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tupper
132 abonnés
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3,5
Publiée le 4 mars 2023
Le film de Sam Mendes est avant tout un hommage au cinéma dans toutes ses compostantes : les films, le lieu, la technique, … C’est aussi une histoire d’amour entre des personnages en marge d’une société raciste et incompréhensive face à la maladie mentale. Beau, touchant et remarquablement interprété.
Il y a de quoi faire un bon clip de musique de piano mélancolique avec fond "bruit de pluie". Sinon, quand le film essaye de raconter quelque chose, c'est compliqué. Le film ne choisit jamais son sujet, il reste donc toujours superficiel et niais.
Magnifique film de Sam Mendes qui célèbre le cinéma à travers sa réalisation et rend hommage à sa mère, qui était atteinte d'une maladie mentale similaire à celle de l'Héroïne du film . Olivia Colman est une nouvelle fois grandiose dans sa prestation !
Une belle et assez émouvante analyse du personnage central du film, qui joue parfaitement mais un film lent qui surfe sur beaucoup de poncifs, et au final une impression de déjà vu sur beaucoup de points. A voir où pas..
Au début des années 80 dans le Sud de l'Angleterre, le quotidien d'Hilary, responsable d'un cinéma fragile et solitaire, va changer au contact de Stephen, un nouvel employé.
En nous déclarant à son tour (après Chazelle et Spielberg) son amour pour le 7e Art et les salles obscures, Sam Mendes nous propose un film formellement très réussi, accompagné de la superbe photographie de Roger Deakins et de la musique hypnotique du duo Trent Reznor-Atticus Ross. L'ensemble confère au film un aspect des plus poétiques et sublime encore un peu plus ce lieu magique et intemporel qu'est le cinéma, dont Mendes parle ici avec passion et le décrit comme une sorte de cocon consolateur des âmes blessées à la recherche de lumière.
C'est beau, c'est propre. Un peu trop propre justement, si bien qu'il n'y a jamais vraiment de place pour l'imprévu, pour l'audace, pour l'émotion viscérale et authentique qui pourrait s'emparer de nous durant le visionnage du film, à l'image d'Hilary découvrant pour la première fois «Bienvenue Mister Chance».
D'autant plus que c'est pour nous dérouler un récit d'amour/amitié très classique, manquant de nuances dans les thématiques qu'il aborde (fragilité psychologique, racisme) et trop souvent appuyé et artificiel dans son articulation, et ce malgré la belle alchimie entre Olivia Colman et Micheal Ward.
"Vivre est un état d'esprit.". Encore aurait-il fallu insuffler un peu plus de vie dans tout cela justement. 6,5/10.
Belle reconstitution du début des années 80 lors de la période « Thatchérienne » que propose le réalisateur Sam Mendes. La nostalgie habite ce film qui se déroule dans une petite station balnéaire britannique nous fait découvrir la vie d’une femme fragile qui reprend vie lorsque, dans le cinéma dans lequel elle travaille, arrive un nouvel employé noir. En décrivant la vie de ce beau cinéma, on n’échappe pas à l’ambiance de l’époque, entre autres les manifestations de skinhead violentes et racistes. Je retiens les performances de l’actrice principale Olivia Colman, et celle de l’acteur Micheal Ward qui réussissent à servir leurs rôles avec subtilité. Les seconds rôles ne sont pas à négliger, principalement Toby Jones, qui interprète un projectionniste nous donnant une leçon de cinéma qui restera dans les annales. Je ne peux m’empêcher de penser à deux films qui rendent hommage à la grande période du cinéma que sont « Cinéma Paradisio » d’ Giuseppe Tornatore et le moins connu « Splendor » d’Ettore Scola
Superbe film! Les acteurs sont tous formidables et justes dans leur interprétation. Un véritable moment de cinéma en émotions retenues et porteur d'espoir. Ou comment la magie d'une salle de cinéma opère...
