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    Empire Of Light
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    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 774 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2024
    Un drame élégant, mélancolique et délicat sur la solitude dans l’Angleterre des années Thatcher, traversé de scènes lumineuses mais manquant dans l’ensemble d’intensité, et porté par l’interprétation bouleversante d’Olivia Colman. 3,25
    moket
    moket

    451 abonnés 4 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Un film intimiste un peu longuet mais joliment mis en scène et superbement interprété par Olivia Coleman. Un film qui entend donner au cinéma son lustre d'antan, ode au septième art, et une comédie dramatique touchante.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Le réalisateur de « American Beauty » n'a pas perdu le sel qui fait son cinéma, pas même après avoir laissé une forte impression sur le dernier segment en date de James Bond (Skyfall et Spectre). Si on peut prendre « 1917 » pour une performance technique et une immersion singulière dans les tranchées des poilus, il faut reconnaître là le début d'un grand geste mélancolique pour le cinéaste, qui souhaite faire renaître l'esprit de ses proches par-delà sa caméra. Après avoir cristallisé les récits de son grand-père, ce dernier revient sur son Angleterre natale pour évoquer son enfance fait d'amour, de musique et de cinéma.

    Quand Hilary nous fait découvrir sa routine, ainsi que les coulisses d'un temple lumineux, il ne nous faudra pas bien longtemps pour comprendre ce qu'il souhaite capter dans ces lieux. Le hall d'accueil, la moquette rouge, les rideaux cachant la grande toile ou les petites pépites dorées de maïs soufflés, tout est magnifié par la photographie de Roger Deakins. Dans le même mouvement, il est également possible d'apercevoir une détresse et une errance en cette cheffe d'équipe, qui veille à préserver l'expérience de la salle intacte. Lorsqu'elle n'avale pas ses pilules de lithium ou qu'elle ne se soumet pas aux abus charnels de son patron marié (Colin Firth), Hilary cherche à tromper sa solitude avec des tâches ménagères, sans oser franchir la porte qui la sépare d’un monde de rêves. À ce titre, on comprend la présence d'Olivia Colman, toujours impériale dans un registre bipolaire, renforçant au passage son jeu du non-dit et sa force de persuasion.

    Hélas, pour cette première excursion en terre scénaristique, Sam Mendes en veut trop pour son héroïne, constituant le décalque de sa propre mère, mais également le contrechamp d'une époque Thatchérienne. La venue du jeune et curieux Stephen (Micheal Ward) semble confirmer cette tendance, en brouillant les pistes d'une guérison par le cinéma et s'enferme dans un mélodrame, où l'émotion s'égare à chaque étape d'une relation sentimentale impossible. La première heure ne laisse pourtant planer aucun doute sur la lettre d'amour du cinéaste pour les métiers invisibles des exploitants, qu'il filme, telle une sucrerie nostalgique pour ses personnages et tel un musée pour nous autres spectateurs, de ce côté-ci de l'écran. Au-delà de ce confort, c’est au tour d’Hilary de combattre sa dépression, aux côtés de Stephen, à qui on a également refusé de rebondir dans les études universitaires. Ces deux fantômes de la société vont pourtant trouver une autre lumière à leur portée, d’abord sur leur lieu de travail, puis sous un ciel enchanté pour enfin se rapprocher d’une plage qui leur appartient pleinement.

    Cette escapade se révèle malgré tout éphémère, car les enjeux sociaux en bruit de fond les rattrapent, sans pour autant devenir un sujet d’étude. Elle se trouve donc là cette limite qui ampute le cinéaste britannique de la ferveur qu’avait pu générer « Les Noces Rebelles ». Difficile de ne pas y voir un certain lâcher-prise, à l’image de l’établissement balnéaire, qui a dû abandonner certaines ailes à la poussière, aux pigeons et au passé. La sincérité du cinéaste souffre ici d’une confusion, quant à ses nombreux axes scénaristiques, qui ont du mal à communiquer entre eux.

    Avec « Empire of light », Sam Mendes évoque un cinéma en perdition, une relation qui n’avance pas et un portrait bancal de l’an 1980. Force est de constater que ce pas de côté est nécessaire pour un auteur, qui a autant besoin de se ressourcer dans la cabine du projectionniste que de redécouvrir ces petits plaisirs intimistes qui lui permettent d'exister à nouveau et de se redonner foi en lui-même, à l'instar d'Hilary, qui va découvrir les délices d'un rêve lumineux et coloré. La salle de cinéma apparaît donc autant comme un moyen qu'une issue providentielle, où la lumière du projecteur panse les plaies de l'esprit et vient également l'alimenter d’une tout autre dimension, avec amour et sans cynisme. Dommage que sa démarche prenne le risque de nous laisser indifférent.
    Cinévore24
    Cinévore24

    304 abonnés 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    "Découvrez la lumière au milieu des ténèbres."

