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    La Légende du roi crabe
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    Arrmel M
    Arrmel M

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Très original, merveilleusement bien filmé, des trognes d'un autre âge, un film qui vous emmène, c'est rare !
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    1er film, attention chef d’œuvre, « La légende du roi crabe » est de ces films où tout est splendeur.
    « De nos jours dans la campagne italienne, de vieux chasseurs se remémorent l’histoire de Luciano. Ivrogne errant dans un village isolé de Tuscie, Luciano s’oppose sans relâche à la tyrannie du Prince de la province. La rivalité grandissante entre les deux hommes, alimentée par les passions et la jalousie, pousse Luciano à commettre l’irréparable, pour protéger celle qu’il aimait. Il dût s’exiler à l’autre bout du monde, en Terre de feu. L’infortuné criminel, entouré de chercheurs d’ors cupides, se met en quête d’un mystérieux trésor enfoui qui pourrait bien être sa seule voie de rédemption. Mais sur ces terres arides, seules l’avidité et la folie prévalent. »
    Un film co-réalisé par deux réalisateurs trentenaires, qui se connaissent depuis le collège. Ces deux font partie de cette nouvelle génération italienne qui apportent avec elle de nouvelles formes de représentation cinématographiques, ils impriment une marque originale. Dans ce film, le 1er de fiction des jeunes cinéastes, tout est le fruit d’un travail, du scénario, aux plans qui rappellent des toiles de peintres animées, à la bande son qui nourrit la narration, aux acteurs qui créaient leurs propres personnages, la création semble complexe et entière à tous les niveaux du film, rien ne semble hasardeux.
    Le récit à travers les légendes se transforme en scénario, le bouche à oreille d’un gîte de chasseurs, fruit de leur première collaboration de documentaristes, les hommes se racontent des histoires qui sont le point de départ des deux amis réalisateurs. Les lieux de tournage le début en Italie, genèse de l’histoire, jusqu’à Ushuaïa dans la grande île de la Terre de feu d’Argentine, c’est à l’autre bout du monde qu’il faudra aller chercher la fin de l’histoire de Luciano, telle une véritable ode aux aventuriers.
    La bande son, de chansons traditionnelles aux contenus narratifs à la musique instrumentale qui dialogue avec les images, vient ajouter à l’histoire sans remplir l’espace inutilement. Elle prend sa place à travers les différents genres explorés.
    Les réalisateurs ne conçoivent pas le cinéma d’auteur comme un genre cinématographique, ce qu'ils souhaitent, c’est explorer le cinéma de genre. On pense alors à « La Flor » dans le projet artistique, mais ici il est parfaitement mené, là où il s’étirait en 14 heures inégales, pour tenter de s’en approcher dans le/les films argentin(s) de Mariano Llinás.
    L’acteur, Gabriele Sili, n’est pas un professionnel du cinéma, il n’est pas acteur mais artiste plasticien. Ses traits de caractères semblaient proches de ceux de Luciano, et il était un ami des deux réalisateurs. Ils ont tout naturellement pensé à lui. Comme une œuvre d’art, il a créé physiquement le personnage de Luciano. Sa grande silhouette élancée, nous fait penser au magnétisme d’un Nick Cave, son visage allongé a la complexité émotionnelle d’un Keaton Henson et son regard a la lassitude d’un Vicent Lindon barbu dans « Rodin ». Le résultat est d’une grande intensité, chez ce personnage anarchiste, rebelle et romantique.
    L’image dans sa partie italienne du début du film, porte à l’écran des tronches, des belles laideurs en gros plans, un peu plus expressives les unes que les autres, dans une nature verdoyante, où travaillent les bergers. En Argentine seconde partie des aventures de Luciano contraint à l’exil, l’image embrasse l’immensité des paysages en grand angle, aux allures de western, la minéralité des lieux l’emporte sur les hommes qui y disparaissent. L’image n’est jamais poseuse pour autant, elle est belle, tout comme les chants qu’on entendra à plusieurs reprises, ils sont beaux mais ne prennent pas le dessus sur le film.
