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Alolfer
127 abonnés
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4,0
Publiée le 15 juin 2023
Un univers et une histoire digne d'un Wes Anderson ! Quand on rentre dans son univers, on accroche à son histoire malgré qu'il soit assez difficile d acces étonnement. Comme très souvent, Wes Anderson veut nous livrer un message à chacun de ses films : Dans ce film c est le domaine de la famille qui veut nous montrer en lumière ! Pour ma part, c'était réussi ! Bien sûr, sa patte visuelle est authentique et nous met dans une ambiance sereine et comique, et les acteurs sont tous merveilleux !
Certes, les premiers films de Wes Anderson ne sont pas aussi accessibles que ces derniers, mais ils sont très intéressants car ils nous permettent de voir l évolution de ce cinéaste !
C'est en cherchant du Ben Stiller que j'ai découvert ce conte original au décor vintage et au style presque loufoque, une sorte de "pseudo drame comique". Ce n'est bien sure pas hilarant mais il y a quand même des passages amusants et d'un ton léger. Ca peut paraitre parfois un peu mou, mais globalement son originalité et ses bons acteurs donnent un aspect intéressant et distrayant à ce film.
Troisième réalisation pour le cinéaste Wes Anderson qui confirme définitivement ses goûts pour l’absurde en devenant ainsi un réalisateur complexe et différent, tout comme peut l’être Tim Burton avec certaines de ses œuvres (bizarres ou incomprises). La Famille Tenenbaum (2002) se classe ainsi dans le genre de tragédie/comédie où l’absurde et le burlesque priment avant tout. Si les personnages archi caricaturés sont appréciés, beaucoup ne parviennent pas à nous faire rire, la mise en scène déstabilisante à tendance à ennuyer et on finit par trouver le temps long ! Une histoire intéressante et un casting quatre étoiles (Gene Hackman, Gwyneth Paltrow, Luke Wilson, Ben Stiller, Anjelica Huston, Owen Wilson, Bill Murray & Danny Glover), seule la forme du film déçoit et perturbe.
Le 3ème film de Wes Anderson(sur 5)est aussi le plus maîtrisé formellement,celui où sa science de l'image-vignette touche le plus.Anderson est un cinéaste bobo chic précieux car il a un univers bien à lui,totalement burlesque,peuplé de personnages excentriques."La famille Tenenbaum" est l'aboutissement de ses expérimentations sur le thème de l'incommunicabilité.8 membres d'une famille n'ayant rien en commun se retrouvent sous le même toit,avec tout ce que cela comporte de douleurs ressurgissantes du passé et de la façon de trouver sa place.En gros,ce que veulent tous ces caractères uniques,ce sont des rêves incompatibles avec un quotidien dont ils ne peuvent se satisfaire.La tristesse et la mélancolie douce sont donc de mise,désamorcées par un humour décalé et insolite,une sorte de rire à froid.Casting de rêve convoqué pour donner vie à cette famille à la dérision marquée.Ben Stiller en as de la finance névrosé,Gwyneth Paltrow en dépressive aimée par son frère,Gene Hackman en père égoïste et manipulateur,Luke Wilson en ex-champion suicidaire.Tous relookés pour l'occasion.Un décor pastel détaillé,des gags visuels géniaux(les enfants adultes habillés comme dans leur jeunesse)et un ton savamment décalé.Une comédie exquise.
Me reste plus grand chose à voir du côté du loufoque Wes Anderson, après avoir vu Bottle Rocket, Rushmore, La Vie Aquatique, The Darjeeling Limited et Moonrise Kingdom, si mes comptes sont bons. La Famille Tenenbaum ne m'aura pas autant plu que les deux derniers exemples cités, mais force est de constater que je n'ai pas passé un moment désagréable pour autant. J'ai même cru au chef d’œuvre lors des 20 premières minutes d'intro durant lesquelles j'ai vraiment surkiffé. La présentation des personnages était juste jouissive. Mais une fois que la machine était bien lancée, ça a clairement perdu en rythme. Le reste des péripéties de la fameuse famille étant conté de manière bien plus tranquille, sans trop oser. C'est tout mignon et même très drôle, implicitement évidemment avec Wes Anderson, mais ça aurait eu le mérite d'avoir plus de culot. Dommage donc. Mais bon, au final on a quand même une solide comédie mélancolique qui fait sourire et réchauffe le cœur. Puis quel casting bordel. Et quelle réalisation également. J'adore vraiment la façon dont ce réalisateur découpe et monte ses plans. C'est toujours pareil, fait de travellings et de personnages en plein milieu des plans, mais qu'est-ce que c'est plaisant et bon. Pourquoi faire compliqué alors qu'avec quelque chose de simple on obtient un résultat génial ? Frais, décalé, inimitable, avec un style bien particulier. Anderson a tout compris. Un bon film.
