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fraivert
3 abonnés
52 critiques
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4,0
Publiée le 6 mai 2023
Remarquable interprétation, très belles images et reconstitution dans l'Angleterre des années Thatcher. Un vrai souffle romanesque dans cette fresque nostalgique pour l'amour du cinéma de papa. À aller voir en salles absolument!
J'ai beaucoup aimé ce film et. Je n'adhère pas du tout aux critiques qui lui reprochent "le nombre de sujets traités". Pourquoi un film devrait-il donc ne traiter que d'un seul sujet ??? La vie est ainsi, elle est complexe et les thèmes s'invitent à table sans avoir été conviés. On assiste dans ce film à une tranche de vie, les personnages principaux traversent différents moments difficiles qui mettent en jeu le passage à la l'âge adulte, la maladie, la détresse, l'amour, le racisme, le sexe... Ca fait beaucoup pour certains? Pour moi, c'est très bien.
Film , Photos superbes , interprétation magique des acteurs . Certainement un film de l'année à ne pas manquer . Merci Monsieur Mendès pour ce chef d'œuvre d'humanité
De Sam Mendes (2023). La magie du cinéma sublimée. Pour tout passionné des salles obscures et pour tous ceux qui ont connu (avant la généralisation des multiplex) les grandes salles façon ''théâtre art déco'', le nouveau film de Sam Mendes se déguste comme une petite friandise sucrée salée. On sent à toutes les images , l'amour du 7 nième art et plus encore n notamment le décorum qui existait lors de certaines projections. C'est à la fois certes un hommage au cinéma et tout ce qu'apporte cet art au monde et à l'humanité . Du rêve , des émotions et le l'émerveillement . Olivia Colman est particulièrement inspirée et merveilleuse dans son rôle . Comme auss iMicheal Ward, Colin Firth.
Empire of Light de Sam Mendes s'intéresse à la maladie mentale, le racisme et la solitude avec un rythme lent, une photographie superbe et une interprétation émouvante surtout d'Olivia Colman. Quelques moments d'espoir viennent illuminer ces deux heures de mélancolie anglaise.
Le cinéma en toile de fond, fin des années 70 début 80, sur la côte sud de l’Angleterre, deux personnes que tout oppose si ce n’est d’être, ou d’avoir été, mises à l’épreuve par la vie, s’attirent l’une et l’autre. La réalisation, très belle, pourrait prendre le pas sur le propos qui, en conséquence, peine à s’émanciper. Mais, le film reste beau, soigné, et les acteurs, superbes, ne dérogent à la règle.
Très bon film , traitant de sujets divers: le racisme, l'amour entre une femme d'âge mûr et d'un jeune homme , mais aussi une certaine atmosphère romantique empreinte de nostalgie imprègne le tout. Un film à voir !
Sam Mendes surprend en filmant avec tendresse et amour ses deux personnages. Une histoire d'amour pas si dramatique que ça. On regrettera cependant un climax peut être trop démonstratif alors que le film s'amuse à ne pas trop en faire, ne justifiant pas forcément tous les comportements de ses héros. D'ailleurs des personnages traversés par des combats. Un combat contre elle même et la maladie pour l'héroïne et un combat contre la société pour Steven. Deux luttes donc qui s'unissent sous un ciel de feu d'artifices. L'image vient juste sublimer l'oeuvre et c'est le travail de la lumière qui m'a tout particulièrement marqué (amusant vu le titre). Mendes abandonne l'artificiel d'un Americain Beauty et la froideur de 1917 pour trouver des tons chauds qui caressent le cadre à la composition méticuleuse. Étrangement la musique également vient sublimer la douceur du réalisateur. C'est donc un film extrêmement doux mais aussi extrêmement dur lorsqu'il parle de la dureté (cf le climax) qui pourtant empêche un amour si beau et grandissant.
On connait Sam Mendes pour « American Beauty » avec sa mélancolie omni présente, réalisateur de l’émouvant « Les noces rebelles » ou dans un des meilleurs James Bond avec « Skyfall ». Dans « Empire of light » il revient teinter sa réalisation d’une mélancolie qui s’appuie sur la vie d’un cinéma en 1980 avec ses fastes et son personnel. C’est l’histoire d’une femme blanche en fin de quarantaine qui rencontre un homme noir deux fois plus jeune en pleine période de mouvement sociaux et de racisme dans l’Angleterre sous Thatcher. Olivia Coleman et Michael Ward forment un duo délicat et passionné, sans oublier l’attachant Toby Jones, un des deux prospecteurs de métaux dans le merveilleux « Detectorists », qui communique le plaisir de son métier de projectionniste en nous expliquant que « notre nerf optique est trompé par des images fixes séparées d’une bande noire qui visualisées à 24 images par seconde nous donnent l’impression de mouvement, de la vie ». C’est un hommage intimiste et percutant au cinéma à l’ancienne qui tape en plein cœur, c’est émouvant et délicat.
Comme son titre l'indique il est question de lumière ici. Et d'abord celle qui jaillit du projecteur de cinéma. Ce film extrêmement sensible et plein de nostalgie (à mille lieues du "Fabelmans" lisse de Spiedberg) navigue à la recherche d'un monde qui n'existe plus. Il retrace les coulisses, la vie cachée du personnel d'une vieille salle de cinéma qui a envie de retrouver ses couleurs. Mendes filme cette salle comme le lieu de la magie, le lieu où dans les ténèbres jaillit la lumière, un lieu de désir. C'est le lieu du rêve aussi, où l'on vient se réfugier lorsque l'espoir s'amenuise. Cette lumière c'est la chaleur humaine, la délicatesse de celui qui se soucie de sauver un vulgaire pigeon, c'est la lumière de l'amitié. La différence est évoquée, à travers la relation improbable entre deux personnes seules, ou rejetées. La lumière vient aussi d'Olivia Coleman, actrice exigeante, qui se bonifie film après film. Ici, elle est tout simplement extraordinaire, femme malade dans une société malade. Certains pourront trouver cette histoire trop superficielle et sans sujet, je trouve au contraire qu'on a l'impression de suivre une vraie histoire, originale, âpre, surprenante, et pas une énième mise en image d'un scénario cousu de fil blanc. A la fois déclaration d'amour à la salle de cinéma et ode à la différence et à la résistance dans une société dure, "Empire of light" est pour moi un film sur l'humanité, bouleversant et d'une grande élégance visuelle.
Empire of light est un grand moment de cinéma. Sam Mendes nous plonge au cœur d’un cinéma pour clamer son amour du septième art. L’équipe de l’Empire affronte les démons de Hillary, et dans le même temps un racisme décomplexé, qui frappe Stephen. Casting extraordinaire. Réalisation magnifique. Très beau film.