A ce jour l'un des meilleurs de la saga Saw, au lieux de revenir au fondamentaux, il offre un épisode entièrement dédié à Jigsaw atteint d'un cancer, celui se retrouve choisit pour un traitement qui peut le sauver, malheureusement la réalité en sera tout autre. La première qualité de ce Saw, c'est l'attachement que l'on éprouve vis à vis de John Kramer, loin de l'image du Jigsaw, il apparait faible, malade, et n'attend plus de la vie, acceptant sa fin proche. Cette partie nous permet de nous rapprocher de John Kramer et d’être pleinement en empathie avec lui, ce qui va nous préparer à une deuxième partie qui va revenir au fondamentaux de la saga, des pièges chronométrés, pour des personnages en majorité détestables. Cette fois les pièges et les supplices que vont subir ces derniers apparaissent comme parfaitement justifié par leurs vices, que John Kramer va s'empresser de corriger. Et de ce coté, on retrouve un coté plus artisanale du coté des supplices, plus de machines alambiqués et complexes, le film donne la part belle aux humains et à leurs choix, vivre ou mourir, malgré que les fautes ne sont pas égales, il offre toujours une chance à chacun de se racheter, même si la personne ne le mérite pas forcement. Au final Saw X ressuscite la saga, l'aspect humain, la proximité avec John Kramer, pour lequel on éprouve de l'empathie, alors qu'auparavant on ressentait une froideur à son égard et surtout une histoire simple auquel tout le monde peut comprendre et se retrouver.