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    Empire Of Light
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    4,0
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    274 critiques spectateurs

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    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Dans la lignée de ce que Sam Mendes a pu faire ces dernières années, Empire of Light est un film d'un grand classicisme, marqué par le cinéma américain des années 50 et particulièrement par Douglas Sirk. Il raconte une histoire d'amour entre Hilary - une femme entre deux âges qui souffre de schizophrénie - et Stephen - un jeune homme noir qui espère intégrer une université - et se déroule principalement entre les murs d'un beau cinéma Art déco du Sud-est de l'Angleterre, l'Empire. Le film se saisit correctement de son contexte historique - les années Thatcher, la montée de l'extrême droite et des violences racistes - mais convainc surtout quand il dresse un portrait tendre et nuancé de ses personnages, qui sont presque tous fondamentalement bons et sympathiques (cela fait du bien, de temps en temps). Cela donne un film à l'air un peu suranné, à l'image du cinéma où se déroule la majeure partie des scènes ; quelque chose de mélancolique et émouvant.
    Steph L
    Steph L

    48 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Olivia Colman porte le film avec une charge émotionnelle extraordinaire et montre une fois de plus l'étendue de son génie d'actrice. Le scénario est habile et la photo sublime. Sam Mendes montre lui aussi l'étendue de son talent de réalisateur, il fait partie de ces réalisateurs qui savent tout montrer en quelques plans. C'est un film qui ne se donne pas tout de suite dans une première partie mais la deuxième partie déferle comme un torrent que rien ne peut arrêter. Un grand film.
    gooneur
    gooneur

    42 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un film finalement assez neutre au scénario trop simpliste. On retiendra donc surtout l'alchimie entre les acteurs, notamment la toujours parfaite Olivia Colman, et l'ode un brin désuète à un certain cinéma qui élève.
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Histoire étrange, bien filmée et bien jouée mais qui n'a pas vraiment réussi à déclencher d'émotion.
    C'est joliment reconstitué mais à la fin pas passionnant.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    40 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2023
    On connait Sam Mendes pour « American Beauty » avec sa mélancolie omni présente, réalisateur de l’émouvant « Les noces rebelles » ou dans un des meilleurs James Bond avec « Skyfall ».
    Dans « Empire of light » il revient teinter sa réalisation d’une mélancolie qui s’appuie sur la vie d’un cinéma en 1980 avec ses fastes et son personnel. C’est l’histoire d’une femme blanche en fin de quarantaine qui rencontre un homme noir deux fois plus jeune en pleine période de mouvement sociaux et de racisme dans l’Angleterre sous Thatcher. Olivia Coleman et Michael Ward forment un duo délicat et passionné, sans oublier l’attachant Toby Jones, un des deux prospecteurs de métaux dans le merveilleux « Detectorists », qui communique le plaisir de son métier de projectionniste en nous expliquant que « notre nerf optique est trompé par des images fixes séparées d’une bande noire qui visualisées à 24 images par seconde nous donnent l’impression de mouvement, de la vie ».
    C’est un hommage intimiste et percutant au cinéma à l’ancienne qui tape en plein cœur, c’est émouvant et délicat.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    23 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Un pitch et un casting alléchants. Une salle de cinéma magnifique et une photographie léchée. Malheureusement on reste sur notre faim tellement le réalisateur/scénariste nous perd en abordant différents sujets sans une réelle profondeur et parfois avec des clichés trop faciles.
    Il y avait tous les ingrédients pour un grand film et il n'en restera qu'une esquisse...Sam Mendés manque de profondeur comme souvent...
    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2023
    En se plongeant dans sa jeunesse, le réalisateur Sam Mendes fournit un film très réussi et très personnel.Un cinéma des années 80 sur la côte anglaise est le cadre de ce film, mais n'en est pas le sujet; il en est le trait d'union entre les deux principaux personnages qui doivent se reconstruire après un passé tumultueux et cette salle est le ciment de cette reconstruction.Tout ceci est fort bien amené.Olivia Colman est criante de vérité et Michael Ward lui donne fort bien la réplique: il en sort un film émouvant et attachantLe réalisateur a trouvé le décor idéal pour les extérieurs: ceux d'un cinéma désaffecté et a su reconstruire un décor intérieur à l'image des superbes salles de l'âge d'or du cinéma.Il va même plus loin avec ,en filigrane le fonctionnement d'une séance ce qui ravit les anciens et qui peutapprendre bien des choses aux plus jeunes.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    34 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Très éloigné de 1917, précédent film du réalisateur, véritable tour de force de mise en scène et très démonstratif, je ne savais à quoi m'attendre en allant voir Empire of Light.

