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Shawn777
579 abonnés
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3,0
Publiée le 1 mars 2023
Après les blockbusters "Skyfall", "007 Spectre" et "1917", Sam Mendes tend à revenir vers le drame plus intimiste mais surtout "oscarisable" comme l'étaient "American Beauty" et "Les Noces rebelles" par exemple. Simplement, nous ici bien loin de ces deux dernières œuvres ! En effet, le réalisateur nous livre un film relativement plat en nous racontent, en gros, une histoire d'amour entre un Noir et une schizophrène Blanche, durant les années 80, décennie durant laquelle les Noirs étaient encore (et le sont d'ailleurs toujours) persécutés dans un pays profondément raciste (notamment durant la période très conservatrice dirigée par Thatcher). Et j'ai oublié de préciser que le tout se passe dans un cinéma. J'ai oublié de le préciser car cela n'a en réalité pas grande importance, alors qu'il y avait pourtant un certain potentiel. Au final, le film donne cette impression de nous donner une histoire d'amour qu'ils savaient pas trop où foutre et comme il semblerait que 2023 marque la mode des films qui parlent de cinéma (notamment avec les récents succès de "Babylon" et The Fabelmans"), ils ont casés cette histoire dans ce contexte. Mais seulement, c'est un peu trop facile ! Alors oui, nous avons de très bonnes scènes dans lesquelles le projectionniste apprend au personnage principal (et par extension au spectateur) comment fonctionne le déroulement d'une projection mais qui ne sont malheureusement que trop peu nombreuses ! De même en ce qui concerne les décors, ils sont magnifiques mais sous-exploités, ce qui est bien dommage ! Et finalement, si on transpose l'histoire dans un autre contexte ou corps de métier, ça ne change absolument rien à l'intrigue. Et même l'intrigue en elle-même n'est que fort peu intéressante. Elle donne pourtant des pistes intéressantes avec le racisme, la maladie mentale etc. mais semble abandonner ces pistes en cours de route pour nous donner une fin lisse et convenue. Ce qui est d'autant plus frustrant que le réalisateur nous a prouvé qu'il savait mettre en scène des romances compliquées et torturées (encore une fois avec "American Beauty" et "Les Noces Rebelles") mais seulement, il n'était pas à l'écriture de ces dernières, contrairement à celle-ci. En revanche, concernant les acteurs, nous retiendrons l'excellente prestation d'Olivia Colman de même que celle, plus en retrait mais néanmoins marquante, de Micheal Ward. "Empire of Light" est donc un film pleins de promesses mais qui ne s'avère finalement vraiment pas transcendant.
Sorte de loi des séries, à nouveau un film hommage au cinéma, proposé par Sam Mendes au palmarès si riche ! Un très beau film détaillant à la fois la salle de projection et sa précision, l'enchaînement des bobines, le faisceau jaillissant vers l'écran, mais aussi le bâtiment tout entier, et la réception, ce hall de billetterie, de comptoir de "pop corn" et autres friandises, mais aussi de rencontre et d'échanges. Mais c'est surtout un rôle puissant offert à Hilary ( Olivia Colman ). A la fois gérante du cinéma "Empire" dans cette station balnéaire du Sud de l'Angleterre, à la santé fragile certes, ce personnage est étonnamment pittoresque ; tantôt fragile, solitaire, fébrile, et parfois survoltée, colérique, pathétique.....Attachante et empathique, elle crève l'écran. Le patron du cinéma : Mr Ellis, n'être autre qu' un certain Colin Firth, et le projectionniste : Norman, Toby Jones lui-même ! Outre ce décor naturel magique, une nostalgie sympathique des années "70" ou "80" teintée des difficultés des rapports humains, Hilary, vous emmène deux heures durant dans du "véritable cinéma" : Photographie éblouissante, éclairages parfaits et musique adaptée...!!**
Très belle surprise ce film rend un belle hommage au cinéma montre aussi le racisme les deux acteurs sont exceptionnel dans leurs rôles je conseille d'aller voir ce film.
Une déclaration d'amour à un certain cinéma, celui que nous avons connu, au travers de personnages plus ou moins esquissés. Le contexte politique est un peu plaqué sur ces histoires, ce qui à mon avis nuit au scénario. Les images sont magnifiques, l'interprétation excellente, la nostalgie présente. L'épilogue est superfétatoire.
