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    Empire Of Light
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    4,0
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    281 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Hilary (Olivia Colman) travaille dans une vieille salle de cinéma d’une petite ville balnéaire du sud de l’Angleterre. Elle vit seule ; sa santé mentale est fragile. Stephan (Micheal Ward) y est recruté. Il est noir, en butte au racisme qui grandit dans l’Angleterre des 80ies et n’a qu’un rêve : quitter cette vie et entrer à l’université.

    Après James Gray ("Armageddon Time"), après Steven Spielberg ("The Fabelmans"), c’est au tour de Sam Mendes, l’un des réalisateurs britanniques les plus célèbres de Hollywood ("American Beauty", "Jarhead", "Les Noces rebelles", deux James Bond crépusculaires et "1917") de nous livrer son film le plus autobiographique. À l’instar de "The Fabelmans" – ou de "Babylon" ou de "Cinema Paradiso" qui ressort ces jours ci dans quelques salles – "Empire of Light" se présente comme une ode au cinéma et à sa magie perdue. C’est peut-être le signe d’une époque où le monde du cinéma, inquiet de la prophétie récurrente de sa disparition prochaine, en ravive le culte nostalgique. Mais "Empire of Light" est moins un film sur le cinéma – on ne verra guère que quelques affiches défraichies des "Blues Brothers", de "Elephant Man" ou des "Chariots de feu" – que sur la salle de cinéma.

    Hollywood a inventé un mot pour ce genre de film-là : "workplace comedy". Faute d’en avoir une, Hilary s’est créé une famille sur son lieu de travail, entre un patron détestable (Colin Firth) qui s’imagine que les entretiens qu’il a avec elle porte close trompent son monde, un collègue facétieux et compréhensif (Tom Brooke) et un projectionniste taiseux (Toby Jones). Cette petite routine sera bousculée par l’arrivée d’un corps étranger, Stephan.

    Deux histoires se mélangent. La première, celle de Hillary, de sa dépression chronique façon Requiem for a Dream, était, à mon avis, la plus intéressante, d’autant qu’elle est servie par l’interprétation hors pair d’Olivia Colman. Quel parcours incroyable que celui de cette actrice qui, à rebours de tous les standards, a été découverte à la quarantaine seulement ! Sam Mendes, dans les interviews qu’il donne, raconte qu’il s’est inspiré de sa mère, poétesse et géniale et schizophrène récidiviste.
    Le problème de "Empire of Light" réside dans la seconde histoire qu’il tisse avec la première. J’ai trouvé que le personnage de Stephan, ses ambitions, le racisme auquel il est confronté, manquaient d’originalité. Plus grave : j’ai trouvé que le couple qu’il formait avec Hillary, de vingt ans son aînée, ne fonctionnait jamais.

    Pour autant, tous ces défauts, bien visibles, n’ont pas suffi à gâcher mon plaisir. J’ai aimé l’ambiance feutrée de ce film, son image superbe, ses personnages mélancoliques.
    Philandrin
    Philandrin

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Dialogues et réalisation subtils, acteurs parfaits, photo et bande-son merveilleux, une architecture art-déco de rêve, beaicoup d'humanité, ce film est un régal du début jusqu'à la fin ainsi qu'une ode envers le cinéma !
    Anne Acgail
    Anne Acgail

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Le rythme d'une lenteur exaspérante n'est pas contrebalance par l'intensité de l'intrigue. Globalement décevant.
    Florent A
    Florent A

    3 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Beau film, bien réalisé et bien joué..
    peut être que le réalisateur a été un peu ambitieux en voulant traiter trop de sujets (racisme, féminisme, problèmes mentaux.. ) mais malgré tout assez réussi!
    Juan 75
    Juan 75

    58 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Olivia Colman porte le film avec une charge émotionnelle extraordinaire et montre une fois de plus l'étendue de son génie d'actrice. Le scénario est habile et la photo sublime. Sam Mendes montre lui aussi l'étendue de son talent de réalisateur, il fait partie de ces réalisateurs qui savent tout montrer en quelques plans. C'est un film qui ne se donne pas tout de suite dans une première partie mais la deuxième partie déferle comme un torrent que rien ne peut arrêter. Un grand film.
    Elios13
    Elios13

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2023
    Film très touchant de Sam Mendes qui rend hommage au cinéma en liant 2 personnages que tout opposent.
    Christophe L.
    Christophe L.

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2023
    Du beau cinéma avec d'excellents acteurs ; en revanche, personnellement je n'ai pas vraiment accroché, probablement à cause de l'histoire (scénario) qui ne m'a pas passionné.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Le réalisateur de « American Beauty » n'a pas perdu le sel qui fait son cinéma, pas même après avoir laissé une forte impression sur le dernier segment en date de James Bond (Skyfall et Spectre). Si on peut prendre « 1917 » pour une performance technique et une immersion singulière dans les tranchées des poilus, il faut reconnaître là le début d'un grand geste mélancolique pour le cinéaste, qui souhaite faire renaître l'esprit de ses proches par-delà sa caméra. Après avoir cristallisé les récits de son grand-père, ce dernier revient sur son Angleterre natale pour évoquer son enfance fait d'amour, de musique et de cinéma.

