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    Empire Of Light
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    4,0
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    281 critiques spectateurs

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    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Après Steven Spielberg et Damian Chazelle, c’est au tour de Sam Mendes de célébrer le cinéma mais en prenant un angle différent. Au lieu de célébrer ceux qui le font, il choisit de tourner sa caméra vers ceux qui le projette, le font vivre, et aussi vers ceux qui le regarde. Sam Mendes nous offre un film superbement réalisé, avec notamment un travail sur la lumière tout à fait remarquable. Que ce soit la lumière des néons, celle du jour, celle des réverbères, celle des projecteurs ou celle des feux d’artifices, le bien nommé « Empire of Light » bénéficie d’une photographie et d’un travail sur l’image qui saute aux yeux. Sur le papier on se dit que le sujet ne va pas être propice au dynamisme et au rythme, qu’il y a un risque qu’on s’ennuie à côtoyer ces deux personnages un peu perdus dans un monde trop hostile pour eux. Et bien pas du tout, on ne s’ennuie pas devant « Empire of Light », même si il y a des scènes un peu silencieuses, même si film est chiche côté humour et joie de vivre, il est suffisamment rythmé pour tenir la route deux heures durant. Il y a des scènes fortes, très fortes même et qui prennent aux tripes spoiler: (l’attaque des skinheads sur le cinéma, qui commence comme un gentil défilé de vespa et se termine en lynchage est aussi courte qu’elle est anxiogène),
    et certaines scènes mettent bien en valeur la maladie mentale du personnage d’Hilary spoiler: (la scène du château de sable, celle de l’avant première, celle de l’appartement)
    , car le personnage central du film, c’est elle, c’est Hilary. Et Hilary, c’est Olivia Colman. Elle incarne une Hilary spoiler: clairement bipolaire, qui arrête ses médicaments pensant que ça l’éteint (c’est le verbe qu’elle emploie) et qui se met à alterner épisodes de dépression terrible avec épisodes de frénésie exaltée, clairement une illustration du patient maniaco-dépressif même si le nom de la maladie n’est jamais prononcé.
    Olivia Colman est merveilleuse, aussi bouleversante que transpirant la sincérité dans chacune de ses scènes, c’est vraiment une comédienne exceptionnelle de justesse et de sobriété, et ce rôle est l’occasion d’une « masterclass » en la matière. A ses côtés, le jeune Michael Ward ne démérite pas en jeune homme en proie à un racisme qui monte dans la société et le met en position de proie de plus en plus souvent. Il a la révolte sourde de ceux qui serrent les dents et font le dos rond jusqu’au jour où ce ne sera plus possible, et là ils en seront les premières victimes. Le rôle de Stephen est plus « simple » à composer que celui d’Hilary mais Michael Ward s’en sort très bien. Les seconds rôles sont un peu éclipsés par ce couple hors des sentiers battus et même Colin Firth, dans un rôle pourtant très antipathique, ne parvient pas trop à exister face à eux. Sur le scénario, on peut éventuellement trouver un petit peu à redire. Quand je lis ici où là que ce film est un hommage au cinéma, je trouve qu’on exagère un peu. Du cinéma, les personnages n’en voient pas beaucoup, ils en parlent mais ne saisissent pas l’occasion d’en profiter comme si c’était un loisir pour les autres, pas pour eux. Le film aurait pu insister un peu plus sur le côté « consolateur » du cinéma. Et puis, même si le scénario en parle beaucoup, le côté « couple mixte » avec ce que cela suppose de problème n’est pas beaucoup exposé. A part dans deux ou trois scènes (le bus), ce couple si différent ne semble pas perturber tellement Hilary et Michael. Ils ne voient pas le danger, ou plutôt feignent de ne pas le voir mais ce couple est voué à l’échec. A cause de la différence d’âge, de couleur de peau, à cause du contexte, de la maladie, l’histoire d’amour à laquelle on assiste n’a aucune chance dans la durée, on le sait instinctivement d’emblée. Du coup, c’est un peu tragique de voir Hilary tomber amoureuse, on devine que cela ne va pas lui apporter le bonheur mais un bonheur triste. Mais malgré tout cela, le film n’est pas plombant, pas larmoyant, il s’en dégage surtout une grande douceur et une vraie délicatesse. Cette histoire d’amour improbable, une histoire d’amour consolatrice est merveilleusement bien filmée par un Sam Mendes dont on sait depuis « Les Noces Rebelles » qu’il filme les non-dits mieux que personne.
    Rl19simgui94
    Rl19simgui94

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    J'ai adoré ce film, l'histoire finalement toujours actuelle et le jeu très subtil des acteurs.
    Très bon moment.
    Napoléon
    Napoléon