Sam Mendès est de retour après American Beauty, Les noces rebelles et 1917 (et deux des meilleurs James Bond!). Empire of light est un film d’esthète et le portrait poétique et atmosphérique (un peu à la façon de Paterson de Jarmusch) d'une femme bipolaire dont il fait ressentir toute la sensibilité et la générosité même quand elle décompense. C’est elle la lumière du film autant que la sublime salle de cinéma art déco qui réconforte et unit les personnages. La mère du réalisateur était elle même maniaco-dépressive et c’est un hommage déchirant à son rayonnement. Histoire d’amour et d’amitié très subtile et emportée par la musique planante de Trent Reznor et les poèmes de Tennyson et de Philip Larkin (la scène finale sur le poème The trees est magique). J’ai adoré ce film et Olivia Coleman est vraiment une reine.
Bien longtemps que je n'avais savouré un film ainsi. Tout y est ! Les images, la finesse des émotions, des combats, des jeux d'acteurs talentueux. Il n'y a que les anglais qui peuvent nous proposer de tels chefs d'œuvre.
Beau film, bien réalisé et bien joué.. peut être que le réalisateur a été un peu ambitieux en voulant traiter trop de sujets (racisme, féminisme, problèmes mentaux.. ) mais malgré tout assez réussi!
Résumé à la con : Une nana en trouple avec la solitude et ses troubles va finalement s’ouvrir aux autres pour tenter de retrouver le goût de la vie.
L’avis cool : 3, 2, 1… Après Spielberg et Chazelle juste avant lui, c’est désormais au tour de Sam Mendes de nous raconter sa petite histoire d’amour avec le cinéma. Auréolé d’un titre aussi lumineux qu’EMPIRE OF LIGHT, autant vous dire que l’on attendait la lumière au tournant sur ce film et on vous confirme que cet aspect-là est vraiment de toute beauté. Les personnages sont complexes et formidablement bien écrits. Olivia Colman égale à elle-même livre une performance éblouissante et le sculpturale Micheal Ward ne démérite pas à ses côtés.
L’avis moins cool : Et soudain, patatras ! Alors que la première demi-heure nous promettait un avenir réjouissant, plus l’histoire se déroule et plus on perd le propos. Entre questionnements sur le racisme, lutte des classes, la romance, le mélo, la santé mentale, et le cinéma, cet excès de générosité nous embrouille et tout se mélange. À tel point que l’on a du mal à saisir ce que Sammy chercher réellement à nous raconter. Ce manque d’harmonie finit par nuire gravement à un film qui aurait logiquement dû nous transcender.
Si tu veux découvrir l’oeuvre de Sammy sous son meilleur jour: - AMERICAN BEAUTY, 2000 - Sam Mendes - 1917, 2020 - Sam Mendes
Un film plein de sensibilité, d’émotions qui ,au delà de l’histoire des personnages aborde en toile de fond les problèmes sociaux de la grande Bretagne du temps de Thatcher. Olivia Colman nous offre une prestation unique dans ce rôle difficile de femme bipolaire. Il faut son immense talent et l’expérience de Mendes des troubles bipolaires pour donner au personnage d’Hilary la consistance et toute la vraisemblance de la force et des faiblesses d’une personne atteinte de ces troubles. J’ai lu dans les critiques que d’aucuns trouvaient ceci invraisemblable, assurément ils n’ont pas dans leur entourage de personnes bipolaires et ne connaissent rien de cette affection. Olivia Colman colle parfaitement au personnage, notamment quand elle décide d’arrêter son traitement et que son état stabilisé par le lithium se dégrade. A ces côtés Michael Ward est touchant et suscite l’empathie. Et oui ce magnifique garçon qui vit avec sa mère et qui a été abandonné par son père peut très bien être attiré par Hilary qui n’est ni plus jeune ni très belle. Sur ce point, on peut encore regretter que des cinéphiles aient une vision étriquée des choses. Et puis ce film nous plonge dans une douce nostalgie. L’essentiel de l’action se passe dans le merveilleux décor d’un cinéma art déco qui a connu son heure de gloire et qui a conservé une partie de son lustre d’antan. Dehors c’est la neige, la pluie, la nostalgie des fêtes de fin d’année. Cette histoire vraie, sensible nous transporte pendant près de deux heures à un rythme jamais précipité. Comme le chemin du petit poucet Mendes nous délivre a bon escient les informations nécessaires à la compréhension de la psychologie des personnages et nous construit un puzzle où chaque pièce a son importance en ce, bien évidemment, tous les personnages secondaires. Mais ,au delà de cette douce nostalgie qui colle toutefois à la réalité ,ce film est porteur d’espoir et qu’en on sort de la séance on n’est pas triste mais parfaitement serein. Contrairement à ce que j’ai pu lire ce film n’a rien de manichéen, au contraire il nous montre que rien n’est blanc ou noir mais que la vérité se situe toujours à la frontière du visible et de l’invisible. Ce film n’est pas qu’une comédie dramatique il peut être un sujet à réflexion si on se montre ouvert et disponible.