La réconciliation de papy Hackman avec sa famille manque légèrement de punch ! On retrouve déjà ici la marque de fabrique de Wes Anderson sur certains plans ainsi que sur le jeu absurde qu'il aime offrir à ses personnages toujours dotés de dialogues fendards. "La famille Tenenbaum" est un film avec un trait clairement barré, dont le cinéaste tentera, avec l'approche qu'on lui connaît, de nous faire partager l'esprit farfelu qui règne au sein de cette famille. Plusieurs bonnes idées pour ce film qui manquera malheureusement de rythme et d'énergie, empêchant notre bonne volonté de départ à évoluer vers une quelconque fascination à l'instar de ses futures réalisations.
Une comédie truculente qui offre des personnages riches pour une palette variée et complémentaire, des dialogues fins, parfaitement bien écrits qui s'avèrent piquants à souhait, des situations très dynamiques et un humour qui mise efficacement sur des effets légers et discrets. Les acteurs sont énormes, Gene Hackman en patriarche roublard en tête. Génialement pétillant.
The Royal Tenenbaum à fêté ses vingt ans en cette année 2021, il porte son petit âge avec merveille. Une comédie barré aux sujets mouvementés, comment ne pas être enthousiaste ? Il y'a de quoi s'emballé devant une telle captation de la tristesse ou plutôt de l'éloge de la mélancolie qui est ici raconté et dessiné par les soins d'un cinéaste érudit de l'Art qu'il polisse. L'intrigue et le monde fastidieux de Wes Anderson font avancé le temps, l'arrête quand il le faut, le booste avec pareil attributs, une maitrise qui se confond avec la délicatesse de ses interprétations. Un gage pour attesté de ses dires, ses comédiens !
Gene Hackman, Anjelica Huston, Ben Stiller, Owen et Luke Wilson, Gwyneth Paltrow, Bill Murray, Seymour Cassel, Danny Glover, Kumar Pallana et les autres forment une famille dépareillé qui à tout pour plaire et faire rires et pleurés. J'aimerais en dire plus, mais au fond, il suffit de les regardé pour comprendre.
Concernant son Soundtrack, celui-ci fait encore des merveilles. Nico et son These Days en figure de proue. The Clash, Eliott Smith, The Beatles ou encore Satie, Ravel et Vivaldi continue de poursuivre le choix d'un assemblage disparate des plus remarquable. Il y'a en cela encore plus d'attrait à suivre ce film déjà hautement coloré.
Ce film est parfois difficile et pourtant, il n'y que joie en fin de compte. C'est avec e sourire que je l'écris, là, maintenant et je pense encore à de nombreuses reprises.
Après les semi-déceptions procurées par « A bord du Darjeeling Limited » et « La vie aquatique », « La famille Tenenbaum » vient de me rappeler pourquoi j’aime Wes Anderson. Découpée en plusieurs chapitres, l’histoire est délicieusement absurde. Parfois de façon niaise, parfois de façon tragique, la vie de la famille est présentée sans aucune concession. Les personnages écrits par le réalisateur, assisté d’Owen Wilson, sont tous excellents. Une galerie surpeuplée et absurde comme je les aime : le père sur la voie de la rédemption (Gene Hackman, drôle et émouvant comme jamais), la mère aimante mais difficile à cerner (Anjelica Hudson), et les trois enfants névrosés. Tous trois dotés d’une personnalité forte, ils sont présentés de façon inventive dès les premières minutes du film. Impossible d’oublier de mentionner l’exceptionnel Raleigh St. Clair, psy névrosé interprété par le génial Bill Murray. On est immédiatement sous le charme ! Wes Anderson, dans son tourbillon de couleurs et de décors de maisons de poupées, donne une dimension surnaturelle à son histoire, une sorte de distance entre le spectateur et ses personnages. Accentué par la voix du narrateur, on a vraiment l’impression de retomber en enfance et de se faire raconter une histoire par ses parents. Néanmoins, tout n’est pas aussi rose que les murs de la maison des Tenenbaum. spoiler: La tentative de suicide de Richie casse le ravissement instauré précédemment. Avec pour toile de fond la rédemption, « La famille Tenenbaum » questionne sur le temps nécessaire au pardon. On en ressort cependant heureux. Heureux d’avoir pu partager un petit moment dans la vie de cette famille pas comme les autres.
Pour son troisième film, Wes Anderson réunit pour la première fois autour de lui une pléiade de stars et nous plonge dans les affres d'une famille relativement atypique. Alors qu'il ne s'est pas occupé de sa famille depuis des années, le père, Royal, est viré de son hôtel et décide de se faire passer pour mourant afin de pouvoir retourner habiter auprès des siens, se réconcilier avec ses enfants et empêcher son ex-femme de se remarier. Portrait d'une famille pas comme les autres (mais en même temps, elles sont toutes plus ou moins différentes), "La Famille Tenenbaum" aborde avec justesse la difficulté de communiquer et nous montre des personnages dépressifs en proie à leurs démons personnels. Mais tout cela est bien évidemment fait avec beaucoup d'humour et avec une mise en scène maîtrisée de bout en bout. Et parmi le fabuleux casting du film, on retiendra surtout un Gene Hackman impérial en père de famille profiteur et menteur.