    C'est tout d'abord la délicatesse du film qui m'a frappé. Chaque mouvement de caméra, chaque dialogue, chaque émotion, chaque note de musique...tout est traité avec beaucoup de sensibilité.

    Olivia Colman est une fois de plus impressionnante. Pour cette composition, elle fait plus que jamais dans la dentelle, en interprétant ce personnage complexe, aux frontières de la folie, de manière incroyablement précise et nuancée. La nomination aux Oscar lui est injustement passée sous le nez.

    Au delà d'un sens du cadrage et de la mise en scène impressionnants, le talent de Sam Mendes réside dans sa capacité à faire se rencontrer deux personnages, que sur le papier tout éloigne, et deux trames narratives très distinctes l'une de l'autre (la maladie mentale d'une part et la montée du racisme dans l'Angleterre de Thatcher de l'autre).

    Ces sujets, d'une réalité crue, sont contrebalancés par le choix de planter le décor du film comme hors du Monde, dans ce cinéma somptueux (même jusque dans sa partie décrépite), dans lequel le temps semble s'être arrêté et où l'on se sent protégé de toute menace extérieure. Une protection malheureusement pas éternelle pour les deux personnages principaux, finalement rattrapés par leurs démons (intérieurs pour l'un ou extérieurs pour l'autre).

    Pourquoi pas plus que 7,5/10 alors ? Peut être a cause d'une certaine naïveté qui se dégage de l'ensemble...

    Empire of Light est un très bel hommage au Cinéma et à sa puissance salvatrice, que beaucoup de cinéphiles lui reconnaîtront ; un hommage certes moins démonstratif que Damien Chazelle avec Babylon, mais sans doute encore plus émouvant, au final.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Hilary (Olivia Colman) travaille dans une vieille salle de cinéma d’une petite ville balnéaire du sud de l’Angleterre. Elle vit seule ; sa santé mentale est fragile. Stephan (Micheal Ward) y est recruté. Il est noir, en butte au racisme qui grandit dans l’Angleterre des 80ies et n’a qu’un rêve : quitter cette vie et entrer à l’université.

    Après James Gray ("Armageddon Time"), après Steven Spielberg ("The Fabelmans"), c’est au tour de Sam Mendes, l’un des réalisateurs britanniques les plus célèbres de Hollywood ("American Beauty", "Jarhead", "Les Noces rebelles", deux James Bond crépusculaires et "1917") de nous livrer son film le plus autobiographique. À l’instar de "The Fabelmans" – ou de "Babylon" ou de "Cinema Paradiso" qui ressort ces jours ci dans quelques salles – "Empire of Light" se présente comme une ode au cinéma et à sa magie perdue. C’est peut-être le signe d’une époque où le monde du cinéma, inquiet de la prophétie récurrente de sa disparition prochaine, en ravive le culte nostalgique. Mais "Empire of Light" est moins un film sur le cinéma – on ne verra guère que quelques affiches défraichies des "Blues Brothers", de "Elephant Man" ou des "Chariots de feu" – que sur la salle de cinéma.

    Hollywood a inventé un mot pour ce genre de film-là : "workplace comedy". Faute d’en avoir une, Hilary s’est créé une famille sur son lieu de travail, entre un patron détestable (Colin Firth) qui s’imagine que les entretiens qu’il a avec elle porte close trompent son monde, un collègue facétieux et compréhensif (Tom Brooke) et un projectionniste taiseux (Toby Jones). Cette petite routine sera bousculée par l’arrivée d’un corps étranger, Stephan.

