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Kill-Jay
66 abonnés
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4,0
Publiée le 30 juillet 2014
Je n'avais encore jamais vu de films de Wes Anderson, on m'en avait dit beaucoup de bien mais je n'avais jamais franchi le pas, c'est maintenant chose faite. Et je peux vous dire que j'adore. J'ai eu l'impression de regarder un film pour enfant mais avec un propos ultra adulte. Les mouvements de caméra, les personnages font penser à une sorte de conte de fée modifié. La réalisation est hyper fluide, hyper bien menée (le plan-séquence de fin est énorme). Les personnages sont ultras caricaturaux. C'est très très riche comme histoire, surtout derrière un thème aussi banal que la famille, mais le scénario est très fourni et vraiment bien ficelé. Ce film est une gourmandise du début à la fin. Personnellement j'ai beaucoup rigolé. Les gags sont de grande qualité rythmés par un casting cinq étoiles avec Ben Stiller, Gene Hackman, Gwyneth Paltrow, Bill Murray, Danny Glover ou encore les frères Wilson. C'est un film de haut niveau qui va me permettre de vraiment m'intéresser à la filmographie du réalisateur. J'ai déjà perdu trop de temps !
Troisième film d'Anderson, La famille Tenenbaum ne déroge pas à la règle en étant tout aussi original que les deux précédents films du réalisateur. C'est bon, c'est frais, c'est juste.
Cela commence bien avec une mise en image originale, tel un conte. On se croirait dans un mélange de la "Famille Adams" et d'"American Beauty". Malheureusement, le film traîne en longueur et cela se voit bien trop. En outre, on aurait souhaité plus de verve et d'impertinence dans les dialogues comme dans les actes... Sympa mais un peu décevant...
Je crois que c'est le pire film que j'ai jamais vu. Les gens qui étaient avec moi n'ont pas réussi à rester éveillés, tellement il se sont ennuyés. Je me suis forcée, en espérant que la fin ne serait pas décevante. Malheureusement, j'ai été très déçue ... Non seulement il n'y a pas d'histoire, mais cette famille n'a aucun intérêt, elle est simplement ridicule et beaucoup trop caricaturale !
Affecté, taxidermiste, esthétiquement inopérant (impasse du trop d'effets, gadgetisation à outrance). Supérieur à Amélie mais dans le même esprit marionnetiste. Un film à demi-mort mais "plaisant". La moyenne car c'est peut-être ce qu'il a pu proposer de mieux ? (le reste est à voir mais quelle angoisse que ce manque de surprise, de vie !) 56%
Un très bon film au style Wes Anderson, des personnages haut en couleur, une histoire captivante. Sans etre le meilleur (pour moi l'ile aux chiens), ça divertit. Et comme d'habitude un casting 3 étoiles
Trop drôle pour être triste et trop mélancolique pour être franchement burlesque, le film oscille sans cesse entre deux genres à travers cette famille destructurée et pourtant ultra Unie malgré eux. Scénario malin, jeux d'acteurs amusants. Le film est aussi visuellement plein de trouvailles esthétiques flirtait avec la nostalgie des 70's. En bref, c'est bien foutu, c'est très sympa à mater bref c'est du très bon Wes Anderson.
C'est sans aucun doute avec "La famille Tenenbaum" que Wes Anderson le doux "rêveur mécanique" met en place sa petite machinerie qui nous immerge dans des univers directement inspirés d'une imagerie enfantine que le réalisateur a choisi comme marque de fabrique de son cinéma. Wes Anderson c'est un peu comme un Tim Burton qui ne serait jamais sorti de sa chambre. Pour son troisième long métrage, il collabore une dernière fois avec Owen Wilson pour l'écriture de son scénario, remplacé depuis par Noah Baumbach puis Roman Coppola. Dans la famille Tenenbaum comme chez tous les héros d'Anderson on refuse de sortir de l'enfance ou tout simplement d'assumer ses responsabilités d'adultes. Royal le père (Gene Hackman) en est le plus bel exemple, irresponsable parfait toujours en manque d'argent cherchant à renouer avec sa famille lâchement abandonnée pour aller courir le monde. Le subterfuge de la maladie incurable ne tient pas longtemps et les vieilles rancœurs finissent par remonter à la surface. Mais Wes Anderson n'est pas John Cassavetes et tous les conflits sont abordés sur le ton de la dérision ou du gag. Car dans la famille Tenenbaum où seule Etheline, la mère (Angelica Huston) a les pieds réellement sur terre on enfante des surdoués qui comme chacun le sait ont des vies affectives perturbées. Le tableau d'ensemble nous a été détaillé par le menu en introduction par le réalisateur un peu à la manière d'une petite fille qui présenterait à ses copines les habitants de sa maison de poupée. Tout le reste du film n'est que suite de variations drolatiques autour des bizarreries des éléments de la fratrie. Anderson parfaitement à l'aise dans son décor joue avec brio à la dînette mais un peu en égoïste, oubliant parfois de nous intégrer à ses occupations qui deviennent à la longue un peu répétitives. C'est le problème des cinéastes virtuoses qui véhiculent un univers qui leur est propre comme Jean-Pierre Jeunet, Tim Burton, Michel Gondry ou ici Wes Anderson. Une fois l'effet de surprise des premiers films vus passé, ne restent avec eux que les spectateurs véritablement connectés. Heureusement, le jeune réalisateur a eu l'idée d'attirer à lui Gene Hackman pour une de ses dernières apparitions à l'écran, l'acteur ayant annoncé sa retraite en 2004. Le vieux routier encore en pleine forme qui en a vu d'autres chez les Friedkin, Penn, Pollack ou Eastwood se montre un parfait garnement, marchant allègrement sur les bibelots rangés avec soin par Anderson et apportant un vent de folie complètement rafraichissant à ce portrait de famille au final un peu compassé malgré ou peut-être à cause de ses trouvailles visuelles.