Wes Anderson nous offre ici un film plus émotionnel que ses prochains longs métrages avec des histoires de familles très intéressantes. La réalisation est évidemment parfaite, des plans symétriques, des travellings, de très beaux décors et des costumes originaux. La BO est aussi très bien utilisée dans le film et rajoute un rythme. Le scénario est assez complexe mais il est très bien écrit, il y a peu être légèrement trop de personnages donc trop d’intrigues, personnages haut en couleur que l’on aime et auxquels ont s’attache très rapidement. Tous les acteurs sont géniaux, surtout Gwyneth Paltrow qui obtient son meilleur rôle en jouant pour une fois très bien et Gene Hackman qui joue très bien aussi. Bref, c’est visuellement très beau et très réussi, l’écriture est très bonne et le casting est génial, un vrai bon moment avec une touche d’humour et de tristesse.
Encore du tout bon pour Wes Anderson dans ce film qui ne fait que conforter l'idée que je me faisais du cinéaste, à savoir un homme à part dans le petit monde du cinéma américain. troisième film du réalisateur, La famille Tenenbaum peut s'appuyer sur un casting remarquable où chaque acteur semble être à la bonne place (Gene Hackman, Gwyneth Paltrox, Ben Stiller, Owen et Luke Wilson, Anjelica Huston, Bill Murray, Danny Glover), pour la plupart d'entre eux fidèles du cinéaste. Le petit monde de Wes Anderson est un monde fermé, clos sur lui-même, comme une petite famille où il aussi de rentrer que de sortir ; car la grande force d'Anderson est de transcender les comédiens qu'il dirige. Formidable directeur d'acteur, il permet à chacun d'exploiter au mieux son potentiel (Owen Wilson par exemple n'a jamais été aussi bon que chez Wes Anderon) : le film conforte cette opinion. Le découpage chapitré du film l'assimile à un roman que l'on suivrait page par page, mais avec des images. Toute l'ambiance du film oscille entre joie et émotion, folie douce et humour triste. On n'y pleure pas vraiment, on n'y rigole pas trop : en détournant certains éléments burlesques (l'homme qui ment sur sa prochaine mort), il ne veut pas que faire rire. Il veut surtout dépeindre les difficultés relationnelles entre cette famille déchirée qui en apparence avait tout pour elle. Wes Anderson insiste donc ici sur une valeur essentielle de l'oeuvre cinématographique d'Anderson, à savoir l'unité familiale. Sur un sujet en apparence déprimant, il ne cesse de nous enchanter par moultes exercices de style et autres petites touches artistiques qui font que ce film a une âme et que Wes Anderson possède un vrai univers, qui ne s'enferme ni dans la comédie ni dans la tragédie, mais qui vagabonde entre les deux, empruntant des traits appartenants tantôt à l'un, tantôt à l'autre. Je ne saurais donc trop vous conseiller de regarder ce petit bijou si vous ne l'avez pas vu.
Peut-on faire rire à partir d'une histoire de rêves déçus ? Oui... Wes Anderson est un étrange conteur, prenant systématiquement le contre-pied de ce que l'on peut attendre d'une comédie dramatique familiale : léger pour évoquer des choses graves, sérieux quand tout prête à rire. Et l'essentiel se mêle sans cesse à l'anecdotique. D'où un sens comique décalé, drôlement triste ou tristement drôle. Quant à l'esthétique, elle épouse ce décalage. La déprime, le désenchantement et autres coups de mou sont présentés sous des couleurs vives. Décors et costumes très seventies ajoutent une touche farfelue, avec une multitude de détails insolites. Bref, c'est un univers bric-à-brac, kitsch, peuplés de gentils fêlés souvent irrésistibles, auxquels on s'attache avec plaisir.
[Deuxième visionnage : ce film est encore plus génial la 2e fois] Troisième film de Wes Anderson que je vois, troisième fois que j'adore, que je ris, que je suis surpris et agréablement amusé par ses films. Pour moi la limite des trois excellents films fait donc de ce réalisateur un homme à suivre de près. Ses films sont burlesques, originaux et décalés, plein de couleurs et de sentiments, d'humour vraiment drôle et d'un scénario à chaque fois génial et peu habituel. Anderson reprend les mêmes acteurs qu'à son habitude et on ne va pas s'en plaindre, au contraire. Ils sont tous très talentueux et j'ai été très très surpris par la performance de Ben Stiller que je ne pouvais pas supporter, mais qui crée à lui seul un des personnages les plus travaillés et géniaux du film. En bref, Un genre de cinéma assez étrange et inhabituel à côté duquel il ne faut surtout pas passer.