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Fredoki
11 abonnés
162 critiques
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1,5
Publiée le 20 avril 2013
J'ai essayé a nouveau et ca se confirme : Je n'accroche pas du tout au cinéma de Wes Andersen. Tant mieux si certains aiment, moi j'ai tenu une heure avant de sombrer dans une bonne sieste. Allez de ce que j'en ai vu, il y a peut être 2/3 bonnes idées et quelques passages tellement absurdes qu'on peut sourire.
Ah ces petites friandises douces-amères, ces moments de pure mélancolie... c'est beau, c'est triste, c'est coloré... Wes Anderson s'est fait un spécialiste de ces ambiances (La Vie Aquatique, A bord du Darjeeling Limited, Fantastic Mister Fox et son dernier Moonrise Kingdom) et de ces castings de déprimés... Suicidaires, s'abstenir!
En voyant l'affiche du film et surtout le casting (Bill Murray, Ben Stiller, Owen Wilson), je m'attendais à une comédie américaine. Et bien pas du tout, c'est plus une comédie dramatique sur la vie quotidienne d'une famille peu ordinaire des USA. Mais j'ai été assez déçu de ce film, qui au final n'a pas de grand intérêt. On cherche le but du film jusqu'à la fin sans le trouver. Alors oui, c'est assez bien joué et les personnages sont tous attachants. Ce sont les seuls points positifs que j'en retire. Pour le reste, ça n'a pas grand intérêt.
Ce film est vraiment une grande réussite pour Wes Anderson, comme à son habitude, c'est très bien filmé, sa sort un peu de l'ordinaire, c'est loufoque, c'est drôle et sérieux à la fois. Le réalisateur montre dans chacun de ses films qu'on peut prendre une claque visuelle sans qu'il y ait d'effets spéciaux. On peut être drôle sans être niais et on peut être sérieux sans être chiant. Pour le jeu d'acteur, rien à dire, surtout Gene Hackman qui est au sommet de son art.
Un film drôle et poignant, fait de douceur et de tendresse. Les personnages, joués par des acteurs tous talentueux, sont diablement attachants et Wes Anderson démontre qu'il a le même talent que J.D. Salinger pour exposer les sentiments humains avec poésie et réalisme dans cette histoire inspirée de celles de la famille Glass. Les protagonistes sont tous trop atypiques pour sembler réels dans une optique naturaliste, mais ils résument pourtant de la meilleure façon qui soit ce qu'est l'humanité. Chacun a vécu un drame qui l'obnubile et l'éloigne des autres ; le film est alors le récit des tentatives de tous pour se reconstruire, avec ou sans aide. Il est d'ailleurs rare de voir un film choral qui accorde réellement la même importance à chacun des personnages sans en négliger un seul. Tous ont ici leurs passions, leurs névroses et leurs manières de se rassurer, caractéristiques que le réalisateur expose à l'aide d'images fortes. Par exemple, quoi de plus éloquent qu'une tente aménagée dans un salon pour exprimer le besoin de protection et la nécessité d'un refuge lorsqu'on est déprimé ? C'est ce genre d'images évidentes et pourtant rares qui prouve qu'Anderson n'a pas d'équivalent dans le cinéma actuel pour déchiffrer et retranscrire à l'écran de façon métaphorique les tourments de l'âme dans leur plus simple appareil. Un regard embué de larmes en direction d'un miroir et on a droit à l'une des plus puissantes et douces évocations du suicide qui puissent exister. Certains reprochent parfois au cinéaste de tourner des plans trop beaux et de faire en sorte que les chansons qui accompagnent ses œuvres plaisent instantanément en les choisissant parmi le répertoire le plus universel, mais tous ces artifices ne tendent que vers ce but de représentation métaphorique de la complexité humaine. Certes, la bande originale est colorée et mélancolique, mais des chansons comme "Hey Jude", "Ruby Tuesday" ou "Stephanie Says", que tout le monde aime et qui ont marqué la musique moderne d'une empreinte indélébile, subliment de la plus belle des façons les déchirements intérieurs des personnages. Si ces morceaux sont si importants musicalement, c'est bien parce qu'ils touchent profondément aux sentiments humains ; dans ce cas, comment reprocher à Anderson de se servir de l'immense étendue culturelle qui existait avant lui pour ajouter de la valeur ajoutée à ses films ? Ces choix ne sont pas des accessoires branchés utilisés pour plaire facilement mais de véritables idées de mise en scène. Jean-Luc Godard utilisait des œuvres de pop art, des citations et des publicités dans "Pierrot le Fou" pour créer des stimuli émotionnels dans le cerveau des spectateurs. Ce que fait Wes Anderson est du même ordre. C'est grâce à ce fourmillement d'idées que "La Famille Tenenbaum" devient un bijou inoubliable qui reste ancré dans le cœur. En vérité, qui ne souhaiterait pas être un Tenenbaum ?