Salle pleine à L'Arlequin pour ce merveilleux film sur la magie du cinéma et l'amour entre 2 personnes qui portent un lourd fardeau. Cinéma social aussi dans les années 1980 sous Tatcher.
Film magnifique. Olivia Colman est grandiose et tellement émouvante. L'histoire est toute simple dans un lieu simple et pourtant tant de thèmes majeurs sont évoqués avec intelligence : la magie du cinéma, la solitude, le racisme, la maladie mentale, le harcèlement, etc. Un bijou!
Dans ma tête Sam Mendes est un très bon réalisateur. Jarhead est un chef d'oeuvre et le reste de sa filmographie est très bon (je n'ai pas vu les James Bond). J'étais donc curieux de voir Empire of Light.
Vous l'avez vu à la note que je n'ai pas du tout aimé. Le film est plat et chiant à mourir. À l'image de la musique d'ascenseur qui passe tout le long du film. Plus insipide que cette musique ce n'est pas possible je crois. Au delà d'être nulle elle est beaucoup trop présente.
En fait le film se veut sobre et subtil mais il est tout le contraire. À l'image de cette scène où Olivia Colman croise comme par hasard Stephen en ville et se met à le suivre pour observer une scène d'agression raciste. Alors oui, le racisme c'est mal mais j'aimerai que le film fasse un petit effort pour délivrer son message subtilement.
D'ailleurs c'est quoi le message du film ? Ça parle de cinéma, de racisme, de patriarcat, de dépression. Ça met dans un même moule tous les pires trucs de ce monde, ça mélange et ça recrache, ça vomit son message. On dirait vraiment un film d'étudiant qui veut parler de tout mais qui veut se donner un côté retenu et subtil.
Le film décole lors de la scène de l'avant première où le personnage d'Olivia Colman est inquiétant parce qu'on sait qu'elle peut déraper à tout moment. Quand elle expose Colin Firth auprès de sa femme c'est assez jouissif. Mais bon le film retombe juste après dans ses travers et ne décollera plus jamais.
J'ai pas envie d'en parler plus longtemps, j'ai vraiment détesté le film. J'espère que c'est juste un passage à vide pour Sam Mendes. Mais son prochain projet de quatre films sur les Beetles me fait très peur...
Un film intimiste un peu longuet mais joliment mis en scène et superbement interprété par Olivia Coleman. Un film qui entend donner au cinéma son lustre d'antan, ode au septième art, et une comédie dramatique touchante.
Film ou le Real parait etre plus intéressé par la relation entre cette femme mûre, blanche, et cet homme noir, plus jeune, mettant le doigt sur le racisme quotidien et une relation triplement compliquée : le racisme qui oeuvrait il y a plus de 40 ans en Angleterre (et ailleurs...) et a, malheureusement et hideusement toujours cours aujourd'ui. Et sur la vie et la personnalité extrêmement complexe d'Hilary. Si le film est plaisant, il ne m'a pas emballé plus que ça, diffus, ni fait, ni à faire, l'hommage au 7ème art est trop diaphane, passablement nostalgique et quelque peu dépouillé, le traitement n'est jamais bouleversant et demeure plat ; cependant impossible de passer sous silence les prestations habitées et conjointes de Olivia Coleman et Micheal Ward .