La description m'avais donné grave envie de le voir mais malheureusement J'ai pas de tout accroché ni au format ni à l'histoire. Ou pas de tout compris le but de ce film.
Après trois gros films dont deux James Bond, revoilà Sam Mendes dans un film plus intimiste. Un bel hommage au cinéma (surtout l’endroit, les salles) et à sa mère qui a souffert du même genre de maladie que l’héroïne. L’histoire est belle, forte, cruelle, parfois un peu dérangeante. Mais Mendes reste assez en surface. Le scénario est assez prévisible et la mise en scène est bien sage. Les acteurs, eux, sont formidables. Le talent d’Olivia Colman, Colin Firth ou Toby Jones n’est plus à prouver et Micheal Ward est une belle révélation. Techniquement c’est superbe. La photo est splendide, les décors somptueux. Le cinéma en lui-même est une merveille et presque un personnage à part entière de l’histoire. On assiste donc à quelques scènes magnifiques, à un ou deux moments de grâce. Mais le tout ne décolle jamais vraiment. Il manque un ou deux petits quelques choses pour en faire un grand mélo. Malgré tout, Empire of light est un beau film qui se laisse regarder sans problème. Pas le meilleur de son auteur mais très agréable.
Hylary, suivie pour une maladie psychiatrique, s'est mise en "mode robot" pour supporter la monotonie de sa vie et les assauts de son patron qu'elle n'ose pas repousser. Arrive un jeune noir, lui aussi victime d'harcèlement violent de la part des skinheads. Leurs situations les rapproche et une "véritable" relation amoureuse va s'instaurer entre eux et bouleverser la vie d'Hylary.....
Un beau film sur le rapprochement de deux êtres isolés, l’un à cause de sa santé mentale, l’autre à cause de sa couleur de peau. Rapprochement dans le cadre d’un « palais » du cinéma, d’une grandeur tournée vers le passé, et sur un front de mer baigné d’une lumière pâle, d’une tristesse pluvieuse. Cette chronique douce-amère charme par sa simplicité, sa délicatesse, sa tendresse. Décors superbes, réalisation soyeuse, interprétation émouvante (magnifique Olivia Colman). La photo de Roger Deakins saisit joliment des êtres un peu perdus dans un cadre large. L’ensemble est de facture très classique, sans pour autant aseptiser le drame. Une mélancolie sourde touche en profondeur. Petit regret côté thématique, où l’évocation du pouvoir du cinéma (émerveillement, consolation) et d’un certain rapport à la vie, au monde, via le cinéma, n’intervient que tardivement et de manière assez courte.
Après le chef-d'œuvre de Damien Chazelle pour rendre hommage au 7e art, la tentative de Mendes de faire de même apparaît fade dans un environnement morose, si ce n'est sinistre, où le caractère des personnages n'est abordé qu'en surface. Il en va de même pour les enjeux sociétaux de l'époque que le film s'essaye à traiter. Tout est plat et d'un ennui terrible du début à la fin.
Je suis pour la première fois déçue d'un film écrit et réalisé par l'un de mes cinéastes préférés.
J'ai du mal à comprendre comment Sam Mendes ne s'est pas endormi à chaque étape de la création. Le scénario à lui seul devrait pouvoir faire dormir n'importe quel lecteur à chaque page.
Plein de clichés. Des invraisemblances dans les scénario et le casting. Mais une bonne ctrice et de belles images. Trop long, 30 mn de lapins aurait rendu le film plus dense
Style de film humaniste anglais . Un peu long au démarrage . Émotions certaines avec d excellents acteurs . Une bonne peinture de la Societe British avec une certaine violence sociale et conditions sociales difficiles
Beau film,qui nous amène dans un cinéma au cinéma,avec les années 1980, le racisme cette plaie .et des personnages qui ont un mal de vivre et en même temps une belle solidarité. Et la magie du cinéma qui peut nous consoler.
Beaucoup de thèmes sont abordés : la maladie mentale, le racisme, l'amour, l'amitié, la chaleur humaine réparatrice. Et tout cela forme un film cohérent, riche et un brin nostalgique. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. On le doit, bien sûr, aux scénaristes et au réalisateur mais aussi aux merveilleux Olivia Coleman et Michael Ward.