    140 abonnés 1 563 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Une magnifique mise en scène doublée d'une superbe photographie. Un film visuellement très beau. L'interprétation est d'une grande justesse spécialement les deux acteurs principaux qui sont impressionnants. Néanmoins, le film aurait mérité que les sujets abordés soit beaucoup plus approfondies parce que au final on se demande où était l'intérêt scénaristique du film. Sans oublier le sujet du racisme qui était dispensable. Dommage il y avait un gros potentiel.
    Benjamin C
    Benjamin C

    10 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2023
    J'ai été moyennement emballé par la proposition de Sam Mendes qui nous dresse le portrait d'un Londres dans les années 80 avec des personnages déprimants (une quadra. colérique et désabusée et un afro en manque d'intégration en proie au racisme). Une romance que j'ai eu du mal à croire honnêtement et finalement un décor (le cinéma) peu ou pas exploité. Alors oui formellement c'est propre et rien ne dépasse mais cela ne suffit pas. J'ai regardé le film sans déplaisir mais au final je n'en ai pas tiré de satisfaction particulière car j'ai vraiment eu du mal à m'identifier aux destins croisés de ces 2 protagonistes. Les meilleurs moments au final restant ceux dans la salle de projection qui nous en apprend un peu plus sur l'envers du décor mais franchement suivre les névroses d'une quadra et les états d'âmes d'un jeune noir ne m'a pas fait vibré plus que cela.
    mutabilis
    mutabilis

    25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Excellent film, à voir, loin des poncifs habituel, peut-être n'était-il pas nécessaire de mettre en scène un africain, très beau, très gentil qui se fait casser la figure par des racistes. Cela arrive certainement mais c'est trop dans l'air du temps.
    Olivia Colman est magnifique, très juste dans son jeu.
    ZeLook75
    ZeLook75

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Très classique, finalement. De belles images, mais situations et caractères ont déjà été vus 100 fois. Sam Mendes n'apporte rien de neuf. Dommage.
    Lolipop
    Lolipop

    10 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Un très beau portrait de femme. Olivia Colman est sublime encore une fois. Mais Stephen est "trop beau" pour être vrai. Dommage que son personnage manque de nuances. Et j'ai trouvé parfois le message un peu convenu. Cela reste néanmoins une très belle histoire d'amour, originale, et tendre.
    Paul Schaer
    Paul Schaer

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Consternant!
    plein de clichés sur le racisme traité sans aucune finesse mais avec de gros sabots!
    avons quitté la salle au milieu du film.. C'est dire... Bon courage aux futurs spectateurs
    laurent aroles
    laurent aroles

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Un film plein de sensibilité, d’émotions qui ,au delà de l’histoire des personnages aborde en toile de fond les problèmes sociaux de la grande Bretagne du temps de Thatcher.
    Olivia Colman nous offre une prestation unique dans ce rôle difficile de femme bipolaire. Il faut son immense talent et l’expérience de Mendes des troubles bipolaires pour donner au personnage d’Hilary la consistance et toute la vraisemblance de la force et des faiblesses d’une personne atteinte de ces troubles. J’ai lu dans les critiques que d’aucuns trouvaient ceci invraisemblable, assurément ils n’ont pas dans leur entourage de personnes bipolaires et ne connaissent rien de cette affection. Olivia Colman colle parfaitement au personnage, notamment quand elle décide d’arrêter son traitement et que son état stabilisé par le lithium se dégrade. A ces côtés Michael Ward est touchant et suscite l’empathie. Et oui ce magnifique garçon qui vit avec sa mère et qui a été abandonné par son père peut très bien être attiré par Hilary qui n’est ni plus jeune ni très belle. Sur ce point, on peut encore regretter que des cinéphiles aient une vision étriquée des choses.
    Et puis ce film nous plonge dans une douce nostalgie. L’essentiel de l’action se passe dans le merveilleux décor d’un cinéma art déco qui a connu son heure de gloire et qui a conservé une partie de son lustre d’antan. Dehors c’est la neige, la pluie, la nostalgie des fêtes de fin d’année.
    Cette histoire vraie, sensible nous transporte pendant près de deux heures à un rythme jamais précipité. Comme le chemin du petit poucet Mendes nous délivre a bon escient les informations nécessaires à la compréhension de la psychologie des personnages et nous construit un puzzle où chaque pièce a son importance en ce, bien évidemment, tous les personnages secondaires. Mais ,au delà de cette douce nostalgie qui colle toutefois à la réalité ,ce film est porteur d’espoir et qu’en on sort de la séance on n’est pas triste mais parfaitement serein. Contrairement à ce que j’ai pu lire ce film n’a rien de manichéen, au contraire il nous montre que rien n’est blanc ou noir mais que la vérité se situe toujours à la frontière du visible et de l’invisible. Ce film n’est pas qu’une comédie dramatique il peut être un sujet à réflexion si on se montre ouvert et disponible.
    Francoise H.
    Francoise H.