    Quand Hilary nous fait découvrir sa routine, ainsi que les coulisses d'un temple lumineux, il ne nous faudra pas bien longtemps pour comprendre ce qu'il souhaite capter dans ces lieux. Le hall d'accueil, la moquette rouge, les rideaux cachant la grande toile ou les petites pépites dorées de maïs soufflés, tout est magnifié par la photographie de Roger Deakins. Dans le même mouvement, il est également possible d'apercevoir une détresse et une errance en cette cheffe d'équipe, qui veille à préserver l'expérience de la salle intacte. Lorsqu'elle n'avale pas ses pilules de lithium ou qu'elle ne se soumet pas aux abus charnels de son patron marié (Colin Firth), Hilary cherche à tromper sa solitude avec des tâches ménagères, sans oser franchir la porte qui la sépare d’un monde de rêves. À ce titre, on comprend la présence d'Olivia Colman, toujours impériale dans un registre bipolaire, renforçant au passage son jeu du non-dit et sa force de persuasion.

    Hélas, pour cette première excursion en terre scénaristique, Sam Mendes en veut trop pour son héroïne, constituant le décalque de sa propre mère, mais également le contrechamp d'une époque Thatchérienne. La venue du jeune et curieux Stephen (Micheal Ward) semble confirmer cette tendance, en brouillant les pistes d'une guérison par le cinéma et s'enferme dans un mélodrame, où l'émotion s'égare à chaque étape d'une relation sentimentale impossible. La première heure ne laisse pourtant planer aucun doute sur la lettre d'amour du cinéaste pour les métiers invisibles des exploitants, qu'il filme, telle une sucrerie nostalgique pour ses personnages et tel un musée pour nous autres spectateurs, de ce côté-ci de l'écran. Au-delà de ce confort, c’est au tour d’Hilary de combattre sa dépression, aux côtés de Stephen, à qui on a également refusé de rebondir dans les études universitaires. Ces deux fantômes de la société vont pourtant trouver une autre lumière à leur portée, d’abord sur leur lieu de travail, puis sous un ciel enchanté pour enfin se rapprocher d’une plage qui leur appartient pleinement.

    Cette escapade se révèle malgré tout éphémère, car les enjeux sociaux en bruit de fond les rattrapent, sans pour autant devenir un sujet d’étude. Elle se trouve donc là cette limite qui ampute le cinéaste britannique de la ferveur qu’avait pu générer « Les Noces Rebelles ». Difficile de ne pas y voir un certain lâcher-prise, à l’image de l’établissement balnéaire, qui a dû abandonner certaines ailes à la poussière, aux pigeons et au passé. La sincérité du cinéaste souffre ici d’une confusion, quant à ses nombreux axes scénaristiques, qui ont du mal à communiquer entre eux.

    Avec « Empire of light », Sam Mendes évoque un cinéma en perdition, une relation qui n’avance pas et un portrait bancal de l’an 1980. Force est de constater que ce pas de côté est nécessaire pour un auteur, qui a autant besoin de se ressourcer dans la cabine du projectionniste que de redécouvrir ces petits plaisirs intimistes qui lui permettent d'exister à nouveau et de se redonner foi en lui-même, à l'instar d'Hilary, qui va découvrir les délices d'un rêve lumineux et coloré. La salle de cinéma apparaît donc autant comme un moyen qu'une issue providentielle, où la lumière du projecteur panse les plaies de l'esprit et vient également l'alimenter d’une tout autre dimension, avec amour et sans cynisme. Dommage que sa démarche prenne le risque de nous laisser indifférent.
    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Le film est nommé aux Oscars pour la meilleure photographie et c'est absolument mérité, le film est sublime visuellement, que ce soit le travail sur la lumière ou encore la façon que Sam Mendes a de filmer le cinéma des années 80, qui au passage est très beau. Olivia Colman est vraiment excellente, et son développement de personnage très intéressant, dommage peur être que l'on arrive pas vraiment a s'attacher aux personnages ou a s'identifier a eux. Une réalisation simple mais bougrement efficace, c'est une histoire d'amour qui est vraiment très belle, je ne m'attendais pas à des scènes de s*x, mais effectivement je trouve que c'était important.
    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Le film est brillamment mis en images. Cette salle de cinéma tournée sur la mer, en impose et a du caractère, et la jolie photo sépia du film pour reconstituer les années 80 fonctionne. Sam Mendes a filmé un lieu de vie sur lequel hommes et femmes, salariés et patrons se croisent, et montre le pouvoir magique du cinéma dans ces existences. Olivia Coleman est émouvante dans le rôle de cette femme en difficulté. La romance ne fonctionne cependant pas complètement, trop rapide, Mendes aurait sûrement mieux fait de rester sur son sujet, qui avait un côté Rose Pourpre du Caire mais cela reste brilliant
    jmjbest2
    jmjbest2