    Deux histoires se mélangent. La première, celle de Hillary, de sa dépression chronique façon Requiem for a Dream, était, à mon avis, la plus intéressante, d’autant qu’elle est servie par l’interprétation hors pair d’Olivia Colman. Quel parcours incroyable que celui de cette actrice qui, à rebours de tous les standards, a été découverte à la quarantaine seulement ! Sam Mendes, dans les interviews qu’il donne, raconte qu’il s’est inspiré de sa mère, poétesse et géniale et schizophrène récidiviste.
    Le problème de "Empire of Light" réside dans la seconde histoire qu’il tisse avec la première. J’ai trouvé que le personnage de Stephan, ses ambitions, le racisme auquel il est confronté, manquaient d’originalité. Plus grave : j’ai trouvé que le couple qu’il formait avec Hillary, de vingt ans son aînée, ne fonctionnait jamais.

    Pour autant, tous ces défauts, bien visibles, n’ont pas suffi à gâcher mon plaisir. J’ai aimé l’ambiance feutrée de ce film, son image superbe, ses personnages mélancoliques.
    Audrey L
    Audrey L

    568 abonnés 2 443 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2023
    Empire of Light est une jolie petite histoire d'amour et de partage, emportée par la sympathie qu'on porte à Olivia Colman (on l'aime d'amour), mais qui s'oubliera certainement assez vite dans la filmo de Sam Mendes. L'idée principale de cette intrigue passionnelle est de donner à voir un couple aux antipodes, pas tant pour leur couleur de peau (dans une Angleterre aux skinheads racistes) mais pour leur grande différence d'âge (une trentaine d'année environ), ce qui, finalement, passe avec un naturel désarmant. Le binôme Colman et Michael Ward est impeccable, on regrette cependant l'utilisation anecdotique de Colin Firth (personnage dispensable), tandis que les salles obscures ont rarement trouvé si bel hommage. On repense rapidement à Cinema Paradiso (notre référence ultime) quand on voit le jeune venu qui apprend à lancer une bobine de pellicule sur le projecteur, quand on voit les ouvreuses passer un coup de balais entre les sièges, quand l'ambiance propre au cinéma se dégage de chaque plan (on pourrait presque sentir l'odeur de moquette, si chaude, si réconfortante)... Évidemment, pour nous (plus que l'histoire d'amour inter-générationnel), on retiendra d'abord cet hommage à la salle obscure, à tous ceux qui la font vivre (on s'est senti à la maison), à tous ceux qui pensent encore qu'un film est meilleur quand on le partage sous le rai de lumière magique, bref : au cinéma. On l'aime décidément bien, ce Sam Mendes. Dommage, pour le reste de Empire of Light, qu'il ne nous procure pas autant d'émotions que pour son "Empire de Lumière". La faute à un rythme pépère, à une photographie qui nous tape dans l’œil trop rarement (le plan de Colman pleurant devant une projection, ses larmes brillant avec le reflet du film, nous a brisé le cœur, mais ce plan magnifique se sent un peu seul... L'unique autre séquence sublimée par la lumière, est sur l'affiche), et à un scénario qui manque de surprises. On se lève pour sortir de notre propre "Empire de Lumière" en n'ayant pas accroché à l'histoire d'amour (sans pour autant que les acteurs soient à blâmer, au contraire), mais en effleurant un par un les sièges du bout des doigts, sous le charme de cette passion commune pour le cinéma. Sam Mendes a remis en lumière les salles obscures.
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Une femme responsable d’un superbe cinéma sur la côte anglaise se prend d’une affection particulière pour le jeune beau black qui vient d’être embauché. Au-delà des sentiments, l’attirance est réciproque, et deux êtres alors rapprochent leur solitude et leur douleur secrète. Les années quatre-vingt, les années Thatcher, les skinheads, Sam Mendes tend une fresque historique au cœur du septième art où l’intolérance, le racisme se heurtent aux sentiments les plus extrêmes. Olivia Colman et Michael Ward sont admirables dans un casting qui même dans les seconds et troisièmes rôles, offre des personnages extraordinaires de bonté, d’amour, de suffisance, de lâcheté. C’est la vie, c’est le cinéma.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    166 abonnés 1 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Un joli film intimiste et mélancolique, qui brasse de nombreux sujets mais vaut pour la prestation des acteurs et la photographie.
    La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/03/empire-of-light-de-sam-mendes-tout-en.html
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Cette année, plus que jamais, le cinéma fait son introspection.
    Après le turbulent « Babylon », l’intime «The Fabelmans », désormais nos écrans diffusent le bien nommé « Empire of Light ».
    Cette nouvelle proposition est d’un ton bien différent, à la fois très poétique et social.
    En lieu et place (de cinéma) d’une ode aux salles obscures, le film va au-delà pour célébrer la magie qui, si tenté que l’on peut y prêter une juste attention et ouvrir son cœur, est partout autour de nous. Aussi bien sous les projecteurs quand dans nos moments les plus sombres. Certes, le cinéma conserve son côté magique qui peut changer nos existences, mais il est perçu en parallèle de la réalité de ce que le spectateur vit dans son quotidien.
    Film à casier, il traite également des maladies mentales, du racisme et de cette âme Anglaise capable de nous délivrer les meilleures pépites musicales.
    Le tout est servi sur un plateau cotonneux, avec une mélancolie doucereuse très agréable et une puissance inattendue qui tranche avec la retenue presque pudique du film.
    La musique du duo Trent Reznor et Atticus Ross renforce parfaitement cette atmosphère.
    Les superbes plans, très propres et un brin sage de Roger Deakins, telles des aquarelles éthérées et plaisantes, qui illuminent les moments romantiques et joyeux.
    Ils sont un peu moins convaincants et contrastent presque trop dans les côtés sombres et violents du scénario (la scène des skinheads semble trop molle par exemple).
    Mais comment reprocher à Sam Mendes de ne pas faire de surenchère ?! C’est tellement agréable de pouvoir savourer les parfums d’une époque engagée où l’on croyait encore à l’union sous toutes ses formes.
    Une décennie bien révolue, ou l’on allait dans des cinémas indépendants en se parant d’habits du dimanche pour célébrer ce moment magique et tant attendu.
    Le casting est absolument parfait, avec des tronches qui tranchent avec les castings habituels. Mention spéciale pour Olivia Colman capable de passer d’un visage sombre à une visage lumineux avec une facilité déconcertante.
    Le temps d’un sourire éclatant, celui que l’on arborait dans les joyeuses années 80.
    CH1218
    CH1218