    24 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Franchement déçue. J'attendais un film sur le cinéma... j'ai attendu, je n'ai rien vu... à part une vieille salle de cinéma et l'époque des "bobines"... une femme schizophrène et l'ébauche du sujet racisme... sinon de bons acteurs mais le scénario part sur des pistes variées, finalement on ne sait pas quel est le sujet du film.
    lotteparis
    lotteparis

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Olivia Colman magistrale
    Film subtil émouvant nostalgique et politique en même temps
    Un excellent moment de cinéma
    Six Nez Filent
    Six Nez Filent

    4 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Après "Babylon" et "The Fabelmans", décidément les cinéastes ont besoin de nous parler de Cinéma !
    Cette fois c'est Sam Mendes qui nous livre une belle histoire avec comme décor un cinéma des années 80 sur la côte anglaise. Histoire dans laquelle la rupture sociale et charnelle prime mais un petit faisceau pourrait bien changer les choses...
    Empire Of Light est un film fort qui nous retranscrit le pouvoir de la Lumière. Celle du cinéma mais aussi celle de la vie....la lumière d'un sourire, d'un échange, d'un amour.
    Olivia Colman est bouleversante.
    Je recommande
    Zuper Kiki
    Zuper Kiki

    15 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Tres beau film sur l'espoir et la persévérance, Olivia Colman nous tient de bout en bout dans ce rôle de femme fragile, les images et la musique sont pleines de mélancolie avec un dénouement qui ne nous laisse que le choix d'envisager le meilleur.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Cette année, plus que jamais, le cinéma fait son introspection.
    Après le turbulent « Babylon », l’intime «The Fabelmans », désormais nos écrans diffusent le bien nommé « Empire of Light ».
    Cette nouvelle proposition est d’un ton bien différent, à la fois très poétique et social.
    En lieu et place (de cinéma) d’une ode aux salles obscures, le film va au-delà pour célébrer la magie qui, si tenté que l’on peut y prêter une juste attention et ouvrir son cœur, est partout autour de nous. Aussi bien sous les projecteurs quand dans nos moments les plus sombres. Certes, le cinéma conserve son côté magique qui peut changer nos existences, mais il est perçu en parallèle de la réalité de ce que le spectateur vit dans son quotidien.
    Film à casier, il traite également des maladies mentales, du racisme et de cette âme Anglaise capable de nous délivrer les meilleures pépites musicales.
    Le tout est servi sur un plateau cotonneux, avec une mélancolie doucereuse très agréable et une puissance inattendue qui tranche avec la retenue presque pudique du film.
    La musique du duo Trent Reznor et Atticus Ross renforce parfaitement cette atmosphère.
    Les superbes plans, très propres et un brin sage de Roger Deakins, telles des aquarelles éthérées et plaisantes, qui illuminent les moments romantiques et joyeux.
    Ils sont un peu moins convaincants et contrastent presque trop dans les côtés sombres et violents du scénario (la scène des skinheads semble trop molle par exemple).
    Mais comment reprocher à Sam Mendes de ne pas faire de surenchère ?! C’est tellement agréable de pouvoir savourer les parfums d’une époque engagée où l’on croyait encore à l’union sous toutes ses formes.
    Une décennie bien révolue, ou l’on allait dans des cinémas indépendants en se parant d’habits du dimanche pour célébrer ce moment magique et tant attendu.
    Le casting est absolument parfait, avec des tronches qui tranchent avec les castings habituels. Mention spéciale pour Olivia Colman capable de passer d’un visage sombre à une visage lumineux avec une facilité déconcertante.
    Le temps d’un sourire éclatant, celui que l’on arborait dans les joyeuses années 80.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2023
    A Margate, ville balnéaire du sud-est de l’Angleterre, au début des années 80, la rencontre de deux employés d’un cinéma de la grande époque, vaste, majestueux mais en déclin. Elle, Hillary (Olivia Colman), d’âge mûr, célibataire, dépressive, lui, Stephen (Micheal Ward), jeune, beau, prometteur mais en butte au racisme omniprésent dans la société anglaise des années Thatcher. Ils vont rapidement s’apprécier et se rassurer mutuellement. Simultanément, les hauts et les bas de la vie sociale et du microcosme de leur cinéma les affectent.
    La photographie du film est superbe, les plans de la ville balnéaire vue du balcon du cinéma, la journée à la plage des deux employés, les scènes de foule sont remarquablement rendus et nous donnent envie de visiter Margate.
    Le film est profond, tant dans l’intimité des deux personnages que plus largement dans le traitement des relents racistes de la société anglaise et dans l’observation de la souffrance liée à la dépression. Sam Mendes fait naître des émotions intenses.
    Olivia Colman n’a jamais été aussi impressionnante, Micheal Ward est éblouissant, les seconds rôles sont épatants. Excellent film.
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