    Le propos et les techniques de réalisation tendent vers l’essentiel, de l’être humain jusque sa dissolution à travers les paysages dans la nature et le minéral, le résultat est saisissant.
    Il y a une dimension épique dans cette toile. Le film est très habité, très construit dans son intégralité, c’est une merveille de cinéma.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2023
    C’est un film raté, hybride (car empruntant plusieurs styles), se déroulant au XIXe s, en 2 chapitres : le 1er sans intérêt (qui dure 1h15), relatant, l’amour entre Luciano, marginal, ivrogne, colérique et rebelle vis-à-vis du prince local, et Emma, fille de berger, histoire envahie par des scènes de procession, dignes de « Connaissance du monde » tandis que la 2nde est conventionnelle, avec un scénario classique façon western spaghetti dans la neige [comme « Le grand silence » (1968) de Sergio Corbucci] : Luciano a fui en Argentine, à la recherche d’un trésor qu’un crabe doit lui montrer le chemin (sic) ; cette partie est lente et avare de dialogues et la beauté des paysages de Terre de Feu (archipel à l’extrême sud du continent sud-américain et partagé entre le Chili et l’Argentine) et de la photographie (de Simone D’ARCANGELO) ne suffit pas à sauver. On est loin de la démesure d’« Aguirre, la colère de Dieu » (1972) de Werner Herzog et Gabriele SILLI (Luciano) n’est pas Klaus Kinski. Un film typique de festival (meilleur film au festival italien d’Annecy, grand prix au festival Dolce cinema de Grenoble, en 2021) où il est difficile de s’intéresser aux personnages. Cela évoque, par la forme (belle mais ennuyeuse), « Menocchio » (2018) d’Alberto Fasulo.
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    Visuellement; c'est magnifique!
    Mais le film est lent, austère, dépouillé et a du mal à tenir en haleine.
    À noter l’interprétation excellente de Gabriele Silli, qui passe de l'Italien dans la première partie en Toscane à l'Espagnol dans la seconde qui se déroule en Argentine...
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Luciano est un ivrogne, un boit sans soif qui serait un SDF aujourd'hui si son père n'avait pas le statut enviable de médecin de la province. Alcoolique mais aux sens révolutionnaires et anarchiques affûtés. La bonhommie et cette liberté permet une certaine empathie pour Luciano. Puis arrive une incohérence étrange, où comment comprendre le lien peu probant entre causes et conséquences du feu de la porte ?! La seconde partie, on retrouve Luciano des mois voir des années après son départ en exil. Il semble moins alcoolique, plus aventurier, et même qui aurait renier ce qu'il était et ce dont en quoi il croyait. Les deux histoires ont sur le fond pas grand chose à raconter ou à dire. Mais on adore la façon d'utiliser les chants folkloriques qui content les légendes, on adore cette réunion de vieux chasseurs qui octroie au film une authenticité saisissante tout en instaurant une mythologie palpable. On aime le style du film, oscillant constamment entre docu-fiction et fable ésotérique, avec ce rythme lancinant qui s'avère parfaitement raccord avec le style de vie de Luciano, sorte de roi des clochards. Un film assez différent et original pour le conseiller, à voir ne serait-ce pour prouver et montrer qu'il y a autre chose que les soupes des grosses productions.
