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    Empire Of Light
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    281 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Cela faisait longtemps, que je n'avais été aussi ému au cinéma....Le film est un drame des années 80, 81 qui se passe entre les employés d'un très grand cinéma (une seule salle gigantesque, pas de multiplexe à l'époque) "L''EMPIRE" situé sur la côte Sud de l'Angleterre...Il convient de mettre en valeur, en exergue, la qualité de la photographie et de la lumière...C'est souvent, beau, avec des extérieurs magnifiques notamment de bord de mer...L'histoire d'amour se situe entre le drame romantique , ' amoureux et le racisme primaire de la société anglaise, beaucoup de dérives parfois....Le couple est magnifiquement interprété par Olivia Colman et Michael Ward,.....Les dialogues sont justes et touchants, je n'ai pas regardé ma montre une seule fois, tant l'émotion est palpable au travers des dialogues, de la musique, de la photographie et du scénario....C'est du grand romantisme anglais, il y a eu des précédents , avec une peinture sociale subtile et de l'émotion donc au travers du scénario.....Notons de beaux et importants seconds rôles (Colin Firth, le directeur du cinéma, Toby Jones, le projectionniste, un film classique donc et que je conseille vraiment, de par le message et l'émotion.....Bonne séance.
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Après Steven Spielberg et Damian Chazelle, c’est au tour de Sam Mendes de célébrer le cinéma mais en prenant un angle différent. Au lieu de célébrer ceux qui le font, il choisit de tourner sa caméra vers ceux qui le projette, le font vivre, et aussi vers ceux qui le regarde. Sam Mendes nous offre un film superbement réalisé, avec notamment un travail sur la lumière tout à fait remarquable. Que ce soit la lumière des néons, celle du jour, celle des réverbères, celle des projecteurs ou celle des feux d’artifices, le bien nommé « Empire of Light » bénéficie d’une photographie et d’un travail sur l’image qui saute aux yeux. Sur le papier on se dit que le sujet ne va pas être propice au dynamisme et au rythme, qu’il y a un risque qu’on s’ennuie à côtoyer ces deux personnages un peu perdus dans un monde trop hostile pour eux. Et bien pas du tout, on ne s’ennuie pas devant « Empire of Light », même si il y a des scènes un peu silencieuses, même si film est chiche côté humour et joie de vivre, il est suffisamment rythmé pour tenir la route deux heures durant. Il y a des scènes fortes, très fortes même et qui prennent aux tripes spoiler: (l’attaque des skinheads sur le cinéma, qui commence comme un gentil défilé de vespa et se termine en lynchage est aussi courte qu’elle est anxiogène),
    et certaines scènes mettent bien en valeur la maladie mentale du personnage d’Hilary spoiler: (la scène du château de sable, celle de l’avant première, celle de l’appartement)
    , car le personnage central du film, c’est elle, c’est Hilary. Et Hilary, c’est Olivia Colman. Elle incarne une Hilary spoiler: clairement bipolaire, qui arrête ses médicaments pensant que ça l’éteint (c’est le verbe qu’elle emploie) et qui se met à alterner épisodes de dépression terrible avec épisodes de frénésie exaltée, clairement une illustration du patient maniaco-dépressif même si le nom de la maladie n’est jamais prononcé.
    Olivia Colman est merveilleuse, aussi bouleversante que transpirant la sincérité dans chacune de ses scènes, c’est vraiment une comédienne exceptionnelle de justesse et de sobriété, et ce rôle est l’occasion d’une « masterclass » en la matière. A ses côtés, le jeune Michael Ward ne démérite pas en jeune homme en proie à un racisme qui monte dans la société et le met en position de proie de plus en plus souvent. Il a la révolte sourde de ceux qui serrent les dents et font le dos rond jusqu’au jour où ce ne sera plus possible, et là ils en seront les premières victimes. Le rôle de Stephen est plus « simple » à composer que celui d’Hilary mais Michael Ward s’en sort très bien. Les seconds rôles sont un peu éclipsés par ce couple hors des sentiers battus et même Colin Firth, dans un rôle pourtant très antipathique, ne parvient pas trop à exister face à eux. Sur le scénario, on peut éventuellement trouver un petit peu à redire. Quand je lis ici où là que ce film est un hommage au cinéma, je trouve qu’on exagère un peu. Du cinéma, les personnages n’en voient pas beaucoup, ils en parlent mais ne saisissent pas l’occasion d’en profiter comme si c’était un loisir pour les autres, pas pour eux. Le film aurait pu insister un peu plus sur le côté « consolateur » du cinéma. Et puis, même si le scénario en parle beaucoup, le côté « couple mixte » avec ce que cela suppose de problème n’est pas beaucoup exposé. A part dans deux ou trois scènes (le bus), ce couple si différent ne semble pas perturber tellement Hilary et Michael. Ils ne voient pas le danger, ou plutôt feignent de ne pas le voir mais ce couple est voué à l’échec. A cause de la différence d’âge, de couleur de peau, à cause du contexte, de la maladie, l’histoire d’amour à laquelle on assiste n’a aucune chance dans la durée, on le sait instinctivement d’emblée. Du coup, c’est un peu tragique de voir Hilary tomber amoureuse, on devine que cela ne va pas lui apporter le bonheur mais un bonheur triste. Mais malgré tout cela, le film n’est pas plombant, pas larmoyant, il s’en dégage surtout une grande douceur et une vraie délicatesse. Cette histoire d’amour improbable, une histoire d’amour consolatrice est merveilleusement bien filmée par un Sam Mendes dont on sait depuis « Les Noces Rebelles » qu’il filme les non-dits mieux que personne.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2023
    Olivia Colman (Hilary) signe une superbe prestation dans ce film de Sam Mendes ("1917", "Skyfall"). Elle est gérante d'un cinéma où elle a du mal à se faire une place au sein de ses collègues, et subit les agressions sexuelles de son patron (Colin Firth). D'emblée, on se doute que son rendez-vous chez son médecin fait suite à une période sombre quand il lui parle de Lithium. Heureusement, l'arrivée dans l'équipe du jeune Stephen (impeccable Micheal Ward) va réveiller chez elle des sentiments enfouis. Le cinéaste réussit à aborder des sujets sensibles comme la solitude, le racisme montant des années 80 à travers Stephen, l'amour ou la maladie. Loin d'être une romance fleur bleue, la relation entre Hilary et Stephen est à la fois ambigu et bouleversante. Tout cela est traité avec pudeur. Le film est une réussite, mélange de sensibilité, d'humour et d'émotion.
    jmjbest2
    jmjbest2

