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Bernard M
25 abonnés
456 critiques
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4,5
Publiée le 7 mars 2023
En se plongeant dans sa jeunesse, le réalisateur Sam Mendes fournit un film très réussi et très personnel.Un cinéma des années 80 sur la côte anglaise est le cadre de ce film, mais n'en est pas le sujet; il en est le trait d'union entre les deux principaux personnages qui doivent se reconstruire après un passé tumultueux et cette salle est le ciment de cette reconstruction.Tout ceci est fort bien amené.Olivia Colman est criante de vérité et Michael Ward lui donne fort bien la réplique: il en sort un film émouvant et attachantLe réalisateur a trouvé le décor idéal pour les extérieurs: ceux d'un cinéma désaffecté et a su reconstruire un décor intérieur à l'image des superbes salles de l'âge d'or du cinéma.Il va même plus loin avec ,en filigrane le fonctionnement d'une séance ce qui ravit les anciens et qui peutapprendre bien des choses aux plus jeunes.
Bel hommage au cinéma porté par de magnifiques acteurs ... un peu trop écrit, un peu trop manichéen... mais à côté de Spielberg cela semble bien moins appuyé et plus sensible...
THE EMPIRE OF LIGHT - REALISATEUR SAM MENDES Un beau film très émouvant mais qui embrasse peut être un peu trop de sujets. Il y a « the Empire », ce cinéma qui fut flamboyant, une merveille d’architecture art déco, et tout ce qui se rattache à ce que le cinéma peut produire dans notre vie, d’émerveillement et de consolation. Il y a la gérante du cinéma, jouée à merveille par Olivia Coleman, une femme d’une quarantaine d’années, dont la maladie maniaco-dépressive est filmée avec pudeur et compassion. Il y a un jeune homme qui trouve là un job en espérant pouvoir être admis dans une université, plus difficile pour lui parce qu’il est noir ! Evocation des terribles années Thatcher où les skinheads se déchaînent. Il y a l’histoire d’amour improbable entre le jeune homme et la gérante, une belle histoire pas faite pour durer. Il y a la camaraderie, l’amitié, la solidarité entre des cabossés de la vie qui se tiennent les coudes pour continuer à faire vivre leur « Empire » dans cette cité balnéaire un peu vétuste du sud de l’Angleterre. Beaucoup beaucoup de choses, on est un peu noyé mais on s’attache aux personnages et au regard de Sam Mendès sur cette femme qui est inspirée par sa mère et pour laquelle on sent toute la tendresse du monde.
Un film empesé et assez ronflant. Le jeu des acteurs est delicat et gracieux , mais le film est froid , sans vie. Où est l'hommage au cinéma ? A la passion des films? Tout semble déjà mort ici. On est loin de cinéma paradisio ou de the fabllesman. Déçue.
une ode au cinéma offerte par un grand réalisateur, des acteurs géniaux et des techniciens talentueux. le lieu est absolument magique, l'époque est dure et troublée par les relents racistes d'une Angleterre maltraitée par Maggy Thatcher. les employés de ce cinéma un peu vieillot s'observent, se câlinent pour ne pas trop souffrir et pourtant, la vie ne leur offre pas beaucoup d'occasions de sourire. c'est un film tendre, amer parfois mais qui porte un regard amoureux sur les hommes et les femmes qui vivent tant bien que mal. mention spéciale à la photo qui sublime le film.
Film intimiste qui nous ramène en 1981, dans le sud de l'Angleterre, dans un beau décors balnéaire. Le scénario assez maigre met en scène la vie d'une petite équipe d'un cinéma, et plus particulièrement celles de la sensible gérante à la psychologie border-line et d'un jeune homme noir tout nouvellement embauché. Vous serez touché ou pas, personnellement oui malgré l'académisme de l'ensemble. Olivia Colman envoie beaucoup de d'émotion tout en restant juste. Un moment de grâce et d'humanité .
