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    Empire Of Light
    Note moyenne
    4,0
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    281 critiques spectateurs

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    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Il y avait longtemps que je n'avais pas mis 5* à un film. C'est pour celui-ci.
    Empire of light pourrait être un film sur l'importance du cinéma, comme lieu et comme moyen d'expression. C'est bien plus que cela.
    Ça pourrait être un film sur l'expression des sentiments et des vies qui l'expriment, à travers différents portraits. C'est bien mieux que ça.
    Ça pourrait être un rappel salutaire sur les montées de l'extrémisme et de l'intolérance que nous vivons à travers l'évocation des années Thatcher dans le film. Ça l'est et plus encore.
    Sans esbroufe, sans en faire des tonnes, avec des acteurs au cordeau, Sam Mendès fait un film aussi juste que retenu. Un film touchant et généreux.
    Bravo et merci.
    Manu31415
    Manu31415

    64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Faire passer beaucoup d'émotions à travers des situations somme toute assez communes, c'est à cela qu'on reconnait les bons acteurs et les bons réalisateurs.
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/03/02/empire-of-light-critique/

    Empire of light porte parfaitement son nom tant il en émane un tellement passionnant esthétisme si caractéristique de l’univers de Sam Mendes. Le cinéma en bord de mer de cette station balnéaire n’est jamais filmé sous l’angle de la carte postale inanimée en mode quasi nature morte. Non, ici, avec Roger Deakins en directeur de la photographie, pour sa cinquième collaboration avec le réalisateur, c’est la folie des lumières poétiques qui s’entremêlent, la symétrie millimétrée des images qui capte subliminalement le spectateur, et la justesse de l’enchaînement des images toujours assez surprenantes. Ça, c’est pour la forme.

    ur le fond, sa façon bouleversante de disséquer la souffrance psychologique avec cette musique toujours à la note près qui démarre au moment opportun de Trent Reznor et Atticus Ross, apporte ce pouvoir mélodramatique si pesant et prenant. Nous ne sommes peut-être pas dans la pureté originelle de American Beauty (1999) du même réalisateur, mais on l’effleure, et déjà c’est beau. On pourrait presque reprocher à Empire of light une légère dispersion dans son arc narratif si dense et peuplé. Car justement, le cinéaste traite avec une telle profondeur ses sujets, ses objets, que fallait-il en mettre autant… Il existe dans Empire of Light presque trop de films en un.

    Entre cette déclaration d’amour sublime au cinéma très en vogue dans le moment, en érigeant avec tendresse et subtilité sa diffusion de l’époque au rang d’art, avec ses magnifiques ouvriers, tel des sculpteurs et peintres de la bobine, du guichet à la projection. Le projectionniste « se donnait au public » dira Sam Mendes. Mais aussi la question raciale, avec cette bêtise crasse de l’immonde intolérance, qui définitivement n’a jamais d’âge. Et bien sûr cette bouleversante histoire d’amour entre Hilary et Stephen. Bouleversante car forcément entravée en permanence par leurs statuts, par l’âge, par sa folie à elle et ses projets à lui. Pour autant, quelle électricité quand ils sont ensemble…Cette façon de filmer les corps, les visages, les mouvements, c’est la poésie du grand cinéma de Sam Mendes, on en sort peut-être un peu assommés, mais tellement rassasiés.

    Empire of light est une ode poétique aux facettes multicolores assez inépuisables. Véritable déclaration d’amour au cinéma, qui nous dit bien à quel point l’espoir naît quand la lumière disparaît.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Une femme responsable d’un superbe cinéma sur la côte anglaise se prend d’une affection particulière pour le jeune beau black qui vient d’être embauché. Au-delà des sentiments, l’attirance est réciproque, et deux êtres alors rapprochent leur solitude et leur douleur secrète. Les années quatre-vingt, les années Thatcher, les skinheads, Sam Mendes tend une fresque historique au cœur du septième art où l’intolérance, le racisme se heurtent aux sentiments les plus extrêmes. Olivia Colman et Michael Ward sont admirables dans un casting qui même dans les seconds et troisièmes rôles, offre des personnages extraordinaires de bonté, d’amour, de suffisance, de lâcheté. C’est la vie, c’est le cinéma.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Eslenya
    Eslenya

    10 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Olivia Coleman et Michael Ward sont lumineux ! Un bravo pour tous les seconds rôles également, très vrais dans leur interprétation. Au delà des rôles, une photo à la fois pudique et réaliste des années 80. Tout en finesse, un film à voir.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Il y a beaucoup de similitudes entre « Empire of the Light » et « The Fabelmans » sorti une semaine plus tôt dans les salles françaises. Tout d’abord, l’univers du Cinéma : ici, côté exploitation et projection, là, où le film de Spielberg insistait davantage sur le côté création. Ensuite, le racisme de l’Angleterre des années 1980 pour celui-ci, quand le film sorti la semaine précédente mettait en lumière l’antisémitisme des USA dans les années 1950. Mais c’est surtout l’histoire humaine qui est mise en avant ici : elle a pour cadre un cinéma mais ce sont surtout les personnages qui sont croqués avec beaucoup de justesse. Mais c’est ce même cinéma qui va les « libérer ». Le décor de ce Cinéma indépendant, majestueux, et de l’extérieur au bord de la plage, à Margate, au sud-est de l’Angleterre, apportent beaucoup au film, en tout cas, autant que les prestations habitées de ses interprètes.
    Lycoon
    Lycoon