Bonne surprise. Ce film au casting très fourni (Gene Hackman, Gwyneth Paltrow, les frères Wilson, Ben Stiller, Danny Glover, Bill Murray...) permet de passer un agréable moment. L'histoire de cette famille est tout bonnement atypique et les personnages sont tous attachants et barrés à leur manière. Certains moments sont assez marrants et notamment certaines réactions de Gene Hackman. Les histoires de famille fonctionnent toujours bien au cinéma...
Ce conte familiale est terriblement ennuyant. Gene Hackman est plein d'énergie mais, à quoi bon, avec un casting pareil, on aurait pu s'attendre à plus d'étincelles.
Peut-on faire rire à partir d'une histoire de rêves déçus ? Oui... Wes Anderson est un étrange conteur, prenant systématiquement le contre-pied de ce que l'on peut attendre d'une comédie dramatique familiale : léger pour évoquer des choses graves, sérieux quand tout prête à rire. Et l'essentiel se mêle sans cesse à l'anecdotique. D'où un sens comique décalé, drôlement triste ou tristement drôle. Quant à l'esthétique, elle épouse ce décalage. La déprime, le désenchantement et autres coups de mou sont présentés sous des couleurs vives. Décors et costumes très seventies ajoutent une touche farfelue, avec une multitude de détails insolites. Bref, c'est un univers bric-à-brac, kitsch, peuplés de gentils fêlés souvent irrésistibles, auxquels on s'attache avec plaisir.
Le cinéma riche et varié de Wes Anderson n’a jamais eu raison de l’ensemble des spectateurs, bien qu’il ait à de nombreuses reprises sur ravir des amateurs avertis. Alors que ce dernier restait sur un produit assez positif (à savoir un surprenant Rushmore), La Famille Tenenbaum ne saura à aucun moment redresser la barre. Dénué de tout sens critique, ce film à la portée minimaliste se montre rapidement sans grand intérêt et peu emballant. Et pourtant, qui ne prendrait pas plaisir à passer un moment agréable devant un tel casting ? Nul doute qu’Anderson aurait gagné à montrer plus de passion dans l’écriture de son récit.
Je suis un peu amoureuse de l'univers de Wes Anderson. Chacun de ses films reflète cette atmosphère bien particulière qui n'appartient qu'à lui, entre le très poétique et le désabusé, l'humour noir et le mignon. La Famille Tenembaum est un bon représentant de cet univers et reste un classique à mes yeux. Délicieuse musique, fantastique Gwyneth Paltrow, plus le toujours drôle et attachant Bill Murray et Ben Stiller dans le meilleur rôle que je l'ai vu jouer à ce jour (pour ne citer que quelques unes des perles du film) servent vraiment bien une histoire somme toute assez simple mais parcourue de détails incongrus et enchantée par la touche Anderson. A voir par curiosité, par envie de se dépayser sans aller trop loin ou pour tous les amateurs de Wes Anderson et de sa petite famille de comédiens. Ou pour n'importe quelle autre raison d'ailleurs.
Un film à l'humour noir et décalé qui a pour but non pas de nous faire rire mais de nous faire sourire, et c'est réussi. Un bon casting, un scénario farfelue et d'un glauque qui en devient drôle, une façon de faire le film par chapitre plutôt réussi, que du positif. Ce n'est pas un chef d'œuvre mais une de mes comédies préféré orchestré pas Wes Anderson qui réussi son voyage dans l'humour noir.