    26 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2023
    Très énervé car disputé avec ma femme qui a trouvé l'oeuvre touchante, alors que je n'y ai vu qu'un interminable pensum, vintage aux couleurs tristounettes, d'une niaiserie confondante, avec des personnages peu sympathiques où même la superbe actrice Coleman se ridiculise d'avoir accepté ce rôle, à mon avis.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2023
    Film ou le Real parait etre plus intéressé par la relation entre cette femme mûre, blanche, et cet homme noir, plus jeune, mettant le doigt sur le racisme quotidien et une relation triplement compliquée : le racisme qui oeuvrait il y a plus de 40 ans en Angleterre (et ailleurs...) et a, malheureusement et hideusement toujours cours aujourd'ui. Et sur la vie et la personnalité extrêmement complexe d'Hilary.
    Si le film est plaisant, il ne m'a pas emballé plus que ça, diffus, ni fait, ni à faire, l'hommage au 7ème art est trop diaphane, passablement nostalgique et quelque peu dépouillé, le traitement n'est jamais bouleversant et demeure plat ; cependant impossible de passer sous silence les prestations habitées et conjointes de Olivia Coleman et Micheal Ward .
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    7 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    un film intimiste,de Sam Mendes, de merveilleux acteurs et actrices . une œuvre touchante et sincères.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Empire Of Light est l'histoire d'une rencontre entre deux employés de cinéma dans une petite ville anglaise au bord de la mer. Il est un jeune homme noir, elle est une femme plus âgée blanche. Le film aborde plusieurs sujets de front (racisme, magie du cinéma, maladie) et d'autres en filigrane, le tout dans une ambiance d'un esthétisme rare. Le réalisateur prend plaisir à déjouer les attendus, les clichés qu'inconsciemment nous créons sur ces personnages. Ces derniers sont complexes, changeants, rafraîchissants tant ils sont humains, et c'est grâce à un duo d'acteurs sublimes. Un joli conte qui aurait mérité un tout petit peu plus de punch et d'angles.
    Shawn777
    Shawn777

    579 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Après les blockbusters "Skyfall", "007 Spectre" et "1917", Sam Mendes tend à revenir vers le drame plus intimiste mais surtout "oscarisable" comme l'étaient "American Beauty" et "Les Noces rebelles" par exemple. Simplement, nous ici bien loin de ces deux dernières œuvres ! En effet, le réalisateur nous livre un film relativement plat en nous racontent, en gros, une histoire d'amour entre un Noir et une schizophrène Blanche, durant les années 80, décennie durant laquelle les Noirs étaient encore (et le sont d'ailleurs toujours) persécutés dans un pays profondément raciste (notamment durant la période très conservatrice dirigée par Thatcher). Et j'ai oublié de préciser que le tout se passe dans un cinéma. J'ai oublié de le préciser car cela n'a en réalité pas grande importance, alors qu'il y avait pourtant un certain potentiel. Au final, le film donne cette impression de nous donner une histoire d'amour qu'ils savaient pas trop où foutre et comme il semblerait que 2023 marque la mode des films qui parlent de cinéma (notamment avec les récents succès de "Babylon" et The Fabelmans"), ils ont casés cette histoire dans ce contexte. Mais seulement, c'est un peu trop facile ! Alors oui, nous avons de très bonnes scènes dans lesquelles le projectionniste apprend au personnage principal (et par extension au spectateur) comment fonctionne le déroulement d'une projection mais qui ne sont malheureusement que trop peu nombreuses ! De même en ce qui concerne les décors, ils sont magnifiques mais sous-exploités, ce qui est bien dommage ! Et finalement, si on transpose l'histoire dans un autre contexte ou corps de métier, ça ne change absolument rien à l'intrigue. Et même l'intrigue en elle-même n'est que fort peu intéressante. Elle donne pourtant des pistes intéressantes avec le racisme, la maladie mentale etc. mais semble abandonner ces pistes en cours de route pour nous donner une fin lisse et convenue. Ce qui est d'autant plus frustrant que le réalisateur nous a prouvé qu'il savait mettre en scène des romances compliquées et torturées (encore une fois avec "American Beauty" et "Les Noces Rebelles") mais seulement, il n'était pas à l'écriture de ces dernières, contrairement à celle-ci. En revanche, concernant les acteurs, nous retiendrons l'excellente prestation d'Olivia Colman de même que celle, plus en retrait mais néanmoins marquante, de Micheal Ward. "Empire of Light" est donc un film pleins de promesses mais qui ne s'avère finalement vraiment pas transcendant.
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