    6 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Une photo magnifique, un jeu impeccable (mention spécialie à Olivia Colman qui y est exceptionnelle). Un peu déçu par l'histoire amoureuse sur laquelle s'attarde le film puis se détourne du sujet principal qui est la salle de cinéma. Les longueurs de cet arc narratif se font sentir dans le dernier tiers du film.
    OD54
    OD54

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Encore, encore, encore et encore un plaquage artificiel de "moraline" à la sauce actuelle...
    Sam Mendès m'avait déjà bien déçu avec "1917", son exploit technique dont tout le monde se moque (à part la communauté des chef-opérateurs de cinéma) et ses décors peu crédibles.
    Netflix ! Sors de ce corps !
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Film assez étonnant quand on regarde le background de Sam Mendès. Il faut reconnaitre qu'il sait apparaitre là où on ne l'attend pas forcément. Le scenario est intéressant et couvre de nombreux sujets (racisme, fidélité, abus de pouvoir, schizophrénie) mais qui tarde un peu à démarrer et assez lent. Super actrice principale. Etonnante.
    Gerald Azur
    Gerald Azur

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Je mets deux étoiles juste pour le bon jeu d'acteur et la photographie magnifique de Monsieur Roger Deakins, sinon à part ça on a droit à un film plat qui n'approfondît aucun des thèmes abordés, une scène de combat ridicule ou on voit clairement que le protagoniste n'est même pas touché, bref un film ennuyeux et oubliable…
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Ai vu "Empire of Light" de Sam Mendes. Assurément un des plus grands et beaux films sur le cinéma. Le réalisateur ne raconte pas l'histoire du cinéma comme Damien Chazelle ("Babylon"), ni ses sources d'inspirations comme Steven Spielberg ("The Feldmans"), mais de façon bien plus modeste et universelle rend tout simplement hommage à la salle de cinéma d'une ville de province anglaise (Margate) et à l'équipe de salariés qui la font vivre. Hilary la gérante dépressive, Neil l'ouvreur silencieux mais qui voit tout, Janine la vendeuse punk de confiseries, Norman le projectionniste, Mr Ellis le Directeur et Stephen le nouveau venu, le beau black, bouc émissaire de l'Angleterre Tatchérienne aux débuts des années 80. Tout est cinéma dans ce film sobre et qui dépeint si bien le baume au coeur que peut représenter une séance... de la devanture toute en lumières signe incontestable pour quelqu'un comme moi, que le paradis existe sur terre, du hall magistral promettant un monde de rêves, à la salle digne d'un opéra et de son cérémonial religieux et silencieux, aux fauteuils protecteurs qui tournés vers l'Ecran - Dieu suprême faisant espérer un ailleurs de tous les possibles, de toutes les expériences, de tous les voyages intérieurs... Sam Mendes s'adresse aux passionnés des salles de cinéma à merveille. Olivia Colman est bouleversante dans le rôle de cette femme tourmentée dont on ne connaitra jamais les causes, qui s'éveille à l'amour et aux autres dans ce décor presque unique qu'est le complexe de deux salles "L'Empire". La mise en scène est absolument prodigieuse, pas un plan qui n'est pas du cinéma. La caméra de Sam Mendes transcende totalement les deux décors que sont la petite citée balnéaire et l'immense cinéma en front de mer. Nous sommes face à une histoire banale où les petits évènements quotidiens se déroulent au fur et à mesure de cette vie planifiée par les horaires des séances. Que de toutes petites choses minuscules mais filmées avec brio, totalement magnifiées par la couleur, le cadrage, la musique, l'éclairage... C'est exactement ça le cinéma.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Le cadre de l'histoire , un cinéma dans les années 80, est déjà en soi une idée très sympa. On y ajoute la présence d'acteurs fabuleux, qui developpent une belle histoire d'amitié puis d'amour. C'est touchant, magnifiquement mise en scène .. Bref un film très agréable à découvrir ... Nouveau petit coup de coeur 2023
    jean D.
    jean D.

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2023
    La perfection, est-ce possible ? Avec Empire of Light, oui. La photo, les acteurs l’histoire, les personnages, l’esthétique du lieu. Tout est là, l’émotion, la beauté. J’étais en dehors du temps pendant ce long et beau film. Quelle belle histoire du cinéma. Les bobines, les projecteurs, le projectionniste, l’arc électrique avec les charbons.
    Et l’émotion que nous transmettent Olivia Colman et Michael Ward, inoubliable. Tous les acteurs sont extraordinaires. Merci.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Mondes revient au drame avec brio. Le scénario aborde avec finesse deux thèmes fort le tout englobe dans une déclaration d amour au cinéma. On en pleurerais de mélancolie, de nostalgie,d effroi mais au final on se sent bien devant un si beau film interprété avec force.
    Lilasz
    Lilasz

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    La très belle rencontre entre deux révoltes: celle de la femme d'âge mûr n'ayant jamais réussi à se libérer de l'emprise des hommes et celle de ce jeune homme noir empêché de tracer sa route dans l'Angleterre raciste des années 1980. Leur amitié amoureuse leur ouvrira la voie de l'émancipation; leurs lectures, musiques et films de chevet y contribueront.
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