    Au début des années 80 dans le Sud de l'Angleterre, le quotidien d'Hilary, responsable d'un cinéma fragile et solitaire, va changer au contact de Stephen, un nouvel employé.

    En nous déclarant à son tour (après Chazelle et Spielberg) son amour pour le 7e Art et les salles obscures, Sam Mendes nous propose un film formellement très réussi, accompagné de la superbe photographie de Roger Deakins et de la musique hypnotique du duo Trent Reznor-Atticus Ross.
    L'ensemble confère au film un aspect des plus poétiques et sublime encore un peu plus ce lieu magique et intemporel qu'est le cinéma, dont Mendes parle ici avec passion et le décrit comme une sorte de cocon consolateur des âmes blessées à la recherche de lumière.

    C'est beau, c'est propre. Un peu trop propre justement, si bien qu'il n'y a jamais vraiment de place pour l'imprévu, pour l'audace, pour l'émotion viscérale et authentique qui pourrait s'emparer de nous durant le visionnage du film, à l'image d'Hilary découvrant pour la première fois «Bienvenue Mister Chance».

    D'autant plus que c'est pour nous dérouler un récit d'amour/amitié très classique, manquant de nuances dans les thématiques qu'il aborde (fragilité psychologique, racisme) et trop souvent appuyé et artificiel dans son articulation, et ce malgré la belle alchimie entre Olivia Colman et Micheal Ward.

    "Vivre est un état d'esprit.". Encore aurait-il fallu insuffler un peu plus de vie dans tout cela justement. 6,5/10.
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Le film est brillamment mis en images. Cette salle de cinéma tournée sur la mer, en impose et a du caractère, et la jolie photo sépia du film pour reconstituer les années 80 fonctionne. Sam Mendes a filmé un lieu de vie sur lequel hommes et femmes, salariés et patrons se croisent, et montre le pouvoir magique du cinéma dans ces existences. Olivia Coleman est émouvante dans le rôle de cette femme en difficulté. La romance ne fonctionne cependant pas complètement, trop rapide, Mendes aurait sûrement mieux fait de rester sur son sujet, qui avait un côté Rose Pourpre du Caire mais cela reste brilliant
    bobmorane63
    bobmorane63

    158 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    Un très beau film sur le cinéma d'une époque du début des années 80 en Angleterre, mais pas que, il y a aussi comme sujet le racisme et les faiblesses de santé superbement mis en scène par Sam Mendes !
    Déjà, des le début, l'envers du décor se situe dans un multiplexe Britannique qui ressemble beaucoup à celles des salles d'exploitations Françaises, salle de projection, Pop Corn, organisation des employés, de voir ça à l'écran magnifier par le cinéaste, c'est chouette. Ensuite, une relation entre une chef d'équipe avec un jeune homme noir, deux êtres humains qui s'aident et s'aiment, malgré le Hooliganisme et la santé fragile, une belle histoire nous est offerte. Sam Mendes signe la une magnifique réalisation avec Olivia Colman qui se distingue dans un projet d'ampleur avec brio à côté de son partenaire Michael Ward excellent et de bons seconds rôles dont on reconnaît Colin Firth. Superbe.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    CHACUN SON CINEMA. L'illusion du mouvement dans un rêve nostalgique ponctué de quelques sommes. Mendes dans des êtres et des choses, entaille ses souvenirs derrière sa camera et devant sa séance. Vivre est un état d'esprit. Damien Chazelle et Steven Spielberg ont aimé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Ce film est un retour aux sources pour Sam Mendes, au cinéma intimiste qui l’a fait connaitre et dont il s’était éloigné. A l’instar de ces comparses (Damien Chazelle, Paul Thomas Anderson et Steven Spielberg), lui aussi, décide de mettre à l’honneur le 7ème art à travers ce film. « Empire of light », le bien nommé, est un cinéma Art Déco tout autant désuet qu’il est magnifique et magique, au sein duquel se déroulera l’intrigue. Ce cinéma sent la fin de règne du cinéma, et à travers ce film, Sam Mendes tient à montrer au combien le 7ème art est porteur de valeurs morales, de partage, d’amour et d’humanité. Au moment où les plateformes individualisent la consommation de fiction filmées, il met en avant la dimension collective de la salle. Comme Spielberg, il met aussi un peu de lui-même dans ce récit avec un personnage principal proche de sa propre mère, une femme bipolaire.
    Sam Mendes est toujours aussi habile pour mettre en image une histoire, l’atmosphère ouatée des salles et le romantisme fou des relations humaines sont transcendées par un talent énorme de la mise en scène. C’est un film d’ambiance formidable, on aurait envie de connaitre les personnages du film et fréquenter ces lieux.
    De fait, on aurait aimé voir un chef d’œuvre, mais l’inexpérience à l’écriture de Sam Mendes qui écrit ici son premier scénario se ressent bien malheureusement. Son thème central serait la magie du cinéma, ou une romance, ou le racisme ambiant, ou la précarité mentale, ou le sort fait aux femmes par les hommes ; et bien tous ces thèmes à la fois, et au bout du compte, aucun. Son scénario ne parvient pas à faire cohabiter tous ces thèmes, et prenant du recul, le film ressemble à un très élégant fourre-tout artificiel.
    Cependant l’émotion affleure tout le long du film grâce à un beau duo formé par Olivia Colman et Michael Ward.
    Trop dommage d’avoir presque réussi le pendant de « American beauty ».