    30 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2023
    Très énervé car disputé avec ma femme qui a trouvé l'oeuvre touchante, alors que je n'y ai vu qu'un interminable pensum, vintage aux couleurs tristounettes, d'une niaiserie confondante, avec des personnages peu sympathiques où même la superbe actrice Coleman se ridiculise d'avoir accepté ce rôle, à mon avis.
    Donatelloow
    Donatelloow

    45 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    "Empire of Light" est pour moi un pur chef d'œuvre. Je crois que c'est le film qui m'aura mis la plus grosse claque cette année. Tout dans ce film m'a profondément touché et ému.
    Tout d'abord, du point de vue de la forme, la photographie est splendide et la réalisation extrêmement soignée. C'est tellement bien filmé que j'ai presque perçu le cinéma (lieu où travaillé Hilary) comme un personnage à part entière.
    J'ai beaucoup aimé la musique, absolument magnifique et accompagnant à la note près le déroulement des scènes. L'une des meilleures BO de l'année.
    Les acteurs sont remarquables, Oliva Coleman est démente comme à son habitude (travaillant en psychiatrie, je trouve son jeu très réaliste, sans être dans le surjeu, c'est bluffant) et la révélation Micheal Ward, très touchant par son humilité et son investissement dans son personnage.
    Maintenant sur le fond, je trouve que tous les thèmes abordés (notamment le cinéma en tant que lieu, la maladie mentale et le racisme) sont tous les trois très finement développés et entrecroisés avec une minutie peu vue dans ces dernières années. Les messages en ressortent plus forts et m'ont ému aux larmes.
    "Empire of Light" est vraiment mon coup de coeur de l'année et nous rappelle qu'aller au cinéma est une très belle thérapie pour combattre nos maux et les maux de la société.
    Everever
    Everever

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2023
    Un film gentillet et propret qui, avec force clichés, rend hommage au cinéma dans un contexte de racisme et de machisme en Angleterre, durant les années Thatcher. De jolies images, une jolie histoire d'amour pleine d'une belle humanité, de belles valeurs, et tout ça très mélo et couronné par une morale plan-plan: on peut renaître de ses cendres... grâce au cinéma. C'est d'une naïveté déconcertante. Sans grand intérêt, mais vaut sans doute le détour pour la remarquable prestation d'Olivia Coleman.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    137 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Un film empesé et assez ronflant. Le jeu des acteurs est delicat et gracieux , mais le film est froid , sans vie. Où est l'hommage au cinéma ? A la passion des films? Tout semble déjà mort ici. On est loin de cinéma paradisio ou de the fabllesman. Déçue.
    Golem passif
    Golem passif

    32 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Il y a de quoi faire un bon clip de musique de piano mélancolique avec fond "bruit de pluie".
    Sinon, quand le film essaye de raconter quelque chose, c'est compliqué. Le film ne choisit jamais son sujet, il reste donc toujours superficiel et niais.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Une bluette à Oscars, avec histoire édifiante, petites notes de piano et ton lacrymal. On attendait mieux de Sam Mendes.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    79 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    The Empire of light
    Sam Mendes veut traiter de trop nombreux thèmes, ce qui dilue l’intérêt de son film. La solitude, le racisme, les tares des humains, la magie du cinéma…
    Olivia Coleman est excellente. La dominante sépia de la couleur souligne le côté nostalgique du film qui se traîne un peu et n’est pas bien gai.
    Gerald Azur
    Gerald Azur