    165 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2023
    Après quelques grosses productions et ayant pour cadre une salle de cinéma du sud de l’Angleterre au début des années 80, Sam Mendes revient à un cinéma plus intimiste. Même si j’ai eu un peu de peine à croire à la relation amoureuse entre les personnages impeccablement joués par Olivia Colman et Michael Ward et que j’aurais aimé voir davantage sa caméra traîner dans l’antre du projectionniste (génial Tony Jones), je me suis laissé happer par la mélancolie de son « Empire of Light », par ailleurs fort joliment mis en scène et photographié
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    154 abonnés 2 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Il y a beaucoup de similitudes entre « Empire of the Light » et « The Fabelmans » sorti une semaine plus tôt dans les salles françaises. Tout d’abord, l’univers du Cinéma : ici, côté exploitation et projection, là, où le film de Spielberg insistait davantage sur le côté création. Ensuite, le racisme de l’Angleterre des années 1980 pour celui-ci, quand le film sorti la semaine précédente mettait en lumière l’antisémitisme des USA dans les années 1950. Mais c’est surtout l’histoire humaine qui est mise en avant ici : elle a pour cadre un cinéma mais ce sont surtout les personnages qui sont croqués avec beaucoup de justesse. Mais c’est ce même cinéma qui va les « libérer ». Le décor de ce Cinéma indépendant, majestueux, et de l’extérieur au bord de la plage, à Margate, au sud-est de l’Angleterre, apportent beaucoup au film, en tout cas, autant que les prestations habitées de ses interprètes.
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