du sort, son amour absolu pour sa fille Irene et pour sa petite-fille, Miraijin, jusqu’à sa mort entouré des siens dans le jardin de sa villa.
"Le Colibri" est l’adaptation fidèle du roman à succès de Sandro Veronesi, lauréat en 2020 du Prix Strega, l’équivalent de notre Goncourt. Sorti l’automne dernier en Italie, le film y a attiré un public nombreux et d’avance conquis. Il aura probablement la même audience en France où il attirera tous ceux auxquels le livre de Sandro Veronesi avait plu, certains aussi auxquels, comme moi, le livre avait moins plu et enfin d’autres, qui n’avaient pas lu ce livre, mais que le charme de Pierfrancesco Favino ("Dernière Nuit à Milan", "Nostalgia") ou de Bérénice Béjo (soupirs enamourés…) ne laisse pas insensibles.
"Le Colibri" joue à saute-mouton avec les époques, passant sans transition de l’enfance de Marco, à son âge d’homme puis à sa vieillesse. Sa vie pourrait se résumer à une formule prononcée par Luisa : « Tu dépenses toute ton énergie à rester au même endroit ». Marco est prisonnier de son premier amour, l’amour de Luisa, qu’il n’aura jamais le courage de consommer, moitié par fidélité pour sa femme – qui ne manquera pas pourtant de le tromper abondamment – moitié aussi par peur de franchir un pas irrévocable.
Il y a peut-être trop de sujets dans ce "Colibri" qui court sur plus de soixante années pendant plus de deux heures de temps : la passion, la conjugalité, le deuil, la fidélité, l’amour paternel…. Peut-être aurait-il pu se concentrer sur l’histoire d’amour si particulière entre Marco et Luisa et s’éviter sa dernière demi-heure tire-larmiste. Il n’en demeure pas moins une expérience bouleversante, à condition d’accepter dès le départ de se laisser bouleverser.
"Le Colibri" raconte l’histoire de sa vie, sa passion platonique pour Luisa, son mariage malheureux avec Marina, une hôtesse de l’air slovène à laquelle il s’est cru lié par un coup du sort, son amour absolu pour sa fille Irene et pour sa petite-fille, Miraijin, jusqu’à sa mort entouré des siens dans le jardin de sa villa.
"Le Colibri" est l’adaptation fidèle du roman à succès de Sandro Veronesi, lauréat en 2020 du Prix Strega, l’équivalent de notre Goncourt. Sorti l’automne dernier en Italie, le film y a attiré un public nombreux et d’avance conquis. Il aura probablement la même audience en France où il attirera tous ceux auxquels le livre de Sandro Veronesi avait plu, certains aussi auxquels, comme moi, le livre avait moins plu et enfin d’autres, qui n’avaient pas lu ce livre, mais que le charme de Pierfrancesco Favino ("Dernière Nuit à Milan", "Nostalgia") ou de Bérénice Béjo (soupirs enamourés…) ne laisse pas insensibles.
"Le Colibri" joue à saute-mouton avec les époques, passant sans transition de l’enfance de Marco, à son âge d’homme puis à sa vieillesse. Sa vie pourrait se résumer à une formule prononcée par Luisa : « Tu dépenses toute ton énergie à rester au même endroit ». Marco est prisonnier de son premier amour, l’amour de Luisa, qu’il n’aura jamais le courage de consommer, moitié par fidélité pour sa femme – qui ne manquera pas pourtant de le tromper abondamment – moitié aussi par peur de franchir un pas irrévocable.
Il y a peut-être trop de sujets dans ce "Colibri" qui court sur plus de soixante années pendant plus de deux heures de temps : la passion, la conjugalité, le deuil, la fidélité, l’amour paternel…. Peut-être aurait-il pu se concentrer sur l’histoire d’amour si particulière entre Marco et Luisa et s’éviter sa dernière demi-heure tire-larmiste. Il n’en demeure pas moins une expérience bouleversante, à condition d’accepter dès le départ de se laisser bouleverser.
j'ai apprécié le film dans l'ensemble mais j'ai cependant quelques remarques. Je n'ai pas lu le roman mais j'ai trouvé le film assez confus. Je n'ai pas de mal habituellement avec les retours dans le passé mais en l'occurrence j'ai trouvé qu'ils n'étaient pas toujours bien amenés. Beaucoup d'histoires dans l'histoire et trop peu de temps pour les traiter toutes comme il aurait fallu, c'est dommage, on survole un peu tout ça sans réussir à s'en imprégner vraiment et à ressentir toutes les émotions qu'on aurait pu/dû ressentir.
Ce film est sauvé par la qualité de ses acteurs. Car pour suivre la réalisatrice dans sa narration, il faut s'accrocher. Par moment, j'avais l'impression de suivre deux films différents. Il y avait sans doute bien mieux à faire avec ce "roman choral"
Comme un très long salami dont on vous distribue les tranches dans le désordre, sans doute pour maintenir le suspense jusqu'au bout, mais qui réussi surtout à perdre le spectateur. Je recommande de le voir en VO pour avoir quand même le plaisir de la langue. Pour vous y retrouver dans les flash-back-dietro , et les flask-back-avanti n'oubliez pas celui qui a des lunettes, quelque soit son age, c'est Marco le colibri !
Coup de chapeau quand même aux maquilleuses et grand plaisir à voir Nanni Moretti excellent dans son rôle.
Coup de chapeau quand même aux maquilleuses et grand plaisir à voir Nanni Moretti excellent dans son rôle.
Cette longue saga familiale italienne nous entraîne dans les évolutions mouvementées de cette famille aisée. La réalisation m’a semblé alourdie par l’abondance des retours en arrière pas très bien maitrisés qui nuisent un peu au bon déroulement de la narration. Malgré la bonne interprétation de Bérénice BEJO et de Nanni MORETI dans le rôle du psychanalyste, l’ensemble du film trop long, m’a paru d’un intérêt assez inégal.
Bernard CORIC
Bernard CORIC
traversay1
Le Colibri, roman primé de Sandro Veronesi (également auteur de Chaos calme), était tellement touffu qu'une adaptation ne pouvait se faire que sous forme de série, un film de 2h00 ne pouvant qu’effleurer la puissance narrative d'un livre dans lequel résilience, mélancolie et force de caractère se conjuguaient pour dresser le portrait intense d'un homme guère ménagé par les coups du sort. Le film de Francesca Archibugi a conservé la temporalité bouleversée du roman, créant ainsi une sorte de puzzle narratif qui ne se reconstitue qu'au fil des minutes. En revanche, la relation entre le héros et le psychanalyste de sa femme, ingrédient essentiel de l’œuvre littéraire, a été largement diminué, lui enlevant un ingrédient essentiel. Bousculé par les changements incessants d'époque, et par le vieillissement peu convaincant à l'image de certains personnages, le spectateur a du mal à ressentir toute l'émotion contenue dans cette tragi-comédie qu'est l'existence. Du grand romanesque attendu, ne restent quelques bribes et des scènes parfois marquantes. Heureusement, le casting est impeccable, dominé par le toujours excellent Pierfrancesco Favino, auquel Laura Morante, Bérénice Bejo et Nanni Moretti, entre autres, donnent la réplique. Peut-être aurait-il fallu le talent de l'Ettore Scola de Nous nous sommes tant aimés pour rendre grâce à un matériau originellement trop riche ?
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