Emotion, tendresse, passion et compassion. Autant de beaux sentiments qui s'opposent aux réalités parfois plus sombres dans le magnifique film de Sam Mendes. Olivia Colman est touchante et vraie face à Michael Ward absolument craquant - on comprend pourquoi il a été mannequin - avec un jeu subtile et délicat. Et au centre de ces moments de vie, le lieu magique du cinéma "Empire" en bord de mer. Ce cinéma rappelle toutes les belles histoires de cinéma tant le décor nous replonge dans la nostalgie des salles à l'ancienne. D'une photogénie inouie avec ses tons rouge et or, l'Empire nous séduit et nous dévoile des images uniques avec une mise en abyme du ciné dans le ciné. A voir !
Un joli film intimiste et mélancolique, qui brasse de nombreux sujets mais vaut pour la prestation des acteurs et la photographie. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/03/empire-of-light-de-sam-mendes-tout-en.html
Sorte de loi des séries, à nouveau un film hommage au cinéma, proposé par Sam Mendes au palmarès si riche ! Un très beau film détaillant à la fois la salle de projection et sa précision, l'enchaînement des bobines, le faisceau jaillissant vers l'écran, mais aussi le bâtiment tout entier, et la réception, ce hall de billetterie, de comptoir de "pop corn" et autres friandises, mais aussi de rencontre et d'échanges. Mais c'est surtout un rôle puissant offert à Hilary ( Olivia Colman ). A la fois gérante du cinéma "Empire" dans cette station balnéaire du Sud de l'Angleterre, à la santé fragile certes, ce personnage est étonnamment pittoresque ; tantôt fragile, solitaire, fébrile, et parfois survoltée, colérique, pathétique.....Attachante et empathique, elle crève l'écran. Le patron du cinéma : Mr Ellis, n'être autre qu' un certain Colin Firth, et le projectionniste : Norman, Toby Jones lui-même ! Outre ce décor naturel magique, une nostalgie sympathique des années "70" ou "80" teintée des difficultés des rapports humains, Hilary, vous emmène deux heures durant dans du "véritable cinéma" : Photographie éblouissante, éclairages parfaits et musique adaptée...!!**
L'histoire d'un cinéma et de son équipe sur une ville côtière anglaise au début des années 1980 avec une manager soumise aux désirs sexuels de son patron. Et puis c'est l'histoire d'un couple improbable (cinématographiquement) entre un jeune employé épris de la manager dont on découvre qu'elle est bipolaire, d'une cinquantaine d'année, dont les rapports évoluent en rapport fils-mère. Tout cela se passe sur fonds de racisme (le jeune employé est noir) dans une Angleterre confrontée à la montée d'une violence raciale (et sociale en fond). Le film est assez lent, le décor à savoir un cinéma art-déco dont une partie est abandonnée est magnifique. On en ferait presque le personnage principal, on se demande d'ailleurs s'il va l'être. Mais non, on se concentre sur la relation entre le jeune employé et la dame mais malgré tout sans que les sujets ne soient traités en profondeur, comme s'il y avait trop de sujets pour un film trop lent. A noter quelques scènes fortes cinématographiquement parlant, le talent de Sam Mendes ! A noter aussi : les acteurs sont excellents.
Bien longtemps que je n'avais savouré un film ainsi. Tout y est ! Les images, la finesse des émotions, des combats, des jeux d'acteurs talentueux. Il n'y a que les anglais qui peuvent nous proposer de tels chefs d'œuvre.
Le film de Sam Mendes fait se rencontrer une femme et un homme plus jeune dans l'Angleterre de Margaret Thatcher, deux parcours cabossés quand l'une souffre d'une maladie mentale et l'autre est confronté au racisme. La rencontre se fait dans un superbe cinéma, ce lieu refuge destiné "à ceux qui ont besoin de s’évader, à ceux qui n’ont nulle part où aller", comme le dit le projectionniste. Les sujets difficiles qu'aborde le film sont traités avec une grande bienveillance. Les images magnifiques et l'excellence des acteur·trices -premiers et seconds rôles confondus- contribuent à donner à l'ensemble une tendresse délicate et une précieuse mélancolie.