Depuis La Famille Tenenbaum au début des années 2000, tout le monde connait Wes Anderson. Il réalisera plus tard A bord de Darjeeling Limited, Fantastic Mr. Fox ou encore The Grand Budapest Hotel et L’île aux chiens. La patte Anderson est déjà ancrée avec de grands plans d’ensemble bien cadrés, des costumes atypiques, des décors fantasmés et un ton vintage assuré. Le cinéaste a toujours accordé une importance à son casting. Ainsi, Gwyneth Paltrow, Luke Wilson et Ben Stiller sont les enfants de Gene Hackman qui revoit ses enfants vingt ans plus tard pour leur annoncer qu’il ne lui reste plus longtemps à vivre. Owen Wilson et Bill Murray sont aussi du casting. Comme son nom l’indique, ce film est une histoire de famille, d’éducation, de relations, d’amertumes et de secrets, le tout baigné dans une ambiance mélancolique et fantaisiste. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
The Royal Tenenbaums achevait la construction du cinéma de Wes Anderson, ce cinéma-vignette qui fixe ses personnages pour mieux les remettre en mouvement. Avec ces plans fixes sur-cadrés balayés par des travellings d'horloger, et ses personnages au départ presque construits comme des mannequins puis petit à petit remplis de vie (ce que Jean-Pierre Jeunet n'a jamais su faire), on croirait, à regarder ce troisième long-métrage, voir un tableau s'animer. Cet objet inerte qui petit à petit se remplit de vie, par l'accumulation de détails et un ton mélancolique d'une douceur infinie, finit forcément par générer un quelque chose de magique, d'unique. Rentrer dans The Royal Tenenbaums, c'est comme pénétrer dans un livre de contes dont on finit par oublier le factice, parce que tout y crie que derrière cette mise en scène et ce décorum trop méticuleux, se cache une sensibilité profondément humaine. Wes Anderson fait du vrai à partir du faux, comme en témoigne ce traitement des personnages, sans cesse ramenés à de mêmes névroses et de mêmes fétiches (cigarettes, oiseaux de proie...) qui jamais ne les enferment dans une bulle superficielle mais matérialisent au contraire avec tendresse et malice le cœur de leur (dés)équilibre existentiel. Sans aller cette fois non plus s'enfermer dans un propos lourdaud, le réalisateur fait autant rire qu'il perturbe ou émeut, et propose une maquette de la vie dont le dessin a de quoi troubler, entre attirance et mélancolie de l'impossible. Le premier très bon film de Wes Anderson.
Génial. On reconnaît tout de suite le style de Wes Anderson. Film extrêmement coloré, structuré à la manière d'une pièce de théâtre, mouvements de caméras très linéaires, humour décalé, passion pour les hommes d'étage... On alterne entre l'horrible et le plaisant, le banal et l'indécent, le tout dans une subtile légèreté. Le casting, la musique, la direction, le scénario, la photographie... Rien n'est laissé au hasard. Et si le hasard fait bien les choses, la méthode fait mille fois mieux. Bienvenue dans La Famille Tenenbaum. 4,5/5
Ben moi j'ai pas accroché. Beau casting, exceptionnel même, mais bon, trop déjanté pour moi, en tous je n'en ai pas saisie le fond! Tant pis pour moi. Mais je pense qu'il y a un max de fan! Pas moi! A vous de voir de quel côté vous vous trouvez...
La famille Tenenbaum (ou The Royal Tenenbaum en version originale) est un film très plaisant propulsant son réalisateur à une place unique dans le cinéma américain. La famille Tenenbaum possède déjà tous les codes qui feront de Wes Anderson un réalisateur à la patte unique (les travelling, les plans extrêmement centrés, les personnages loufoques et détachés de tout, les situations rocambolesques). Le casting est très bon ; porté par un Gene Hackman qui incarne ici un de ses derniers rôles avant de prendre sa retraite. Le reste du casting est extrêmement séduisant : Gwyneth Palthrow, Luke Wilson, Ben Stiller, Anjelica Huston, Danny Glover et Owen Wilson (beaucoup feront leur apparition de manière récurrente dans la filmographie de Wes Anderson). L'histoire est plutôt belle (un père de famille souhaitant mourir en laissant une bonne image de lui auprès de ses proches alors que ce n'est pas du tout le cas au début du film) mais la force du film, c'est qu'elle est animée par des personnages dingues (Royal est complètement irresponsable, Chas est maniaque, Richie est totalement dépressif, Margot est amorphe, …). Côté humour, si le film n'adopte pas forcément le ton de l'humour et du gag toutes les 30 secondes ; il n'en est pas moins drôle et attachant. C'est loufoque à souhait.