    Site : Selenie
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Le cinéaste litalien louche du côté des taviani ou de pasolini mais son film désespérément austère et froid ennuie très vite.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2022
    "The Tale of King Crab" est narré par un groupe de chasseurs réunis après une partie de chasse comme s'ils étaient au bar du coin dans une ambiance à la bonne franquette. L'un d'eux décide de raconter la légende de Luciano, un homme dont l'histoire est racontée par tous, mais rarement de la même façon. On nous présente un ivrogne avec des combats futiles qui était amoureux d’Emma, dont le père était contre cette relation. Le film se compose en deux chapitres à l'esthétique totalement différents se déroulant à chaque fois dans un environnement hostile, mais pas pour les mêmes raisons. Esthétiquement le film est soigné et les décors naturels sont superbes surtout dans la deuxième partie seulement, j'ai eu l'impression que certains éléments n'allaient pas avec l'histoire comme quand le film flirte avec le mystique ou le sensoriel. Certains plans font rêver, mais l'histoire beaucoup moins. "The Tale of King Crab" est le genre de film qui s'adresse à un certain public dont je ne fais pas partie.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2022
    On espérait un nouveau Mosquito ou un nouveau Monos, mais La Légende du roi Crabe est loin du compte. Après un premier plan prometteur jouant des reflets d'un bijou trouvé au fond de l'eau, le film s'enlise vite dans un récit cassé en deux, sans réelle cohérence. L'amourette entre le héros et une femme du coin n'attire guère d'empathie. Son crime est fort abstrait et mal amené. Et sa fuite à l'autre bout du monde paraît excessive et peu explicable. Là-bas, le récit trouve une nouvelle dynamique par les substitutions d'identité, l'animal mystérieux qu'il faut suivre à la chasse au trésor, un empoisonnement habile, etc. Mais le film reste figé dans une esthétique inutilement hiératique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2022
    Une joyeuse assemblée de chasseurs italiens raconte une ancienne légende, vieille d’au moins un siècle : elle a pour héros Luciano, un ivrogne, qui défia le prince de Tuscie qui avait interdit aux bergers et à leurs bêtes le passage à travers sa propriété. Obligé de s’exiler en Terre de Feu, Luciano y partit à la recherche d’un trésor avec comme seule boussole…. un crabe.

    "La Légende du roi crabe" est l’œuvre de deux co-réalisateurs américano-italiens, amis d’enfance, venus du documentaire. En 2013, ils tournaient ensemble un court-métrage consacré à une autre légende colportée par les chasseurs de Vejano, ce petit village du Latium où débute "La Légende du roi crabe" : elle avait pour principale protagoniste une panthère noire que l’un d’entre eux prétendait avoir vue. "Il Solengo" en 2015 était consacré à un vagabond, vivant tel un ermite dans les bois près de Rome.

    "La Légende du roi crabe" aurait pu être un documentaire. Il a finalement pris la forme d’une reconstitution historique découpée en deux parties nettement distinctes. La première se déroule dans la campagne romaine à une époque indéterminée, presqu’atemporelle, qui pourrait être la fin du XIXème siècle ou le début du XXième. On y découvre Luciano, un fier-à-bras porté sur la bouteille qui n’hésite pas à tenir tête aux autorités. Cette partie raconte la passion qui l’unit à Maria, la fille d’un paysan qui voit d’un mauvais œil cette amourette.

    La seconde partie nous fait traverser l’Atlantique. On se retrouve dans les décors arides, glacés et majestueux de la Patagonie où Viggo Mortensen était déjà allé se perdre dans un film, "Jauja", qui présente bien des analogies formelles avec celui-ci (j’en avais fait en douze mots la critique la plus courte de ce blog).