Dans le cinéma de Sam Mendes, tout est propre et net, chaque chose est parfaitement à la place requise, et rien de dépasse.
Empire of light ne déroge pas à cette règle : les lieux abandonnés, même envahis par les pigeons, y sont aussi propres et esthétiques que ne l'étaient les jolies tranchées proprettes de 1917.
Pour ma part, cette recherche constante de perfection me fatigue. Je me lasse très vite des plans hyper-symétriques et des travellings onctueux, d'autant que le propos du film est nimbé d'une ambiance doucereuse assez indigeste. On est ici dans un monde où la dépression se matérialise par un bain avec des bougies, et la joie par un pigeon qui s'envole.
Dans cet univers aseptisé dans lequel tous les personnages secondaires semblent réduits à des caricatures ou des ectoplasmes (la mère de Stephen par exemple est très mal jouée, me semble-t-il), j'ai eu bien du mal à croire dans l'histoire d'amour qui m'était contée. Michael Ward est aussi lisse que les décors du film, et il faut le génie d'Olivia Colman pour sauver - un peu - Empire of light, et sortir le film de sa gangue de formalisme forcené.
Pour finir, ne cherchez pas ici de déclaration d'amour au septième art, la thématique de la séance de cinéma n'intervient que très tardivement dans le film, et de façon absolument accessoire.
Pour les adeptes d'esthétisme réfrigéré et de performance d'actrice.
C’est un film d’ambiance qui se déroule dans l’écrin somptueux de ce luxueux cinéma menacé par la décrépitude dans une ville balnéaire que l’on devine autrefois fréquentée par de riches estivants et qui semble aujourd’hui désertée et tristounette. La description de ce monde finissant est plutôt réussie mais les personnages, quoique très bien interprétés, sont moins convaincants et l’histoire d’amour trop peu crédible à mon goût.
Très belle surprise ce film rend un belle hommage au cinéma montre aussi le racisme les deux acteurs sont exceptionnel dans leurs rôles je conseille d'aller voir ce film.
Sam Mendès est de retour après American Beauty, Les noces rebelles et 1917 (et deux des meilleurs James Bond!). Empire of light est un film d’esthète et le portrait poétique et atmosphérique (un peu à la façon de Paterson de Jarmusch) d'une femme bipolaire dont il fait ressentir toute la sensibilité et la générosité même quand elle décompense. C’est elle la lumière du film autant que la sublime salle de cinéma art déco qui réconforte et unit les personnages. La mère du réalisateur était elle même maniaco-dépressive et c’est un hommage déchirant à son rayonnement. Histoire d’amour et d’amitié très subtile et emportée par la musique planante de Trent Reznor et les poèmes de Tennyson et de Philip Larkin (la scène finale sur le poème The trees est magique). J’ai adoré ce film et Olivia Coleman est vraiment une reine.
"Empire of Light" de Sam Mendes (1917, American Beauty….) qui a obtenu 3 nominations aux Bafta Awards cette année est un drame romantique avec des qualités. En effet le célèbre réalisateur délaisse les gros succès pour un film plus intimiste qui dégage de la tendresse et de la mélancolie en abordant des thématiques graves ( le racisme, la maladie mentale…) avec un duo à l'écran qui fonctionne parfaitement bien ( Olivia Colman et mention spéciale à Micheal Ward ) malgré quelques faiblesses et longueurs scénaristiques.
Très joli film, plein de poésie, avec des images somptueuses et une musique envoutante pour raconter, sur fond de dépression sociale, l'histoire d'amour compliquée entre un jeune noir sympathique et une anglaise pur jus dépressive. A ne pas rater, émotions garanties.
The Empire of light Sam Mendes veut traiter de trop nombreux thèmes, ce qui dilue l’intérêt de son film. La solitude, le racisme, les tares des humains, la magie du cinéma… Olivia Coleman est excellente. La dominante sépia de la couleur souligne le côté nostalgique du film qui se traîne un peu et n’est pas bien gai.