SAW X : Quand le tueur au puzzle ressuscite... encore !
Vous vous souvenez de John Kramer, le gars qui a rendu célèbres les puzzles en devenant le roi du sadisme ? Eh bien, il est de retour dans le dernier épisode de la saga "SAW X", et il est en piteux état, c'est le moins qu'on puisse dire. Situé entre le premier et le deuxième film, le mec est tellement mal en point qu'il ferait passer Deadpool pour un adepte du yoga. On le croyait mort et enterré à la fin du troisième opus, mais apparemment, il a réussi à tromper la Grande Faucheuse, car le voilà de retour pour de nouvelles aventures sanglantes.
Kramer a un petit souci de santé : un cancer qui lui pourrit la vie. C'est comme s'il avait été mordu par un zombie de la maladie. Alors, le voilà au Mexique, à la recherche d'un traitement miracle. Sauf qu'il se rend compte que c'est une putain d'arnaque pour exploiter des malades vulnérables. Quoi de plus "sympathique" que de s'attaquer à des gens déjà à moitié crevés, hein ? Mais au lieu de se lamenter comme un geek devant la saison finale de Game of Thrones, Kramer décide de reprendre son boulot favori : torturer des gens avec des pièges retors.
Ce nouveau film débute avec un piège inédit, mais il prend un chemin différent. On voit enfin Kramer sous un autre jour, presque humain, face à la maladie et l'injustice. C'est comme si Dark Vador se mettait soudain à distribuer des cadeaux de Noël. Le spectateur se surprend à ressentir de l'empathie pour le mec qui nous faisait hurler de terreur avant. On est littéralement dans son salon à lui, à partager sa douleur et ses petits moments d'espoir, un peu comme si on se retrouvait à boire un verre avec le Joker pour discuter de ses problèmes de société.
Bien sûr, on a droit à la traditionnelle orgie de pièges sadiques et sanglants, comme si le Père Noël avait remplacé ses rennes par des scies circulaires. Mais cette fois-ci, on ne lâche pas Kramer d'une semelle. On assiste aux coulisses de ce nouveau jeu macabre, et ça devient presque un duel psychologique entre le maître de cérémonie et un participant coriace. Imaginez un duel entre Gandalf et Voldemort, mais avec plus de sang et de tripes.
Le film ne brille pas toujours par sa subtilité, mais bon, on parle de "SAW" ici, pas de Shakespeare. Et même si on devine un peu où ça va finir, c'est comme découvrir que Luke Skywalker est le fils de Dark Vador. La cerise sur le gâteau, c'est bien sûr le twist final, accompagné de la musique culte de Charlie Clouser. C'est le genre de surprise qui vous fera faire la danse de la joie en plein cinéma, en espérant que personne ne remarque votre excitation.
En fin de compte, "SAW X" est comme le Phoenix des films d'horreur, il renaît de ses cendres. Il est difficile de croire qu'on puisse encore tirer sur la corde des suites, mais ce film relance la machine de manière sanglante et diaboliquement astucieuse. On ne sait pas si on veut un onzième film, mais on ne dirait pas non à une petite cure de jouvence pour le genre d'horreur. Alors, préparez-vous à faire de l'auto-stop sur la route de l'horreur avec "SAW X", parce que ça va saigner.
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