    4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Je mets deux étoiles juste pour le bon jeu d'acteur et la photographie magnifique de Monsieur Roger Deakins, sinon à part ça on a droit à un film plat qui n'approfondît aucun des thèmes abordés, une scène de combat ridicule ou on voit clairement que le protagoniste n'est même pas touché, bref un film ennuyeux et oubliable…
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2023
    Le contexte, les protagonistes font que le récit aborde plusieurs sujets intéressants (racisme, relation interraciale et intergénérationnelle, maladie, adultère, passion du cinéma...), dont on, attend aussi que l'histoire prenne un peu d'envol. Par exemple, une telle relation amoureuse au début des années 80 devrait sans doute avoir plus de conséquences, les références à l'actualité restent peut-être trop confidentielles, tandis que les autres employés du cinéma sont un peut trop sous-exploités mais le plus décevant reste la partie cinéma, amour de cinéma, amour des films, son importance qui reste finalement très en surface ; on est loin de "Cinema Paradiso" (1988). Dans la dernière partie on a bien du mal à croire à son retour au boulot, et comment expliquer la disparition du directeur ?! C'est une chronique attachante, au décor soigné, une belle photographie, merveilleusement bien joué, avec plusieurs passages qui ne manquent pas de grâce mais en même temps ce 8ème film de Sam Mendes est le premier qui laisse un peu sur notre faim.
    Site : Selenie.fr
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2024
    Avec pour point d'ancrage un cinéma d'une région balnéaire d'Angleterre, S. Mendes réalise une étude de caractères et à la fois un drame social sur fond de photographie d'une époque, le début des années 80. Un récit intime, délicat, qui, sans effets superflus, réserve des petits moments de grâce, notamment dans les rapports humains. dommage, la scène de violence n'est pas rendue crédible sur la forme. O. Colman livre une belle prestation, toute en émotions et M. Ward illumine de sa présence et leur relation est déchirante.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Drame écrit et réalisé par Sam Mendes, Empire Of Light est un joli long-métrage d'une grande simplicité. L'histoire se déroule dans le Sud de l'Angleterre au début des années quatre-vingt, et nous fait suivre une romance entre deux êtres que pourtant tout oppose. Ce scénario nous offre pendant près de deux heures, un beau récit traitant de thématiques fortes comme le racisme, l'amour, la fragilité psychologique et le pouvoir du cinéma. Tous ces sujets permettent de mettre en avant des scènes impactantes à travers les relations entre les personnages qui sont au cœur de la narration. Des rôles attachants, interprétés par des acteurs livrant de belles prestations, avec en tête d'affiches Olivia Colman, Michael Ward, Colin Firth et Toby Jones. Les autres protagonistes sont tout aussi appréciables, même si leurs présence n'est pas assez exploitée. Cela n'empêche pas que les liens crées par tous ces individus donnent lieu à des échanges procurant beaucoup de sentiments, jusqu'à toucher complètement. Sur la forme, la réalisation de Sam Mendes se veut assez fixe, manquant légèrement de mouvements de caméra. Malgré cela, la photographie est soignée et la mise en scène évolue dans des décors agréables. Ces images sont tout du long accompagnées par une b.o. composée de belles mélodies et de titres plus rythmées, collant parfaitement à l'ambiance, sans pour autant que ses notes restent en mémoires au-delà du générique de fin. Une conclusion qui s'avère riche en émotions, venant mettre un terme à Empire Of Light, qui est une œuvre méritant d'être découverte pour son propos poignant.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    16 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2024
    L'amour a peut-être ses raisons ...

    Mais Sam Mendes a pour lui cet atout ; celui de savoir poser son regard, au travers de sa caméra, sans jugement, pour révéler la vie telle qu'elle se présente. Véritable lecteur social, artiste résolument humain, il est pour moi le réalisateur du point de rupture. 

    Dans ce qui est son film le plus résolument Européen, Mendes conserve son geste subtil, ampli de pudeur. Il contemple forces et failles des âmes qu'il invite dans son cadre. Toujours juste et jamais en surface, il frôle d'abord puis s'abandonne, avec toute l'intensité requise à son sujet. Sans jamais embellir, il retrouve pour la cinquième fois Deakins pour capturer ce qu'il y a de beau et le sublimer ; confronter la noirceur et la douleur, sans jamais tourner les talons.

    Directeur d'acteurs hors pair, il anime ce remous incessant et sonde l'intériorité d'un casting 5 étoiles qui compose les émotions plurielles d'une vie aux détours infinis. Les gestes en disent plus que les mots et le temps, offrira-t-il de quoi panser les maux.

    On pourra regretter l'absence de Thomas Newman, fidèle accompagnateur de ses dissonances et notes fragiles reconnaissables entre toutes. Reznor et Ross s'appliquent à apporter une ambiance feutrée, minimaliste, qui souligne, sur le fil.

    Sam Mendes ; sa plus grande marque de respect, sans doute, est de nous convier, sans jamais s'incliner à nous épargner. Dans un monde idéal, les spectateurs lui auraient rendu la pareille.

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