    La majesté des paysages fueginos a sur moi un effet puissamment narcoleptique. J’ai vaillamment résisté au sommeil jusqu’à la dernière des quatre-vingt-dix-neuf interminables minutes que compte ce film. Mon endurance a été récompensée par un beau duel au soleil, digne des meilleurs westerns., et par un épilogue dont je ne suis pas sûr d’avoir compris le sens (pour être clair, je ne sais pas si finalement Luciano trouve ou pas son trésor…. et, pour être honnête, je m’en étais désintéressé depuis longtemps)
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2022
    C’est un film superbe que cette « Légende du Roi Crabe »….et pourtant nous n’étions que neuf à l’unique séance du jour du Saint André des Arts , seule salle présentant le film dans Paris Intramuros…un film sorti le 23 février dernier, bénéficiant de bonnes critiques, dont une demie-page du Monde du 23 février signée Clarisse Fabre…Je n’y comprendrais rien à ce qui fait la carrière d’un film … c’est le premier long métrage d’un duo de cinéastes italo-américain, Alessio Rigo de Righi et Mattéo Zoppis qui se connaissent depuis le collège mais qui ont fait leurs premières expériences dans le cinéma séparément, et là c’est bien un film à quatre mains . La légende du Roi Crabe est une légende, et comme toute légende fait grande part à l’invraisemblable. De nos jours, dans une auberge italienne un groupe de vieux chasseurs , du village de Verjano en Tuscie , région historique de l'Italie, correspondant à l'ancien domaine étrusque, se restaure, chante des airs locaux, et l’un d’eux raconte l’histoire de Luciano, située à la fin du XIX iem ou au début du XX iem , le mouton noir du village car alcoolique invétéré bien que fils du docteur, amoureux d’Emma la fille du berger…révolté par l’arbitraire du potentat local qui a décidé de fermer un passage utilisé par les bergers, il met le feu au château, tuant par accident sa bien-aimée et est condamné à fuir, en Terre de Feu en Argentine, où déguisé en prêtre il part sur la piste d’un trésor caché par un capitaine d’un navire espagnol à la suite d’un naufrage …En soit l’histoire a peu d’importance mais est d’abord le prétexte à faire de la « Légende du Roi Crabe », un film de gueules. Celles des chasseurs, des villageois, de ce village de Vejano, attablés dans cette taverne traversée de lumière et d’ombres… invraisemblables trognes de fermiers cuites et recuites par le soleil , yeux engoncés dans un réseau de rides et puis ces aventuriers de la Terre de Feu, eux aussi hirsutes et patibulaires, à la recherche d’un hypothétique trésor, guidés par un crabe , crustacé magique sensé indiquer le route à suivre….C’est superbe, la lumière, les paysages de la campagne italienne à l’austérité de la Terre de Feu…Chapeau à Simone d’Arcangelo, le directeur de la photographie…
    Entrecoupé de chants populaires, de récitatifs étranges proférés par d’authentiques paysans, joués par des non-professionnels issus de cette région, « La Légende du Roi Crabe » décline en deux chapitres, deux esthétiques radicalement différentes, pour deux rythmes d’action épousant la respiration de chaque lieu, de La Tuscie, où le temps semble s’être arrêté, à la tumultueuse Terre de Feu… on passe du conte moral et mystique au quasi western, en passant par le roman picaresque dont on retrouve le sens de la péripétie, de l’ironie et de l’absurde.
    L’acteur principal, Gabriele Silli, les yeux mangés par une barbe envahissante, est plasticien ; c’est sa première apparition au cinéma et malgré son jeu fait de mutisme et de résistance, flegmatique et insoumis, il occupe l’espace, tout l’espace La seule présence féminine dans cet univers d’hommes taillés à la serpe est Emma incarnée par Maria Alexandra Lungu, découverte dans les Merveilles d’Alice Rohrwachter…au jeu sobre et lumineux…C’est dépaysant, extrêmement poétique…et j’ai beaucoup aimé…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Au cinéma, il arrive que l’on déniche quelques bijoux insoupçonnés. La Légende du roi crabe, servi par un titre peu séduisant et une visibilité médiatique proche du néant, comme il est de coutume hélas pour ce cinéma aux ambitions non commerciales, est de ces œuvres inattendues qui ravissent, étonnent, procurent cette émotion rare que vise toute œuvre d’art. Dans ce qui est leur premier long-métrage de fiction, les réalisateurs Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis parviennent, au sein de la forme a priori mineure du conte traditionnel, à générer une indéniable force romanesque.

    lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2022/03/04/la-legende-du-roi-crabe/
    Dahrar
    Dahrar

    26 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Un film très austère qui perdra plus d'un spectateur en cours de route. Malgré tout, sa musique, sa distribution et ses jolis paysages maintiennent l'intérêt jusqu'à la fin.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    On passe d’une chronique rurale italienne, à la manière des frères Taviani (Padre Padrone), à une aventure à l’autre bout du monde, quête un peu folle d’un hypothétique trésor, qui fait songer au cinéma de Werner Herzog (Aguirre). Entre-temps, on aura pensé aussi au titre d’un film d’Ermanno Olmi, La Légende du saint buveur. De bonnes références pour ce long-métrage à la fois déconcertant et fascinant, qui commence par décortiquer le phénomène de la tradition orale, de la naissance, de la transformation et de l’amplification d’histoires que l’on se raconte de génération en génération, avant de laisser filer le récit, entre réalisme et développements plus ou moins imaginaires. La narration est erratique ; les deux parties de l’histoire, bien distinctes, rendent le film un peu bancal. Mais l'ensemble possède une beauté mystérieuse assez singulière. Il y a d’abord le grain de l’image (le film a été tourné avec pellicule et non en numérique). Jolie âpreté. Il y a ensuite la réalisation et sa science de la composition des plans. Réalisation qui exploite parfaitement des décors superbes, en Italie et surtout en Terre de feu : hallucinant paysage lunaire. On gardera en mémoire l’image d’un prêtre débraillé, titubant sur le flanc d’une montagne de pierres, seul au monde. Il y a enfin l’acteur principal, Gabriele Silli, barbe hirsute et regard bleu. Une vraie tronche de cinéma.
    HomoLibris
    HomoLibris

    29 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Légende en deux chants.
    La première partie du film (en Italien) se passe en Italie, dans une région nommée Tuscie (ancienne Étrurie) à une époque incertaine, entre fin dix-neuvième et début vingtième. Il y est raconté l'amour passionnel, mais impossible de Luciano et d'Emma, l'opposition de Luciano au dictat du Prince, la révolte et la fuite de Luciano. La deuxième partie (surtout en Espagnol) se passe en Terre de feux, Argentine, et raconte ce qu'il serait (ce sont de vieux Toscans qui racontent la légende) advenu de Luciano lors de son exil, sa quête d'un mystérieux trésor accompagné de quatre pirates, et par analepse, la mort d'Emma et les raisons de l'exil de Luciano.
    En fait, le film narre deux histoires différentes dont le seul lien est le personnage central, Luciano.
    Mais les deux histoires sont totalement indépendantes (si ce n'est, lors de la seconde partie, l'explication du départ de Luciano d'Italie pour l'Argentine) et pourraient avoir des intervenants différents lors de deux films différents, ce qui, à mon avis, aurait été plus judicieux.
    "La légende du roi crabe" (en fait, la légende de Luciano et la légende du roi crabe) ne manque pas d'intérêt, ni de style. L'utilisation des chants (traditionnels ??) brayés par des chœurs de femmes aux voix épouvantables est fort à propos. La qualité de la photographie, les décors naturels de chaque partie, sont parfaitement adaptés aux différentes situations. Mais voilà, autant la photo que l'aspect scénaristique, le jeu des acteurs, le montage, tout est proche d'un film de Robert Bresson ou d'Éric Rohmer, et ce n'est pas tout à fait mon goût. C'est lent, décousu, rigide, statique, trop stylisé, etc. Dommage, car il y a beaucoup d'idées dans ce film, qui auraient mérité d'être traitées autrement.
    Reste la brillante interprétation du sculpteur Gabriele Silli qui présente un Luciano habité, totalement halluciné. N.B. : L'Italien a dû apprendre l'Espagnol pour la seconde partie du film et s'en tire parfaitement.
    Marion Festraëts
    Marion Festraëts

    16 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mars 2022
    Une merde pénible dans laquelle la crasse et l'ennui se disputent le premier rôle. On se fait tellement chier qu'on se surprend à rêvasser au meilleur programme de lave-linge où fourrer les costumes des clochards qui jouent dedans.
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