    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Le film de Sam Mendes est avant tout un hommage au cinéma dans toutes ses compostantes : les films, le lieu, la technique, … C’est aussi une histoire d’amour entre des personnages en marge d’une société raciste et incompréhensive face à la maladie mentale. Beau, touchant et remarquablement interprété.
    JeremGar
    JeremGar

    81 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Ce qui se caractérisait, par le synopsis, comme une ode au cinéma des années 80 se conclut finalement en romance. Mais ce n'est pas pour nous déplaire. Cette période britannique tumultueuse est bien dépeinte et se ressent dans les émotions des personnages. Hilary gère cet Empire, magnifique bâtisse servant de cinéma local. Seule et dépressive, elle fait alors la rencontre de Stephen, nouvel employé. Très rapidement complices, une romance s'installe entre ces deux personnages qui, au départ, n'ont pas grand-chose en commun. Victime de racisme « banalisé », Stephen n'a d'autre choix que de continuer son chemin et d'accepter cette fatalité (« C'est arrivé à ma mère, cela m'arrive à moi, ça arrivera aussi à mes enfants »). Hilary, elle, réapprend à vivre et à sourire grâce à ce jeune garçon débordant de gentillesse. Tout ceci au sein d'un décor somptueux de cinéma des années 80 et d'une musique dominante. Mention parfaite à Olivia Colman qui, après The Father, les séries Broadchurch et The Crown, nous offre une prestation sur mesure.
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 177 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Après les Noces Rebelles, Skyfall et 1917, Sam Mendes éblouit encore les pupilles du spectateur avec cette mise en abyme (un film sur un cinéma) qui pourrait n'être qu'un film mineur à la photographie soignée, mais se révèle au fil de la bobine, un grand film. Grand, tant par l'interprétation (et Olivia Coleman est encore grandiose), que les images (tout le film est beau et certains plans sont même iconiques), le fond (le cinéma, le racisme, la résilience, la maladie, l'amour). À la fin, les yeux sont embués et le cœur serré, preuve que Sam Mendes a encore marqué l'esprit, et de la plus douce des manières.
    floramon
    floramon

    68 abonnés 1 369 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    j'ai passé un bon moment, le film est agréable à regarder et beaucoup esthétiquement. il se laisse regarder tranquillement.
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2023
    Malgré quelques séquences belles et inspirées, Empire of light est un film plutôt anecdotique. Beaucoup de thèmes sont abordés mais de façon très superficielle, les personnages ne sont absolument pas caractérisés et la réalisation est très classique. Seule Olivia Colman sort du lot
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2023
    De Sam Mendes (2023).
    La magie du cinéma sublimée. Pour tout passionné des salles obscures et pour tous ceux qui ont connu (avant la généralisation des multiplex) les grandes salles façon ''théâtre art déco'', le nouveau film de Sam Mendes se déguste comme une petite friandise sucrée salée. On sent à toutes les images , l'amour du 7 nième art et plus encore n notamment le décorum qui existait lors de certaines projections. C'est à la fois certes un hommage au cinéma et tout ce qu'apporte cet art au monde et à l'humanité . Du rêve , des émotions et le l'émerveillement . Olivia Colman est particulièrement inspirée et merveilleuse dans son rôle . Comme auss iMicheal Ward, Colin Firth.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2023
    "Empire of light" est encore un "petit" film dans la carrière de Sam Mendes. Ici rien à voir avec le sublime "Les noces rebelles", ça patine sévère dans la choucroute....L'idée de montrer une histoire d'amour naissant dans un cinéma d'une station balnéaire anglaise était plutôt bonne mais malheureusement elle est mal traitée. On remarque bien la volonté de dénonciation du racisme ambiant et la nostalgie pour les salles de cinéma qui ne sont plus aussi fréquentées en raison des plateformes Netflix et autres. Une belle photographie du bord des mers et de la beauté des salles de cinéma ne suffit pas à faire un bon film. Dommage
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